Le 3 septembre 1791, la Constitution française écrite par les députés de l'Assemblée constituante institue une monarchie constitutionnelle. Ce nouveau régime politique limite les pouvoirs du roi, dont la souveraineté est transférée à la nation. Ce dernier se voit contraint d'accepter officiellement la Constitution.
Durant la période révolutionnaire, de 1789 à 1792, la France connaît de profonds bouleversements avec la fin de la monarchie et l'exécution du roi Louis XVI. La Ire République est mise en place en 1792 et dure jusqu'en 1799, au moment où Napoléon Bonaparte prend le pouvoir et met en place le Ier Empire.
Le Consulat et l'Empire
La République est sauvée mais le régime reste fragile. Dans ce contexte, le 9 novembre 1799 (18 brumaire selon le calendrier révolutionnaire), Bonaparte s'empare du pouvoir par un coup d'État. Il instaure un régime autoritaire, le Consulat, dans lequel il concentre l'essentiel des pouvoirs.
Par le coup d'État des 9 et 10 novembre 1799 (18 et 19 Brumaire an VIII selon le calendrier révolutionnaire), Napoléon Bonaparte renverse le Directoire et établit un nouveau régime dans lequel il exerce un pouvoir dictatorial : le Consulat. On peut à ce moment considérer que la Révolution française est terminée.
Confronté à de graves difficultés économiques, le régime tombe le 18 brumaire 1799 (9 novembre 1799) suite au coup d'État d'un général brillant et ambitieux : Napoléon Bonaparte.
Ces régimes peuvent être aussi bien des démocraties (République islamique), des oligarchie (Gouvernement de l'Église catholique) ou autocratie (Califat).
Entre 1789 et 1815, la France contribue à modifier durablement l'histoire de l'ensemble du continent européen. Durant la Révolution et l'Empire, les idées révolutionnaires se diffusent. Dans les territoires conquis par la France, des constitutions sont adoptées, la féodalité est abolie.
La France de 1815 à 1914 (4 à 5 heures)
– Repères chronologiques : la monarchie constitutionnelle en France (1815-1848); les révolutions de 1830 ; les révolutions de 1848 ; la Seconde République (1848-1852) ; le Second Empire (1852-1870) ; proclamation de la République (4 septembre 1870) ; l'Affaire Dreyfus (1898).
Louis XVIII est roi de 1815 à 1824, puis Charles X (1824 - 1830) tente de rétablir la monarchie absolue. Il est renversé en 1830 et Louis-Philippe Ier prend le pouvoir. Il met en place une monarchie parlementaire.
Fils du dauphin Louis-Ferdinand de France et de Marie-Josèphe de Saxe, il succède à ses deux frères, Louis XVI et Louis XVIII, sur le trône de France. Il monte sur le trône en 1824 sous le nom de Charles X, et tente d'incarner la continuité de la monarchie, plus de trente ans après la Révolution française.
La France du 18 e siècle vit sous un système politique que l'on appelle monarchie absolue. Dans ce régime politique, un monarque (un roi ou une reine) possède tous les pouvoirs. On a donné le nom d'Ancien Régime à cette organisation politique en France.
Contexte historique. Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l'abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789.
La France, occupée par les puissances étrangères et épuisée par vingt années de guerre, connaît une restauration monarchique au travers de la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814, octroyée par Louis XVIII.
La politique en France s'exerce aujourd'hui dans le cadre d'un régime semi-présidentiel, déterminé par la Constitution de la Cinquième République.
En 1799, Napoléon Bonaparte est devenu depuis 1799 le Premier Consul, peu à peu il va concentrer en ses mains tous les pouvoirs et instaurer un Empire jusqu'en 1815. Il va mener un régime personnel qui dans un premier temps sera une réussite : il transforme l'organisation de l'Europe par ses conquêtes.
Louis-Napoléon Bonaparte est d'abord président de la République puis, la dignité impériale et héréditaire étant rétablie en novembre 1852, il devient l'empereur Napoléon III. Le Second Empire s'achève peu après la défaite de Sedan contre la Prusse le 2 septembre 1870.
Le 14 janvier 1852, Louis-Napoléon Bonaparte devint « prince-président » pour dix ans avec presque tous les pouvoirs. Le 2 décembre 1852, l'Empire héréditaire fut officiellement « rétabli » et le chef de l'État prit le titre de Napoléon III. Il le conserva jusqu'au 4 septembre 1870.
Dans les campagnes, les paysans craignent un complot de la noblesse et détruisent des châteaux : c'est la Grande Peur. Pour ramener le calme, la noblesse, le clergé, les villes et les provinces renoncent à leurs privilèges dans la nuit du 4 août 1789. Juridiquement, c'est la fin de l'Ancien Régime.
Les « Cent jours » désignent la dernière période du règne de Napoléon Ier, de son retour de l'île d'Elbe et son entrée dans Paris le 20 mars 1815 à sa seconde abdication, suite à la défaite de Waterloo, le 22 juin 1815.
Cette période voit le rétablissement du contrôle de l'administration et de l'armée par Napoléon, la modification de la Constitution avec l'Acte additionnel, et la reprise de la guerre contre les Alliés (Septième Coalition) qui s'achève par la défaite française à la bataille de Waterloo, et l'abdication de l'empereur.
Formes pures ou parfaites : monarchie, aristocratie et démocratie ; Formes impures ou corrompues : respectivement dégénérées des formes parfaites : tyrannie, oligarchie et démagogie.
De Gaulle devint président du Conseil en juin 1958 , obtint les pleins pouvoirs et fut chargé de rédiger une Constitution qui fut celle de la Cinquième République. Il fut élu président de la République en décembre de la même année.