absurdité, anomalie, bizarrerie, étrangeté, extravagance, singularité.
Le paradoxe a l'apparence d'une vérité, mais il renferme pourtant une contradiction ou un conflit. Un exemple de paradoxe bien connu est le paradoxe du menteur : "J'affirme que je mens." Cette phrase est éminemment paradoxale, puisque son sens littéral semble s'annuler de lui-même.
Qui s'avère contraire à une vraisemblance, une opinion ou à la normale. Exemple : J'ai rarement vu un esprit si paradoxal. Il est d'une logique implacable et pourtant il ne parvient pas à avoir des conclusions sensées. Étymologie : du latin "paradoxon" (paradoxe).
Plus communément, le paradoxe désigne ce qui surprend, ce qui est inattendu, ce qui est illogique. Il est alors synonyme d'absurdité, bizarrerie, contradiction. Par exemple, déclarer refuser la modernité et se procurer le dernier smartphone – pardon, le dernier ordiphone –, c'est un paradoxe.
Un paradoxe, du grec para, « contre », et doxa, « opinion », est une idée qui va à l'encontre de l'opinion commune. Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique… Du moins en apparence !
À ces deux sortes de "vérité" correspondent deux sortes de paradoxes bien différents : le paradoxe "externe", qui contredit la réalité, et le paradoxe "interne", qui se contredit lui-même.
On appelle paradoxe un raisonnement qui contredit une idée généralement admise. Il produit un effet de surprise et est porteur de vérité. Cette immortalité que donne un beau trépas. » Figure de l'ironie, l'antiphrase consiste à exprimer le contraire de sa pensée, sans pour autant voiler sa véritable opinion.
Le paradoxe du grand-père est un paradoxe temporel dont le but est de rendre compte du caractère problématique ou improbable du voyage dans le temps rétrograde : un voyageur temporel se projette dans le passé et tue son grand-père avant même que ce dernier ait eu des enfants.
Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. Cette sentence tirée des Béatitudes paraît de prime abord paradoxale. En effet, les propositions apparemment contradictoire « Heureux » et « les pauvres en esprit » (c'est-à-dire les pauvres, les humbles) sont ici associées.
L'amour paradoxal
Elle qualifie bien souvent des expériences paradoxales qui, lorsqu'on les examine de près, semblent entrer en contradiction avec ce que le sens commun attribue à l'amour.
La communication paradoxale se base sur la diversité des façons dont nous pouvons interpréter un même message. Nous doutons des intentions de l'autre personne et nous choisissons d'interpréter ce qu'elle nous dit de la façon qui nous convient le plus ou dont nous pensons qu'elle correspond à ce qu'elle veut dire.
Une fois que l'on a mis en avant l'opinion qui semble la plus évidente, il s'agit de la mettre en question, afin de faire apparaître le paradoxe ou la contradiction. Cette opinion commune n'est pas nécessairement fausse, mais elle a besoin d'être interrogée et d'être critiquée.
En 1965, Mancur Olson pointait le célèbre paradoxe de l'action collective : si un individu peut bénéficier des retombées d'une mobilisation sans assumer les coûts de la participation, il a tout intérêt à se comporter en "passager clandestin". Mais si tous font de même, l'action collective ne peut avoir lieu.
Contraction de "que" et "est-ce" visant à introduire une question posée directement. La phrase se terminera systématiquement par un point d'interrogation. Exemple : Qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui ?
Un paradoxe est une figure de style qui consiste à associer deux mots ou idées contradictoires dans une phrase, un vers ou un discours, allant à l'encontre du sens commun.
Depuis 1905, un vrai voyage dans le temps a été réalisé, mais pas avec la machine qu'imaginait plaisamment Wells. L'humain ayant voyagé le plus loin dans le temps à ce jour est Sergueï Krikaliov : il a bondi vers le futur de… 1/48e de seconde.
L'une des versions du paradoxe de Russell, connue sous le nom de « Paradoxe du barbier », met en scène un village dont, chaque jour, le barbier rase uniquement ceux qui ne se rasent pas eux-mêmes, et seulement ceux-ci.
Le paradoxe des anniversaires affirme que, dans une population de 23 personnes, la probabilité qu'au moins deux d'entre elles aient leur anniversaire le même jour est approximativement égale à 0.51. On parle de paradoxe car la probabilité est considérée intuitivement comme particulièrement élevée.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
Définition de l'oxymore
Un oxymore est une figure de style rapprochant deux termes dont le rapprochement est inattendu et crée une formule en apparence contradictoire.
Le terme paradoxe désigne une «proposition qui, contradictoirement, mettant la lumière sur un point de vue pré-logique ou irrationnel, prend le contre-pied des certitudes logiques de la vraisemblance » (TLFi).
Argument énoncé par Zénon
Ainsi, toutes les fois qu'Achille atteint l'endroit où la tortue se trouvait, elle se retrouve encore plus loin. Par conséquent, le rapide Achille n'a jamais pu et ne pourra jamais rattraper la tortue.