En France, fin 2015, 728 000 personnes fréquentent un établissement d'hébergement pour personnes âgées ou y vivent, soit 10 % des personnes âgées de 75 ans ou plus et un tiers de celles âgées de 90 ans ou plus. Huit sur dix sont accueillies en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Les résidents décédés en maison de retraite ont une espérance de vie moyenne de trois ans et deux mois dans l'établissement. La durée moyenne de leur séjour dépasse d'un an celle des personnes qui partent de la structure pour intégrer une autre maison de retraite.
Sur les 17 250 personnes entrées en EHPAD en 2015, 5 % étaient âgées de moins de 70 ans, alors que l'âge moyen à l'entrée en EHPAD est de 86 ans. Les données de l'enquête nationale « EHPA 2015 » ont permis de décrire quelques caractéristiques de ces « jeunes » résidents.
En 2019, le prix médian en hébergement permanent d'une chambre individuelle en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (pour un échantillon de 6 751 EHPAD) s'élève à 2 004 euros par mois, soit 27 euros de plus (+1,39 %) que celui constaté en 2018 (pour 6 668 EHPAD).
Un tarif bien au-delà de celui le plus élevé recensé dans les départements de la Lozère, de l'Aveyron, de la Haute-Loire, de la Creuse, des Landes, de la Haute-Marne et du Gers. Par exemple, en Lozère, à l'Ehpad Nostr'Oustaou qui est le plus onéreux du département, une chambre seule par jour coûte 60,04 euros.
Quelle prise en charge de l'EHPAD par la mutuelle ? Les coûts facturés par un EHPAD ne bénéficient d'aucune prise en charge par la Sécurité sociale, ni par la mutuelle santé.
Les EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont des maisons de retraite médicalisées qui proposent un accueil en chambre. Les EHPAD s'adressent à des personnes généralement âgées de plus de 60 ans qui ont besoin d'aide et de soins au quotidien.
La raison en est que les inégalités salariales ou les inégalités de carrière se reportent sur la pension de retraite. Les femmes disposent donc souvent de moins de revenus que les hommes, une fois à la retraite.
Résumé En France, fin 2015, 728 000 personnes fréquentent un établissement d'hébergement pour personnes âgées ou y vivent, soit 10 % des personnes âgées de 75 ans ou plus et un tiers de celles âgées de 90 ans ou plus. Huit sur dix sont accueillies en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Des disparités selon le statut
Et, au sein du secteur public, les AMP/AES sont mieux payés, en moyenne, dans la fonction publique hospitalière que dans la fonction publique territoriale (41 042 euros dans la FPH contre 38 151 euros dans la FPT, devant la fonction d'Etat : 37 625 euros par an).
Le groupe Orpéa domine le classement à l'international avec une progression de +6.57% de nouveaux lits, Korian suit le rythme avec +5.16% de nouveaux lits et DomusVi progresse également avec +2% de nouveaux lits.
Le terme maison de retraite comprend l'ensemble des résidences pour personnes âgées, quelles soient médicalisées ou non. La principale différence entre une maison de retraite et un EHPAD se situe au niveau de la médicalisation.
En Haute-Normandie, les personnes âgées de 75 ans ou plus représentent 8,5 % de la population. Elles vivent dans leur très grande majorité chez elles, seulement une sur dix habite en institution.
Le médecin traitant ou le médecin de famille formule la demande d'entrée en maison retraite s'il le juge indispensable. Néanmoins, il est dans l'obligation d'en informer la famille et le patient. La valeur du certificat médical attestant la nécessité des soins et de l'accompagnement reste de la plus haute importance.
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
En France, en 2019, l' espérance de vie à la naissance est de 85,6 ans pour les femmes et de 79,7 ans pour les hommes.
La durée moyenne de séjour est calculée en excluant les hospitalisations inférieures à 24h programmées. Méthode de calcul : Durée moyenne de séjour (DMS) = nombre de journées d'hospitalisation dans l'année (pour une pathologie donnée) rapportée au nombre de séjours (pour cette pathologie).
Qui est concerné ? Pour être accueilli en Ehpad, il faut : avoir au moins 60 ans. et avoir besoin de soins et d'aide quotidiens pour effectuer les actes de la vie courante (par exemple, se lever, prendre les repas).
En effet, les personnes les plus âgées vivent plus fréquemment en établissement, et donc hors ménage (plus de 10 % après 85 ans) ou seules à leur domicile (46 % entre 85 et 95 ans). La part de ceux vivant en ménage avec d'autres personnes qu'un conjoint augmente également avec l'âge (au moins 10 % à partir de 90 ans).
Combien de personnes dépendantes ? Fin 2017, on comptait 1,3 million de personnes bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), réservée aux personnes de plus de 60 ans reconnues dépendantes (source : chiffres clés CNSA 2019).
La réduction d'impôt est de 25 % des dépenses supportées, dans une limite annuelle de 10 000 € par personne hébergée. La réduction d'impôt maximale est donc de 2 500 € par personne hébergée.
Pour payer la différence, les familles peuvent demander une "aide sociale à l'hébergement" (ASH). Mais le conseil départemental, avant de fixer sa participation, impose aux "obligés alimentaires", c'est-à-dire aux enfants et petits-enfants, de contribuer en fonction de leurs ressources.
L'APA permet de financer partiellement le tarif dépendance en Ehpad. Son montant peut varier de 30,46 euros à 1.742,35 euros selon les ressources et le degré de dépendance de la personne concernée. Quel cumul ? Il faut savoir que l'APA peut être cumulée avec les allocations logement de la CAF et l'ASH.