Elle permet au glucose (sucre) d'entrer dans les cellules du corps. Celles-ci utiliseront le glucose comme source d'énergie ou le mettront en réserve dans le foie et les muscles pour une utilisation future. Chez les personnes qui ne vivent pas avec le diabète, l'insuline est sécrétée de façon continue.
l'insuline injectée fait monter le teneur en glycogène du foie ;le glucagon déclenche le déstockage du glycogène. Des récepteurs présents sur les membranes des cellules cibles permettent à l'insuline d'agir sur beaucoup de types de cellules d'organes effecteurs de la glycémie (foie, muscle, tissu adipeux).
Le rôle de l'insuline est de faire entrer le glucose sanguin dans les cellules afin de leur fournir de l'énergie et ainsi rééquilibrer la glycémie. Dans les cas de diabète de type 1, il n'y a pas de sécrétion d'insuline par le pancréas. L'insuline demeure donc le traitement obligatoire.
Les insulines diminuent la glycémie par une double action : - en stimulant la captation périphérique du glucose, en particulier par le muscle squelettique et par le tissu adipeux. - en inhibant la production hépatique du glucose.
Sous l'action de l'insuline, le foie peut stocker le glucose en excès puis le libérer progressivement entre les repas. Ainsi, le foie d'une personne sans DT1 joue un rôle crucial dans la régulation et la stabilité de la glycémie.
Le diabète de type 1 survient lorsque le pancréas ne fabrique plus assez d' insuline . Cette baisse (puis arrêt de production de l'insuline) est due à une réaction anormale du système immunitaire , qui détruit les cellules pancréatiques en charge de la production d'insuline.
Les effets toxiques de l'insuline sont liés au fait que l'administration de cette hormone entraîne une hypoglycémie profonde et prolongée, conduisant à un coma hypoglycémique provoquant des dommages neurologiques irréversibles pouvant être mortels, si la victime ne reçoit pas des soins intensifs.
Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent prendre de l'insuline, car leur organisme n'en produit pas. Le diabète de type 2, autrefois appelé diabète de l'adulte ou diabète non insulinodépendant, est la forme la plus commune de la maladie.
Les valeurs usuelles sont comprises entre 2 et 20 µUI/mL à jeun (14 à 140 pmol/L). Trente à soixante minutes après la prise de 100 g de glucose par voie orale, l'insulinémie est comprise entre 60 et 120 mUI/L.
Glucagon : Hormone sécrétée par les îlots de Langerhans qui a un rôle antagoniste à celui de l'insuline. Le glucagon est une hormone hyperglycémiante, c'est-à-dire qu'elle fait monter la glycémie. L'action du glucagon est visible sur ce graphique qui montre la glycémie en fonction du temps.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.
L'insuline en injection est utilisée comme traitement du diabète pour les diabétiques de type 1 insulino-dépendants et les diabétiques de type 2 insulino-requérants. C'est ce qu'on appelle l'insulinothérapie.
Comment savoir quand l'insulinothérapie est nécessaire ? La Haute Autorité de Santé a des recommandations assez claires : si un patient prend déjà deux ou trois médicaments et que son hémoglobine glyquée (HbA1c) dépasse la valeur cible de plus de 1%, il faut passer à l'insuline.
Le pancréas contient de nombreux types de cellules, y compris des cellules bêta et alpha. Ces cellules produisent différentes hormones qui contrôlent la concentration de glucose (sucre) dans notre sang.
Trop de sucre tue le foie
Le syndrome du «foie gras», autrement dit l'accumulation de graisse dans les cellules du foie, toucherait ainsi 30 à 50 % des adultes aux Etats-Unis. Ces malades présentent les mêmes lésions du foie que dans l'hépatite alcoolique - alors qu'ils boivent peu ou pas du tout d'alcool.
Le Liraglutide 3 mg favorise la perte de poids essentiellement en modifiant le comportement alimentaire sans stimuler la dépense énergétique (10).
L'eau. Maintenir une bonne hydratation grâce à l'eau peut vous aider à contrôler le taux de glycémie dans le sang, d'après une étude citée par Best Health Mag (Source 1).
Mieux vaut privilégier des fruits peu sucrés et riches en fibres (les fibres ralentissant l'absorption des sucres) : poires, pommes, pêches, oranges, agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, cassis...).
Les diabétiques peuvent en abuser : le citron leur sera d'une aide précieuse. Il est d'abord très riche en vitamine C. Par ailleurs, il a une action antifatigue grâce aux flavonoïdes (substances antioxydantes). Il permet aussi de réduire l'indice glycémique.
Le rein fait partie des cibles privilégiées des complications liées au diabète. En effet, l''élévation du taux de sucre dans le sang, ou « hyperglycémie », altère le fonctionnement des petits vaisseaux sanguins et le fonctionnement du rein.
« Le fait d'avoir un tour de taille élevé n'est pas une maladie en soi mais il est associé à d'autres anomalies, comme un excès de triglycérides, un faible taux de bon cholestérol, une tension artérielle et une glycémie qui commencent à augmenter.
Cela implique que le glucose dans le sang ne peut pas être synthétisé par les cellules - en raison d'un manque d'insuline ou d'une résistance à l'insuline. Le corps ne peut donc pas métaboliser la nourriture que l'on mange en énergie. Ce manque d'énergie entraîne alors une augmentation de la faim.
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
Le traitement par insuline est associé à deux effets secondaires importants et fréquents : l'hypoglycémie et la prise de poids. La prise de poids est en contradiction avec l'effet central de l'insuline qui résulte en une diminution de la prise alimentaire, comme la leptine.