Le pilote de ligne effectue 70 heures de vol par mois.
Normalement, un pilote vole environ 900 heures par an. Cela peut ne pas sembler beaucoup mais, en analysant le planning d'une journée type (voir ci-dessous), je travaille souvent une douzaine d'heures par jour.
Certaines compagnies européennes vous feront voler 12 à 15 nuits/mois (vol cargo) tandis que d'autres vous feront voler 21 jours par mois (vol avec passagers). Il est normal de travailler 8 à 13 heures consécutives par jour suivies d'une période de 10 à 12 heures de repos.
Profiter d'un repos adéquat est une préoccupation majeure pour les pilotes de ligne. Les pilotes assurent un service disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année. Il arrive souvent qu'ils se préparent à travailler au moment où la plupart des gens retournent à la maison et se préparent pour la nuit.
Ainsi, les pilotes peuvent prendre quinze jours de vacances en juillet et en août, quand la compagnie connaît son pic d'activité. Elle doit donc être configurée pour cette période et supporter un sureffectif le reste de l'année.
Le métier de pilote est bien sûr compatible avec une vie de famille. Avec des disparités suivant la compagnie pour laquelle travaille le pilote, ceci étant lié à la qualité de l'accord collectif négocié. Il faut cependant avoir un conjoint compréhensif, disponible et indépendant.
Certes, un pilote de ligne gagne bien sa vie. Le salaire d'entrée est entre 2 000 et 3 000 euros net par mois et un commandant de bord peut toucher jusqu'à 10 000 euros net sur des vols long-courriers. Mais le métier de pilote implique d'importantes concessions qui peuvent expliquer de telles conditions salariales.
Les pilotes ont également droit à leur zone de repos. Souvent isolée de la première, elle est alors située à l'arrière du cockpit, mais le principe est le même. Peu de gens ont connaissance de l'existence de ces endroits, et encore plus rares sont ceux qui les ont déjà vus.
Plus de la moitié d'entre eux habitent en province : Bordeaux, Montpellier, Marseille, Toulouse, etc.
Rien ne s'acquiert par la facilité. Donc, nous répondrons qu'il est difficile de devenir pilote de ligne. toutefois, avec un peu de détermination et d'abnégation dans le travail, vous pouvez réaliser vos rêves. En effet, pour devenir pilote de ligne, il faut d'abord des diplômes, ensuite des formations qualifiantes.
Le code des Transports fixe à 60 ans l'âge de départ à la retraite des pilotes de ligne. Ces derniers peuvent néanmoins poursuivre ensuite leur carrière sous réserve de validation régulière de leur état de santé. Pour les personnels navigants commerciaux (PNC), l'âge de départ est de 55 ans.
De plus, il ne travaille généralement pas plus de 180 jours par an. Mais ce métier a aussi des inconvénients comme la fatigue due aux décalages horaires, les nuits blanches, les horaires de travail différents des horaires du bureau.
Le pilote de ligne doit avoir une grande capacité à gérer les situations difficiles ou stressantes. Il est entraîné pour cela durant sa formation. Il lui faut être un bon communicant afin de travailler en harmonie avec son équipe en vol et avec la Tour de contrôle. La maîtrise de l'anglais est obligatoire.
La taille globale des candidats pilotes doit être comprise entre 1,60 m et 1,96 m. Pour les candidats non pilotes, les normes de taille minimale et maximale sont fixées par la réglementation propre à chaque FAFR. Il n'est pas tenu compte des mensurations segmentaires.
Selon l'APNA (Association des professionnels navigants de l'aviation), un pilote de ligne débutant chez Air France touche approximativement 4 000 euros net contre 10 000 euros net pour un capitaine. Les mêmes fourchettes sont constatées dans la plupart des grandes compagnies aériennes (KLM, British Airways…).
Aujourd'hui, une disposition de la direction générale de l'aviation civile fixe à 60 ans l'âge de la retraite pour les pilotes. Par dérogation, ils peuvent poursuivre leur activité jusqu'à 65 ans, mais pas au-delà. Une limite imposée par l'Organisation de l'aviation civile internationale.
Le certificat médical d'aptitude au pilotage, délivré par un médecin aéronautique agréé, est bien évidemment requis. Mais les pilotes à lunettes, ça existe ! La réglementation impose une acuité visuelle d'au moins 7/10, avec ou sans correction, pour chaque œil pris séparément et de 10/10 avec les deux yeux.
Pilote de ligne est métier prestigieux mais difficile qui exige une résistance physique et nerveuse à toute épreuve : nuits blanches, décalages horaires, pression liée à la sécurité des passagers.
L'environnement de travail d'un pilote est le cockpit et les plates-formes aéroportuaires. Des temps de travail importants et sans coupure, associés à des vols de nuit, sans oublier les décalages horaires justifient une condition physique et mentale sans faille.
Nous l'avons compris, l'avenir des pilotes de ligne dépend directement de celui du secteur aéronautique. Ces dernières années, il a traversé des turbulences qui l'ont mis à mal, mais il se relève. Un retour à la normale est prévu en 2024, ainsi qu'un accroissement conséquent du trafic aérien d'ici 2040.
Elle se base sur l'utilisation de balises radioélectriques situées sur le sol dont le signal est transformé en indication de position par des récepteurs installés à bord de l'avion. L'indication de position est donnée ensuite sur un cadran à bord de l'avion.
Chez Ryanair et dans la plupart des compagnies low cost, l'évolution est plutôt rapide. Un jeune pilote obtient son premier CDI au bout de six mois, pour un salaire net entre 2 000 et 2 500 euros, et peut en cinq ans devenir commandant de bord où il gagne le double.