Les lymphocytes B sont un constituant majeur du système immunitaire. Cellules clefs de la réponse immunitaire humorale, ils sont à l'origine de la production des anticorps, molécules d'immunoglobulines réparties en cinq classes chez l'homme.
Les lymphocytes T sont à l'origine de l'immunité à médiation cellulaire. Les lymphocytes B, qui se différencient dans la moelle osseuse, sont à l'origine de l'immunité à médiation humorale.
Les lymphocytes B sécrètent des anticorps, des molécules capables de reconnaître spécifiquement un antigène, alors que les lymphocytes T détruisent directement les cellules contaminées. Cependant, il arrive très souvent que les lymphocytes T et B collaborent ensemble dans la défense immunitaire de l'organisme.
Les lymphocytes B sont des lymphocytes fabriqués dans le foie du fœtus puis dans la moelle osseuse après la naissance ; ils jouent un grand rôle dans l'immunité humorale, par opposition à l'immunité cellulaire induite par les lymphocytes T.
Les lymphocytes T cytotoxiques (CTL) sont des cellules tueuses essentielles dans la réponse immunitaire contre les virus et les cancers. Des chercheurs viennent de mettre en lumière un nouveau mécanisme d'attaque, appelé particules d'attaques supramoléculaires (SMAPs), qu'elles déploient contre leur cible.
La génération de lymphocytes B débute dans le foie fœtal qui est par la suite, graduellement remplacé par la moelle osseuse, organe qui finira par être le lieu principal de production de cette cellule.
Les lymphocytes B (LB) ou cellule B, dont la lettre « B » provient de la « Bourse de Fabrice » (organe d'oiseaux dans lequel les LB arrivent à maturité), arrivent à maturité, chez l'Homme, dans la moelle osseuse.
« B » est l'abréviation de « bourse de Fabricius », un organe des oiseaux dans lequel les cellules B sont produites et arrivent à maturité, et non celle de la moelle osseuse (en anglais : bone marrow) dans laquelle les cellules B sont produites chez tous les autres vertébrés, notamment chez l'humain.
Les légumes à feuilles vertes et notamment les épinards (riches en vitamine A qui stimule la prolifération des globules blancs et la production d'anticorps par les lymphocytes), ainsi que toutes les variétés de choux, riches en vitamines B9 et C, qui participent respectivement au bon fonctionnement de nos défenses ...
Les lymphocytes B (développés dans la bourse de Fabricius chez les oiseaux, d'où le B) sont responsables de la production des anticorps, ou immunité humorale. Les lymphocytes T (maturés dans le thymus, d'où le T) sont quant à eux impliqués dans l'immunité à médiation cellulaire.
Le récepteur des lymphocytes B (aussi appelé BCR, pour B-cell receptor) est une protéine transmembranaire réceptrice localisée à la surface de la membrane plasmique des lymphocytes B.
Il existe 2 principaux types de lymphocytes T, les CD4 et les CD8 cytotoxiques (avec d'autres variantes, comme notamment les lymphocytes T NK « Natural Killer », par exemple).
Anticorps. Les anticorps, aussi appelés immunoglobulines, sont des protéines fabriquées par les lymphocytes B qui se sont transformées en plasmocytes.
Le thymus est une glande située dans la partie supérieure du thorax, juste derrière le sternum et entre les poumons. Le thymus fait partie du système endocrinien et du système lymphatique.
La maturation ultérieure des cellules B dépend de la présence de l'antigène spécifique du récepteur du lymphocyte B. Cette maturation a lieu dans les organes lymphoïdes secondaires.
Parmi ces lymphocytes B mémoires, on trouve de nombreuses sous-populations caractérisées par le type d'Ig synthétisée (IgA, IgE, IgG ou IgM) et le niveau d'expression de molécules de surface (CD27 notamment, mais aussi FCRL4).
une infection virale (grippe, par exemple) : la lymphopénie disparaîtra au décours, c'est-à-dire à l'issue de l'infection ; une infection par le VIH, ou sida : le virus détruit un sous-type de lymphocytes T, les CD4.
Produites par certains globules blancs (plasmocytes), dans la peau, le système digestif, les amygdales (ou tonsilles) et le tractus respiratoire. Elles sont reliées à deux types de globules blancs (les mastocytes et les granulocytes basophiles) par une sorte de tige.
La leucocytose, une augmentation du nombre de globules blancs à plus de 11 000 cellules par microlitre de sang (11 × 10 9 par litre), est souvent due à la réponse normale de l'organisme pour combattre une infection, ou à certains médicaments tels que les corticoïdes.
Les lymphocytes T cd4 auxiliaires, ou T « helper », ou T4, sont spécialisés dans la sécrétion de cytokines (dont les interleukines), molécules leur permettant de coopérer avec d'autres cellules, qui sont chargées de l'élimination des antigènes.
Les lymphocytes élevés sont le signe d'une atteinte infectieuse, le plus souvent virale. Il peut s'agir d'une infection de la sphère ORL (mononucléose, angine), d'une bronchite ou toute autre atteinte infectieuse. Les lymphocytes peuvent également s'élever en cas de cancer ou de lymphome.
« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l'élimination des virus », précise Sophie Ugolini.
De nombreuses maladies peuvent diminuer le nombre de lymphocytes dans le sang, mais les infections virales (y compris le SIDA) et la malnutrition sont les causes les plus fréquentes. Les personnes atteintes peuvent n'avoir aucun symptôme, ou présentent de la fièvre associée à d'autres symptômes d'infection.
Le T de lymphocyte T vient de thymus, l'organe dans lequel s'effectue la maturation de ces globules. Les thymocytes, qui sont les précurseurs des lymphocytes T, naissent dans la moelle osseuse puis migrent vers le thymus.