La sécurité sociale française est aujourd'hui, on le sait, confrontée à un grave problème de déficits structurels touchant, au premier chef, ses branches Maladie et Vieillesse.
L'un des plus grands problèmes en matière de sécurité sociale aujourd'hui est que plus de la moitié de la population mondiale (à savoir, des travailleurs et des personnes à leur charge) n'a accès à aucune forme de protection sociale et ne bénéficie par consé- quent ni d'un système de sécurité sociale financé par des ...
Concrètement, on peut classer les événements suivants parmi les risques sociaux : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, accident du travail, maladie professionnelle, décès, charges de famille et chômage.
Quelle couverture pour quels risques majeurs ? La protection sociale vise à couvrir quatre risques majeurs : la maladie ; la pauvreté associée à l'inactivité pour cause de vieillesse ; la perte de revenus et la mobilité descendante liées au chômage ; les difficultés suscitées par la natalité et l'éducation des enfants.
Le déficit est en partie dû à des causes durables, indépendantes du système de protection sociale lui-même. Ces causes sont présentes dans les pays ayant des systèmes de protection sociale différents. L'organisation de la protection sociale elle- même est facteur de déficit.
Les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques de prise en charge : assurance sociale, assistance ou protection universelle.
Aujourd'hui, le défi consiste à faire face à des dépenses extrêmement dynamiques dans un contexte financier de plus en plus contraint : le niveau des prélèvements obligatoires a atteint un niveau très élevé dans notre pays et les marges de manoeuvre permises à une économie partie prenante à la mondialisation restent ...
La protection sociale est organisée selon quatre niveaux : La Sécurité sociale fournit la couverture de base des risques "maladie/maternité/invalidité/décès", "accidents du travail/maladies professionnelles", "vieillesse" et "famille".
Vieillesse : 139,6 milliards d'euros, Famille : 35,9 milliards d'euros, Autonomie : 29,8 milliards d'euros, Accidents du travail / maladies professionnelles (AT-MP) : 9,8 milliards d'euros.
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
La Sécurité sociale a en effet été créée en 1945 pour prendre en charge collectivement au niveau de la Nation certains risques courants. Celle-ci prend aujourd'hui en charge les risques maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail/maladie professionnelle, vieillesse et les charges de famille.
5) : « les nouveaux risques sociaux sont perçus comme les situations dans lesquelles les individus perçoivent des pertes de bien-être et qui résultent des transformations socio-économiques qui ont accompagné l'émergence des sociétés post- industrielles » (1).
La Sécurité Sociale est un service public qui assure la protection des citoyens français contre différents risques sociaux comme la maladie ou la vieillesse. Ce service leur permet de faire face à une diminution de leurs revenus ou à une augmentation de leurs dépenses de santé.
La sécurité sociale est la protection que la société assure aux individus et aux ménages pour leur permettre d'accéder aux soins de santé et leur garantir une sécurité de revenu, notamment dans les circonstances suivantes : vieillesse, chômage, maladie, invalidité, accident du travail, maternité, disparition d'un ...
les allocations familiales (branche famille) ; l'Assurance retraite (branche retraite) ; l'Urssaf (branche recouvrement) ; l'Assurance Maladie (branches maladie et accidents du travail - maladies professionnelles).
Le régime général de sécurité sociale est financé à environ 80 % par des cotisations et contributions assises sur les rémunérations (voir le tableau détaillé des taux). Les cotisations sont calculées à partir de taux fixés à l'échelon national et sont à la charge pour partie de l'employeur, et pour partie du salarié.
En France, la protection sociale est fondée sur deux grands principes d'actions : la solidarité professionnelle et la solidarité nationale. De par son niveau d'intervention, la Sécurité sociale est le cœur de la protection sociale française.
La plupart des dépenses de protection sociale sont financées par les prélèvements obligatoires. Les impôts permettent de payer les dépenses inscrites aux budgets de l'État ou des collectivités territoriales. Les cotisations sociales patronales et salariales permettent de financer les dépenses de la Sécurité sociale.
l'indexation des pensions sur les prix ; l'allongement de la durée de cotisations ouvrant droit à une retraite, de 37,5 à 40 annuités ; la modification du calcul du montant de la pension. En outre est créé le Fonds de solidarité vieillesse, financé par la contribution sociale généralisée.
1. Situations couvertes : maladie, accidents du travail, maternité (famille), vieillesse, chômage. On peut ajouter logement et pauvreté-exclusion.
Il existe 2 types de mécanismes : ➢ les prestations de services sociaux qui désignent l'accès à des services à prix réduit, voire gratuitement, comme la prise en charge dans les hôpitaux publics, ➢ et les prestations sociales que les organismes de protection sociale versent directement aux individus.
Notre système de protection sociale a été bâti de la façon suivante : les organismes de protection sociale prélèvent sur les revenus des personnes qui travaillent et de leurs employeurs des cotisations sociales qui permettent ensuite aux individus de percevoir des revenus sociaux lorsqu'un risque social se réalise.
L'évolution des prestations vers une universalité plus marquée a justifié une participation accrue de ressources publiques (État et collectivités territoriales) au financement de la protection sociale, voire la création de contributions nouvelles (CSG, CRDS, contribution de solidarité pour l'autonomie des personnes ...
Le droit social est un terme qui regroupe l'ensemble des règles régissant les relations individuelles et collectives de travail : droit du travail, droit de la Sécurité sociale et de la mutualité et droit de l'action sociale de l'État.