Par viagère, nous entendons la période active de la vie pendant laquelle l'homme produit ou fait des échanges. Cette forme de migration, développée particulièrement depuis le xixe siècle, est parfois assez importante aujourd'hui.
La migration intracontinentale, extracontinentale et l`exode rurale s`accentuent dans ce 21ème siècle. Les causes sont multiples et multiformes : Ces causes sont économiques, politiques, naturelles, éducationnelles, psychologiques, institutionnelles, volontaires, diplomatiques, d`affaire ou de réunion.
La sterne arctique détient incontestablement le record de la plus longue migration connue. Elle n'effectue pas moins de 70 000 km aller et retour. Elle quitte le soleil estival de l'Arctique pour cheminer vers l'autre bout du globe, c'est-à-dire vers l'Antarctique.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
En 2020, plus de 40 % des migrants internationaux dans le monde (115 millions) étaient nés en Asie, principalement en Inde (le plus grand pays d'origine), en Chine et dans d'autres pays d'Asie du Sud Est, tels que le Bangladesh, le Pakistan et l'Afghanistan.
Les principaux pays d'émigration sont l'Inde, le Mexique et la Russie. L'Asie est le continent d'où provient le plus grand nombre de migrants (106 millions, dont 17 millions d'Inde). 13 millions de Mexicains et 11 millions de Russe vivent en dehors de leurs pays.
La Corse (33 698 personnes) et la Bretagne (126 122 personnes) sont les régions qui comptent le moins d'immigrés.
C'est le cas par exemple du Japon, qui compte à la fois peu d'immigrés (seulement 1,7 % de la population en 2015) et peu d'émigrés (0,6 %).
D'après les données définitives du recensement de la popu- lation 2018, c'est en Île-de-France que la proportion d'immi- grés est la plus importante de France métropolitaine (19,8 % en 2018), le département de Seine-Saint-Denis, à plus de 30 % d'immigrés, dépassant largement cette moyenne régionale.
Enfin, le terme immigré a donné le nom immigration, désignant le processus d'installation d'une personne dans un pays étranger. Un « immigré » arrive dans un nouveau pays : il est donc un « émigré » pour son propre pays d'origine.
Le tourisme est une des composantes de la mobilité, mais non une migration au sens strict, il ne peut donc pas être intégré à l'ensemble des flux migratoires2.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail. En 2019, sur les 277 406 titres de séjours accordés, 90 502 ont été attribués au titre de l'immigration familiale ; 39 131 au titre de l'immigration économique ; 37 851 pour des raisons humanitaires.
Enfin, le profil type du migrant a changé. Il faut se détacher de l'image de l'homme, seul et pauvre, en situation de migration. Aujourd'hui, 48% de ces migrants sont des migrantes, sont des femmes, vers l'Europe elles sont majoritaires à se déplacer, elles sont aussi plus qualifiées et plus diplômées.
Homo sapiens a atteint l'Australie voilà 50 000 ans, la Sibérie (- 45 000 ans), puis l'Europe (- 43 000 ans) et enfin l'Amérique du Sud (- 15 000 ans). À mesure de leurs déplacements, les hommes modernes ont formé de nouveaux groupes isolés des autres.
Le déplacement pendulaire, aussi connu sous le nom de mobilité pendulaire ou migration pendulaire, correspond au phénomène de déplacement que des travailleurs réalisent quotidiennement pour rejoindre leur lieu de travail depuis leur lieu de vie le matin puis inversement le soir.
Voici quelques pays qui font tout pour les attirer : l'Italie, l'Espagne, la Croatie, la Géorgie, la Barbade, l'Équateur, la Colombie, le Panama, et le Costa Rica.
Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
Au moins 40% des personnes interrogées invoquent pour leur départ des raisons liées à la famille, à des problèmes personnels (mariages forcés, violences conjugales), le contexte de gouvernance. Environ 93% des migrants interrogés ont connu le danger durant leur voyage, mais repartiraient, même conscients des obstacles.
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2021. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2021, selon leur pays de naissance. 887.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2021, suivis de 1.151.000 immigrés originaires du Maroc.
Années 1900 à 1914 : veille de la Grande guerre
En 1911, les Italiens deviennent le premier groupe d'immigrants en France, dépassant les Belges : les Italiens constituent alors 36 % des immigrants en France et 1 % de la population totale.
La plus grande communauté vient d'Algérie. Elle représente 12,8% de la population immigrée, suivie par les Marocains (12%), les Portugais (10,1%), les Italiens (4,6%), les Tunisiens (4,4%), les Espagnols (4%) et les Turcs (4%). L'Insee estime que 52% des immigrés sont originaires des sept pays susmentionnés.
Les étrangers représentent moins de 2 % de la population en Roumanie, en Pologne, en Slovaquie et en Bulgarie.
Située aux portes de l'Europe et de l'Asie, au carrefour de turbulences migratoires, la Turquie est le pays du monde qui héberge le plus de réfugiés et de demandeurs d'asile : un peu plus de 4 millions fin 2021, soit 486 personnes pour 10 000 habitants.
La grande majorité de ces premières demandes d'asile ont été faites en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie, en Grèce ou en Autriche en 2020 et en 2021. C'est aussi l'Allemagne qui a rendu le plus décisions positives. La plupart de ces personnes viennent de Syrie (comme depuis 2013) ou d'Afghanistan.