Le trou dans la couche d'ozone est causé par des particules chimiques comme le chlore et le brome, en mouvement dans la stratosphère, créant des réactions catalytiques pendant l'hiver Antarctique.
Les causes de la destruction
C'est le cas par exemple de composés chlorés qui réagissent avec les rayons solaires et empêchent alors la formation d'ozone. Les gaz les plus dangereux pour la couche d'ozone sont les chlorofluorocarbures, des gaz qui ont été fortement utilisés à parti des années 1950.
Cette condition est la première cause de cécité dans le monde. Elle résulte d'une surexposition aux UV . Un amincissement de 10 % de la couche d'ozone devrait entraîner l'apparition de près de deux millions de nouveaux cas de cataracte par an à l'échelle de la planète.
La couche d'ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants.
Une pollution complexe à traiter
L'ozone se forme à partir des transformations chimiques des oxydes d'azote (NOx) et des composés organiques volatils (COV), principalement émis par le trafic routier et les activités industrielles.
L'équilibre naturel entre la production et la destruction d'ozone est perturbé par la libération excessive dans l'atmosphère de produits de synthèse provenant des activités humaines tels que les chlorofluorocarbures (CFC), les halons, les hydrochlorofluorocarbures, le bromure de méthyle, le tétrachlorure de carbone, ...
Rôle de la couche d'ozone
Celle-ci agit comme un filtre invisible qui protège toutes les formes de vie contre une surexposition aux rayons UV nocifs du Soleil. La plus grande partie du rayonnement UV est absorbée par l'ozone et ne peut ainsi atteindre la surface de la Terre.
Néanmoins, les spécialistes considèrent que l'ozone se reconstitue à un rythme de 1 à 3% par décennie et que, d'ici 2030, les dégâts causés par l'espèce humaine depuis les années 1980 pourraient avoir disparu dans l'hémisphère Nord, d'ici 2060 à 2070 dans l'hémisphère Sud.
C'est la combustion du gaz, du charbon, du pétrole qui entraîne l'augmentation de la température. Ces gaz, comme le CO2 issu des fumées des voitures, captent l'énergie du Soleil. Cette énergie se transforme en chaleur qui réchauffe l'atmosphère, puis l'atmosphère réchauffe les océans.
La couche d'ozone est la partie de l'atmosphère située entre vingt et cinquante kilomètres d'altitude (stratosphère). La concentration en ozone y est de l'ordre de dix parties par million. L'ozone de la stratosphère absorbe la plupart des rayons ultraviolets dommageables (rayons UV-B) sur le plan biologique.
La couche d'ozone et l'ozone troposphérique n'ont pas le même rôle sur l'environnement et le climat. Un pic d'ozone en troposphère peut être très dangereux pour les organismes vivants, et le gaz a un pouvoir de réchauffement à l'échelle mondiale.
L'existence de la couche d'ozone a été démontrée en 1913 par les physiciens français Henri Buisson et Charles Fabry grâce à leur interféromètre optique. Cet ozone est produit par l'action des UV, du rayonnement solaire, sur les molécules de dioxygène à haute altitude.
De façon naturelle, l'ozone se détruit à haute altitude ; un équilibre entre formation et destruction se forme alors. Cependant, l'utilisation des CFC et HCFC perturbe cet équilibre. Ces gaz détruisent la couche d'ozone et diminue son épaisseur jusqu'à former des trous.
Selon le communiqué, la couche d'ozone devrait se régénérer complètement d'ici 2030 dans l'hémisphère nord, dans les années 2050 dans l'hémisphère sud et en 2060 dans les régions polaires… Si les efforts se poursuivent.
En cas d'épisode de pollution, il faut prioritairement réduire les émissions d'oxydes d'azote, émis principalement par les véhicules automobiles et les émissions de composés organiques volatils, qui proviennent de l'industrie, des usages domestiques et des transports.
Une brève exposition peut causer, entre autres, une irritation des yeux, des voies nasales et de la gorge, une toux et des maux de tête. Une exposition à une forte concentration peut causer une diminution des fonctions pulmonaires. L'ozone est fortement relié à l'asthme et peut en aggraver les symptômes.
Le trafic automobile est le principal responsable de l'émission de composés chimiques qui sont à la base de la formation d'ozone. Les épisodes d'ozone sont caractérisés par des concentrations plus élevées dans les campagnes que dans les villes.
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère.
L'ozone des basses couches de l'atmosphère est un gaz extrêmement irritant et incolore qui se forme juste au-dessus de la surface de la terre. L'ozone troposphérique est formé par une réaction chimique impliquant le dioxyde d'azote avec l'oxygène de l'air.
En plus d'être un polluant, l'ozone a des propriétés radiatives qui lui confèrent un rôle de gaz à effet de serre en troposphère. D'après le Giec, l'ozone troposphérique aurait un forçage radiatif de 0,35 W/m2 en moyenne (compris dans un intervalle de 0,25 à 0,65 W/m2).
La couche d'ozone a un rôle primordial, car elle absorbe les rayons ultraviolets, essentiellement les rayons UV-B nocifs à toute forme de vie animale et végétale. En empêchant les rayons UV d'atteindre le sol, l'ozone protège ainsi tous les êtres vivants présents à la surface de la Terre.
En effet, l'ozone se forme lorsque le dioxyde d'azote et l'oxygène se rencontrent. Ces dioxydes d'azote sont le résultat de la fusion entre deux types de polluants produits par les activités humaines : le monoxyde d'azote et les composés organiques volatils, produits par le transport routier et l'industrie.