« Les soins infirmiers consistent principalement à assister l'individu, malade ou bien portant, dans l'accomplissement des actes qui contribuent au maintien de la santé (ou à une mort paisible) et qu'il accomplirait par lui-même s'il avait assez de forces, de volonté ou de savoir.
Dans la conception de Virginia Henderson, une personne est « en santé » tant qu'elle peut satisfaire seule à ces (ses) besoins. Le problème de santé va atteindre cette indépendance et rendre la personne dépendante du professionnel. Le rôle de ce dernier consistera donc à agir (en soignant, aidant, suppléant, etc.)
Le Serment de Nightingale
Parfois considéré comme le premier code d'éthique, ce Serment a été prononcé plusieurs fois à l'occasion des graduations des infirmières et même après l'adoption, en 1950, du code officiel de déontologie de l'American Nursing Association (ANA).
1Dès 1859 les 4 grands concepts appliqués aux soins infirmiers, soins, personne, santé et environnement étaient présents dans les écrits de Florence Nightingale.
"Virginia Henderson pense que l'infirmière, pour assister la personne dans le maintien ou le recouvrement de sa santé, doit se "mettre dans la peau" de cette personne, afin de comprendre et d'être attentive à ses besoins."
Le Serment d'Hippocrate
Je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la Médecine. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans discrimination.
Traduction suggérée : Je prête solennellement serment devant Dieu et en présence de cette assemblée, de vivre dignement et d'exercer mon activité fidèlement. Je m'abstiendrai de tout ce qui est délétère et dangereux, et je ne consommerai ou administrerai sciemment aucun médicament dangereux.
Les Sages-Femmes qui le composent, comme toutes les Sages-Femmes, ont prêté un serment, qui est le suivant : "Au moment d'être admis(e) à exercer la Médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'Honneur et de la Probité.
Nos trois besoins psychologiques fondamentaux sont : Le besoin d'autonomie. Le besoin de compétence. Le besoin d'appartenance.
Ils incluent les éléments indispensables à la survie : respirer, boire, manger, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir. Plus généralement, on parle de besoins vitaux.
Les soins infirmiers englobent également la planification et la mise en œuvre des soins curatifs et de réadaptation et concernent les aspects physiques, mentaux et sociaux de la vie en ce qu'ils affectent la santé, la maladie, le handicap et la mort.
(Polycopié, Kapps, 2014). Virginia Henderson a donc conçu la théorie des besoins pour mettre l'accent sur l'importance d'augmenter l'indépendance du patient et pour se concentrer sur les besoins humains fondamentaux afin que les progrès après l'hospitalisation ne soient pas retardés.
Les 14 besoins fondamentaux
Le besoin de respirer : nécessité pour chaque individu, de disposer d'une oxygénation cellulaire satisfaisante. Le besoin de boire et de manger : nécessité pour chaque individu, d'entretenir son métabolisme afin de produire de l'énergie, de construire, maintenir et réparer les tissus.
Les soins infirmiers comprennent la promotion de la santé, la prévention des maladies, les soins aux personnes malades, handicapées ou en fin de vie.
À son entrée en fonction, l'avocat prête serment en ces termes : "Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité". Ce serment engage l'avocat à respecter les principes essentiels de la profession.
«Je m'engage solennellement devant Dieu et en présence de cette assemblée, à mener une vie intègre et à remplir fidèlement les devoirs de ma profession. Je m'abstiendrai de toute pratique délictueuse ou malfaisante. Je ne prendrai ou n'administrerai volontairement aucun remède dangereux.
Serment moderne
D'exercer, dans l'intérêt de la santé publique, ma profession avec conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur, mais aussi les règles de l'honneur, de la probité et du désintéressement ; De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa dignité humaine.
« Primum non necere » fut proposé par Hippocrate dans son traité des épidémies. Ce « D'abord ne pas nuire » peut sembler une évidence, mais comme tout remède comporte des effets secondaires, aucun soin n'est inoffensif.
Dès lors qu'il a accepté de répondre à une demande, le masseur-kinésithérapeute s'engage personnellement à assurer au patient des soins consciencieux, attentifs et fondés sur les données acquises de la science.
Aussi appelée Serment du médecin, la déclaration de Genève est une annexe du Code de déontologie médicale. Elle a été adoptée par l'assemblée générale de l'Association médicale mondiale en 1948.
Le besoin d'être propre est perturbé car comme dans le besoin de se vêtir, la patiente a des difficultés à retirer ses vêtements et demande donc une aide partielle lors de sa toilette. Il faut laver ses jambes au lit et ensuite lui remettre les bas de contention et faire son dos lorsqu'elle est dans la salle de bain.
Professionnel de santé chargé des soins aux personnes malades, de leur surveillance et de l'administration des traitements prescrits par le médecin. L'infirmier exerce son activité au sein d'un établissement de soin ou en libéral.
1. Actes par lesquels on veille au bien-être de quelqu'un : Entourer ses hôtes de soins attentifs. 2. Actes de thérapeutique qui visent à la santé de quelqu'un, de son corps : Les premiers soins à un blessé.