Le trouble de la personnalité borderline, aussi appelé trouble de la personnalité limite (TPL) est souvent confondu avec la bipolarité. Pourtant, ce trouble psychologique touche entre 3.5 et 4% de la population en France.
Le trouble borderline peut entraîner l'apparition d'autres maladies psychiatriques comme la dépression, les troubles bipolaires ou les troubles anxieux généralisés. Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi.
Ces troubles spécifiques de la personnalité sont par exemple : paranoïaque, schizoïde, schizotypique, antisociale, borderline, histrionique, narcissique, évitante, et dépendante.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l'humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense. D'après Pierre Nantas, faute d'aide, beaucoup d'entre eux et elles finissent en hôpital psychiatrique ou en prison.
Pour beaucoup de spécialistes de la santé mentale, le TDI n'est qu'un “amalgame” de différentes pathologies (notamment de la schizophrénie, du syndrome de stress post-traumatique chronique ou encore du trouble de la personnalité borderline). D'autres praticiens considèrent que le TDI a une existence propre.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les facteurs environnementaux qui peuvent contribuer au développement du TPL chez les personnes vulnérables comprennent la séparation, la négligence, les mauvais traitements ou d'autres traumatismes de l'enfance.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Naît-on borderline ou le devient-on ? Pour le spécialiste, c'est un peu des deux : « Sans doute y a-t-il une origine génétique ou autre, mais cela reste à prouver. Ce qu'il y a de sûr c'est que l'adolescence est une phase critique, poursuit-il.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
La dysphorie de genre est une détresse cliniquement significative ou une altération fonctionnelle associée à une incongruence entre le sexe expérimenté/exprimé et le sexe attribué à la naissance.
Les «obstineux» compulsifs.
Diffusé sur Netflix, Split, le film de M. Night Shyamalan ne déroge pas à la règle. Mettant en scène une personne souffrant de troubles dissociatifs de l'identité (TDI), le thriller est accusé de véhiculer une mauvaise image de la maladie. Déjà en 2017, moment de sa sortie en salles, le film avait suscité la polémique.
Une confusion avec le trouble dissociatif de l'identité
Seulement, dans la majorité des cas de trouble dissociatif de l'identité, les voix viennent de l'intérieur, alors que chez les schizophrènes les voix qu'ils entendent proviennent de l'extérieur.
Personne qui a toute la confiance d'une autre et peut...
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Elle se sent constamment vide. Elle se met en colère de façon inappropriée et disproportionnée ou a des difficultés à contrôler sa colère. Elle a des pensées paranoïaques ou des symptômes dissociatifs sévères (sentiment d'irréalité ou de détachement par rapport à elle-même), déclenchés par le stress.