C'est pourquoi les Muses vont s'identifier à des genres littéraires ou artistiques précis dont elles deviennent les patronnes : Calliope, Muse de l'éloquence et de l'épopée, Clio, Muse de l'histoire, Erato, Muse de la poésie lyrique et chorale, Euterpe, Muse de la danse et de la poésie amoureuse, Melpomène, Muse de la ...
C'est la protectrice des poètes qui la citent souvent dans leurs récits. Elle est la mère du poète Orphée et l'épouse d'Apollon avec qui elle eut un fils Hymenaos le dieu du mariage et du chant nuptial.
C'est le grand philosophe Platon (vers – 400 av J-C) qui attribue à ces neuf Muses le rôle de médiatrices entre les Dieux et le poète, l'artiste, ou tout autre créateur intellectuel.
Dans la mythologie grecque, Linos (en grec ancien Λίνος) est le fils d'une Muse, généralement Calliope. Joueur de lyre hors pair, il est tué par son élève et oncle Héraclès.
Inspiratrice d'un artiste, d'un écrivain.
Les neuf muses sont les filles de Zeus et de Mnémosyne (titanide déesse de la mémoire) et sont devenues de belles sources d'inspiration pour tous les arts. Les Muses amusaient les Dieux sur le Mont Olympe, entourées du dieu Apollon avec sa lyre.
Dans la mythologie grecque, Terpsichore (en grec ancien Τερψιχόρα / Terpsichóra, de τέρπεω / térpeô, « apprécier » et χoρός / khorós, « la danse ») est la Muse de la Danse. C'est une jeune fille, vive, enjouée, couronnée de guirlandes, et tenant une lyre au son de laquelle elle dirige en cadence tous ses pas.
La phrase suivante permet de se rappeler les neuf sœurs, dans l'ordre « Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpsichore, Érato, Polymnie, Uranie, Calliope » : « Clame Eugénie ta mélodie, terrible et polonaise, uphonie calculée ! »
muse (n.f.) 2. inspiratrice d'un artiste et spécialement d'un poète ; conseillère, inspiratrice d'un homme d'une certaine importance sociale, d'un artiste.
Clio : la muse de l'histoire, elle est couronnée de laurier et porte une trompette et un Volumen (sorte de papyrus pour l'écriture).
Déesse guerrière de la sagesse, Athéna (Minerve) combat pour maintenir l'ordre et les lois. Par la suite elle jouera le rôle de protectrice des sciences et des arts.
Dans la mythologie grecque, Mélété (en grec ancien Μελέτη / Melétê) était l'une des trois Muses d'origine (béotiennes), filles de Mnémosyne, même si elles furent plus tard neuf. Ses sœurs étaient Aédé et Mnémé.
Simonetta Vespucci (1453-1476)
La première muse connue a vécu au début de la Renaissance, période artistique où l'on découvre la représentation artistique individuelle.
Ces neuf déesses vivent sur les hauteurs de la Grèce, le mont Parnasse ou le mont Hélicon. Le mont Parnasse était consacré à la fois au dieu Apollon et aux neuf Muses. Le mont Hélicon abritait un sanctuaire, le Muséion (mouseîon) qui a donné notre actuel mot musée (après un passage chez les romains : museum).
Dans la mythologie grecque, Clio (en grec ancien « célébrer, chanter »), fille de Zeus et de Mnémosyne (déesse de la mémoire), est la Muse de l'Histoire. On la représente avec une clepsydre, horloge à eau qui représente le temps passé, afin de montrer que l'Histoire embrasse tous les lieux et tous les temps.
Étymologie. (Nom 1) Antonomase de Muse, du latin Musa , venant du grec ancien Μοῦσα , Moûsa, du latin mos , moris (« mœurs, ce qu'il convient de faire »).
Dans la mythologie grecque, Polymnie ou Polhymnie (en grec ancien Πολυμνία / Polymnía ou Πολύμνια / Polymnia) est la Muse de la Rhétorique, donc de l'éloquence. On lui prêtait la faculté d'inspirer les aèdes et auteurs des poèmes et des récits les plus admirables.
Allégorie de la Médecine.
Dans la mythologie grecque, Céphale (en grec ancien Κέφαλος / Képhalos) est le fils d'Hermès, soit par Hersé soit par Créuse.
Voilà pourquoi Mnémosyne est si souvent considérée comme la mère des Muses (Pindare, Péan ; Platon, Euthydème, 275c, Théètète, 191d ; Plutarque, De l'éducation des enfants, Moralia). Déjà, dans l'Iliade, les Muses sont mises en rapport avec la mémoire, ce qui prouve l'antiquité de la croyance.
Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière.
1Mnémosyne dans la Théogonie d'Hésiode (v. 76-79 et 135-136) est une Titanide, fille de Gaïa (Terre) et d'Ouranos (Ciel)1, personnification de la Mnémé (Mémoire) et mère des Muses : 2 Hésiode, Théogonie, v.
− MYTH. GR. et ROM. Divinité féminine secondaire personnifiant les forces vives de la nature, qui hantait les eaux, les bois et les montagnes, et qui est représentée sous la forme d'une gracieuse jeune fille.