A l'époque des grandes découvertes, des aspirations nouvelles apparaissent sur le plan religieux. L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Les principes de l'humanisme. Les humanistes ont plusieurs principes : d'abord, ils mettent l'homme au centre du monde et en donnent une image positive. Ils insistent sur l'importance de l'éducation. Ils critiquent la façon dont la religion est enseignée et en proposent une pratique plus personnelle.
les humanistes souhaitent un retour aux sources de l'Église (texte originel des Évangiles). ➜ L'Église a du mal à se réformer. La rupture : Martin Luther se voit excommunié pour hérésie en 1520 après sa critique du pape (95 thèses, 1517).
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Les philosophes disent que l'humanisme est une philosophie de l'homme dont les valeurs humaines sont au-dessus de tout. L'homme représente la valeur suprême et encore une fin, nullement un moyen.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
On peut également citer les écrivains français François Rabelais (Gargantua, 1534), Clément Marot et Michel de Montaigne (Les Essais, 1580) les poètes Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay, le philosophe anglais Thomas More (L'Utopie, 1516), le penseur italien Machiavel (Le Prince, 1532).
Ces valeurs humaines sont nombreuses. Elles comprennent le respect, l'acceptation, la reconnaissance, la considération, l'écoute, l'ouverture, la coopération, le civisme, l'honnêteté, l'action juste, le partage, l'entraide, la solidarité la fraternité et l'empathie envers d'autres humains.
Le terme signifie « instruit, cultivé » et désigne donc des intellectuels : des lettrés, savants. Les humanistes veulent rompre avec le Moyen-Âge considéré comme une période de ténèbres et reviennent aux textes de l'Antiquité grecque et latine.
Cette situation a des conséquences : l'invention du purgatoire, une augmentation des dévotions (prières, dons aux églises et aux monastères…), de l'achat des indulgences (pour la rémission des péchés) et des pèlerinages. Dans ce contexte, les dons faits à l'Église catholique se multiplient.
En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
Surnommé "prince de l'humanisme", Érasme est l'un des penseurs les plus influents de la Renaissance. Il incarne la soif de connaissance, le pacifisme et l'amour des lettres. Voici ce qu'il faut savoir sur le "précepteur de l'Europe". comme cette publicité !
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Pétrarque (1304 - 1374) - Le premier humaniste - Herodote.net.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
L'Humanisme est un mouvement littéraire du XVIe siècle faisant partie de l'essor culturel de la Renaissance. Venant d'Italie et se propageant à toute l'Europe, l'Humanisme vise à redécouvrir les textes de l'Antiquité, et à promouvoir la tolérance, la liberté et l'amour de l'humanité.
Une nouvelle vision de l'Homme
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.
“Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l'homme, le respect des autres êtres avant l'amour-propre.” De Claude Lévi-Strauss / L'Origine des manières de table. “Un humaniste, c'est quelqu'un qui n'aime pas vraiment les animaux.”