Un trouble de la conscience est diagnostiqué si les stimuli répétés ne suscitent pas ou peu de réaction de la part du patient. Si la stimulation déclenche des mouvements réflexes primitifs (p. ex., posture de décérébration ou décortication), le trouble de la conscience est certainement plus profond.
Dès lors, le problème que la conscience pose à la philosophie est d'expliquer cette représentation, c'est-à-dire comment la conscience peut, à partir de ses propres états internes, les seuls qui lui soient directement accessibles, se représenter une réalité en dehors d'elle.
Les principaux troubles de la conscience peuvent avoir chez les enfants et les adolescents des causes très diverses : Comme, par exemple, la fièvre, l'hypoglycémie (manque de sucre), les inflammations du cerveau et des méninges (méningite), les coups de chaleur, l'insolation, etc.
La conscience, propre de l'homme, peut aussi le faire sombrer dans la misère au point de le ramener au rang d'un objet victime de la nature, victime de sa propre conscience.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
La conscience produirait des illusions, parce que d'abord la vie est difficile bien souvent ; l'esprit s'ingénierait alors de manière individuelle ou collective (comme dans le cas des religions) à inventer certaines idées, ou certaines conceptions de la vie pour se faciliter l'existence.
La conscience amène l'être à un tel niveau de compréhension et de clairvoyance quant à lui-même et aux choses qui l'entourent qu'elle paraît bien faire obstacle au bonheur parce qu'elle montre combien rien n'est simple et nous perd dans les méandres de la pensée.
[...] La conscience nous impose l'obscurité et les problèmes du monde, alors que l'humain veut vivre en paix comme inconsciente de ce qu'il se passe ailleurs. La conscience est aussi une source de malheur par son aspect de privations et d'interdictions : elle nous empêche de laisser nos désirs se libérer.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
la conscience malheureuse : la négation du monde conduit à la conscience religieuse, qui se crée un maître transcendant, Dieu, toujours par peur de la mort, et en cela c'est encore une conscience servile. Cette conscience est malheureuse car elle est divisée entre un moi empirique et mortel, et un moi transcendant.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
De façon plus générale, de nombreux chercheurs ont proposé des localisations cérébrales de la conscience : aires visuelles du cortex, hippocampe, liaisons entre thalamus et cortex…
Elle est causée par une baisse de la pression artérielle ( hypotension orthostatique), lors d'un lever brutal, lors de la station debout prolongée, et elle est favorisée par la prise de certains médicaments : anti-hypertenseurs, vasodilatateurs, antidépresseurs... ou par la déshydratation.
Diagnostic. Un trouble de la conscience est diagnostiqué si les stimuli répétés ne suscitent pas ou peu de réaction de la part du patient. Si la stimulation déclenche des mouvements réflexes primitifs (p. ex., posture de décérébration ou décortication), le trouble de la conscience est certainement plus profond.
La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde. Néanmoins, avec la conscience apparaît la loi morale, et de multiples interdits vont peser sur mes actions : si j'agis consciemment, je deviens responsable de ce que je fais, et l'on peut me punir si j'agis mal.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
Cette conscience de soi l'homme l'acquiert de deux manières : Primo théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis, penchants du coeur humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se ...
L'homme est un être conscient de ce qui est, de ce qu'il est et de ce qu'il fait. Il a conscience de ce qui est, de son entourage, de la réalité sensible. Avec la conscience de soi, il a connaissance de son être, de son identité, c'est-à-dire de ce qu'il est lui-même.
Le mot conscience vient de cum scientia, c'est-à-dire avec science donc on peut définir la conscience comme une connaissance qui est d'abord de soi, du monde mais aussi du bien et du mal. La conscience est le propre de l'homme, c'est-à-dire que c'est ce qui le différencie de l'animal.
La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.
C'est une capacité d'introspection qui implique une connaissance de soi en termes de traits de personnalité, de compétences, de faiblesses, de motivations, de croyances et de désirs. Il y a différentes dimensions de la conscience de soi.
La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide.