En 2019, l' indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s'établit à 1,87 enfant par femme, après 1,88 en 2018. Après quatre années de baisse entre 2015 et 2018, l'ICF se stabilise donc. Il oscillait autour de 2,0 enfants par femme entre 2006 et 2014. Les femmes les plus fécondes sont celles ayant entre 25 et 34 ans.
Dans l'hypothèse d'un solde migratoire nul et d'un taux de mortalité stable, un taux de fécondité de 2.1 enfants par femme garantit la stabilité de la population.
Le taux de fécondité à un âge donné (ou pour une tranche d'âges) est le nombre d'enfants nés vivants des femmes de cet âge au cours de l'année, rapporté à la population moyenne de l'année des femmes de même âge.
Avec un taux de fécondité de près de 7 enfants par femme, le Niger est le pays avec le plus haut taux de fécondité, suivi du Mali. La population totale du Niger augmente très rapidement. Le Niger fait partie des 10 pays ayant la croissance démographique la plus rapide du monde.
Ainsi, en 2021, la fécondité est en très légère hausse par rapport à 2020 avec 1,83 enfant par femme même si le taux de fécondité des femmes de moins de 30 ans baisse depuis les années 2000.
Taïwan : un des taux de natalité les plus bas au monde.
« Des facteurs financiers peuvent compter mais aussi l'articulation entre la vie privée et professionnelle, et le souhait d'avoir des enfants », souligne la statisticienne. Le démographe Gilles Pison explique aussi la baisse des naissances comme une conséquence, à contretemps, de la crise économique de 2008.
Le record du monde du plus grand nombre d'enfants, officiellement enregistré, serait attribué à la première épouse d'un peintre russe, Feodor Vassiliev. Cette mère de famille aurait mis au monde 67 enfants, entre 1725 et 1765, dont seize fois des jumeaux, sept fois des triplés et quatre fois des quadruplés.
Les pays et territoires ayant les taux de fécondité les plus faibles sont Hong Kong, la Corée du Sud, Singapour, Macao et Taïwan. À l'échelle mondiale, le taux de fécondité est de 2,35 enfants par femme en 2020, contre 2,59 en 2010 et 2,73 en 2000.
Françaises et Roumaines en tête de classement
En 2019, les Françaises ont le taux de fécondité le plus élevé de l'UE, avec 1,86 enfant par femme. L'INSEE estime ce chiffre à 1,84 en 2020. Elles sont suivies des Roumaines, avec 1,77.
La fertilité et la fécondité sont deux notions différentes, la fécondité est un fait ; celui d'avoir un enfant, la fertilité est une potentialité ; celle d'avoir un enfant dans une population en désir d'enfant.
La natalité est l'étude du nombre de naissances au sein d'une population. Il ne faut pas la confondre avec la fécondité qui est l'étude du nombre des naissances par femme en âge de procréer.
À la différence de l'indicateur conjoncturel de fécondité, l'évolution du taux de fécondité dépend en partie de l'évolution de la struc- ture par âge des femmes âgées de 15 à 50 ans. Taux de natalité : rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année.
La fécondation se produit lors de la rencontre de l'ovule et d'un spermatozoïde. Pour qu'elle ait lieu, le spermatozoïde doit traverser la couche qui entoure l'ovule. L'ovule et le spermatozoïde fusionnent en une seule cellule, parfois appelée œuf.
Les niveaux de fécondité élevés en Afrique subsaharienne sont le résultat de la persistance d'un fort désir d'enfants dans la région. En effet, les femmes interrogées à ce sujet indiquent un nombre idéal d'enfants compris entre 4 et 9 enfants (contre 2 à 3 enfants dans la plupart des autres pays en développement).
Le taux de fécondité s'exprime selon la formule : Où N (x,t) est le nombre d'enfants nés de femmes d'âge x à l'année t, PF(x,t) la population féminine d'âge x la même année, et PF (x, t+1) la population féminine un an après. On peut calculer le taux pour chaque âge, et on obtient la courbe suivante.
Contraception, instabilité des unions et incertitude économique.
Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année.
Mais le principal facteur reste le fait que les femmes font moins d'enfants, qu'elles soient déjà mères ou non. Ce sont surtout chez les moins de 30 ans (de 25 à 29 ans) que le taux de fécondité baisse le plus régulièrement depuis les années 2000, avec une diminution qui s'accélère à partir de 2015.
Lina Medina reste à ce jour la plus jeune mère de l'humanité. Jamais elle ne dénoncera celui qui a abusé d'elle. À cinq ans, sept mois et vingt jours, Lina Medina est dans son neuvième mois de grossesse.
Appelée "Octomom", l'Américaine avait fait le tour des médias mais elle pourrait bientôt perdre son "titre". En effet, selon la BBC, Le Guinness World Records enquête sur l'affaire. Deux femmes sont "en lice" pour battre le record mondial.
D'après le Livre Guinness des Records, la femme la plus vieille à avoir accouché d'un enfant conçu naturellement est une Britannique qui a mis un enfant au monde en 1997 alors qu'elle était âgée de 59 ans.
Si bien que le nombre d'individus sur Terre pourrait chuter à quatre milliards d'ici 2100, pour atteindre le même qu'au milieu des années 1970.
En Afrique, il reste à un niveau élevé : 4,5 enfants par femme en 2017, soit le taux le plus élevé de tous les continents. Mais cela ne l'empêche pas de baisser depuis plus de 30 ans. En effet, entre 1980 et 2017, le taux de fécondité est passé de 6,6 à 4,5 enfants par femme en moyenne sur le continent africain.
La fécondité joue un rôle déterminant dans la composition, la taille et l'accroissement d'une population (Wallace, 2008). En outre, le bien-être des femmes et des enfants, ainsi que le statut social et la santé physique et mentale des femmes sont fonction du niveau de fécondité (taille des familles) et de la maternité.