Le sujet principal de la pièce est celui de l'avare volé. Harpagon est grotesque dans la pièce, il ne pense qu'à son argent. Il finit par devenir un véritable bouffon aux yeux de tous les autres personnages. Lorsqu'il découvre qu'on l'a volé, il s'écrit : "Au voleur !
Thèmes. Les défauts humains : avarice, égoïsme, colère : La comédie chez Molière sert à critiquer par l'ironie, l'exagération… les défauts des hommes. Dans cette pièce, il s'agit de tourner en ridicule le personnage d'Harpagon, un bourgeois avare, égoïste et qui entre sans cesse dans des colères terribles.
Harpagon réplique cette phrase célèbre : Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.
Harpagon est le personnage principal, un avare qui préfère son argent à ses enfants. Il en a deux, Cléante et Élise, pour qui il veut arranger des mariages pour gagner de l'argent. Quant à lui, il veut épouser Mariane, une jeune fille sans fortune vivant avec sa mère.
Résumé Argument- Harpagon est un vieillard veuf d'une avarice maladive, qui fait vivre son entourage très chichement. Grâce à ses économies et son activité d'usurier, il a accumulé un trésor qu'il conserve précieusement dans une cassette.
Finalement, il leur dévoile ses intentions : il va épouser Mariane, Élise est promise (sans apport de dot) à Anselme, un vieillard, et Cléante est destiné à une veuve. La jeune fille refuse énergiquement.
Car l'addiction à l'argent entraîne souvent une autre modification psychologique, visible chez Harpagon : une atrophie de l'imagination. L'avare, selon Rogues de Fursac, souffre d'un défaut d'imagination, dont il est la plupart du temps victime depuis son enfance.
Pour l'écriture de L'Avare, Molière tire son inspiration d'une pièce latine de Plaute, Aulularia (La Marmite), qui date d'environ deux siècles avant notre ère.
L'avare est un personnage qui ne cesse d'effectuer de grands mouvements avec ses bras. Le comique de mots : les répliques des personnages sont amusantes car il y a de nombreuses répétitions, des jeux de mots et parfois même des injures. Le comique de caractère : Molière se moque de l'avarice d'Harpagon.
Molière a succombé à une tuberculose pulmonaire, dont l'anévrisme de Rasmussen est une complication assez fréquente. Il est mort d'une rupture d'anévrisme de l'artère pulmonaire dans une caverne tuberculeuse. D'ordinaire, la mort est foudroyante.
"L'Avare" est probablement la pièce la plus moderne de Molière, car il y montre, bien plus que la simple avarice, la domination de l'argent sur les rapports sociaux. Tout le monde s'incline devant Harpagon, tout le monde est prêt à tout pour le flatter. C'est une pièce très noire. Et très brillante !...
Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin.
Maitre Simon, courtier. Maitre Jacques, cuisinier et cocher d'Harpagon.
Sa performance d'anthologie dans le rôle d'Harpagon montre toute l'étendue de sa maîtrise du registre comique, tandis qu'une belle distribution le seconde. Le rythme est soutenu, Molière n'aurait sans doute par renié cet Avare drôle à souhait qui exploite pleinement chaque ficelle comique.
Harpagon est devenu comme fou après la commotion éprouvée à la perte de sa cassette : perte d'identité, dédoublement de personnalité, hallucinations, personnification, rythme heurté, interjections, questions...
Le quiproquo tient au fait qu'Harpagon ignore que Valère est l'amant de sa fille et que Valère ignore le vol de la cassette. Dans le second cas, le spectateur n'est pas omniscient ; comme les personnages qui sont victimes du quiproquo, il ne connaît pas toutes les données de la situation.
Théâtre Espace Marais - Paris
L'affrontement entre la jeunesse et un père épris de son argent. Une pièce où la réflexion et la sensibilité alternent avec les éclats de rire. Harpagon est un homme possédé par l'avarice.
Nom commun. Attachement excessif à la possession d'argent, de richesses, sans en faire l'usage. Il se refuse tout, il se prive de tout, par pure avarice.
Harpagon est un personnage de la pièce de théâtre L'Avare de Molière. Bourgeois riche et veuf, il est le père de Cléante et d'Élise, deux jeunes gens en âge de se marier. Lui-même compte épouser Mariane.
Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
La radinerie n'est pas une maladie à proprement parler. Voilà une bonne… et une mauvaise nouvelle ! Car, si elle n'est pas contagieuse, elle est en revanche quasi incurable. De plus, si vous vivez avec un radin, il est d'autant plus difficile d'ignorer ce phénomène.
Dramaturge et comédien 1622-1673
« Molière, ce grand peintre de l'homme tel qu'il est » : cette définition de Jean-Baptiste Poquelin par Stendhal est incontestablement la plus juste.
Homme de soixante ans avoués, Harpagon est classé au xviie siècle dans la lignée des barbons.
Les hypothèses n'ont pas manqué : emprunt au nom du danseur Molier que Molière dut connaître dans sa jeunesse, nom d'un village que Molière aurait pu traverser : le toponyme est répandu mais plutôt dans le sud de la France où Molière se rendit surtout après avoir choisi son nom.