Les œuvres musicales ont une structure expressive suffisamment puissante pour imposer des états émotionnels. Elles peuvent aussi diminuer l'état d'anxiété, le niveau de stress et améliorer l'humeur.
Elle nous détend quand nous sommes stressés, du fait notamment qu'elle stimule la libération de dopamine, ce neurotransmetteur du plaisir. Elle joue également un rôle dans nos capacités cognitives. Maintes études ont démontré qu'elle stimule la mémoire et favorise la concentration et la créativité.
La musique améliore la capacité d'apprendre des enfants.
Les activités musicales exercent entre autres l'écoute, la mémoire, l'attention, l'organisation de la pensée et la capacité de votre tout-petit à contrôler certains comportements.
A noter également que si la musique peut booster votre bonne humeur, elle peut également pour les personnes à forte sensibilité et à tendance mélancolique provoquer l'inverse, surtout quand celle écoutée est plutôt triste ou qu'elle peut vous mettre également dans d'autres états négatifs.
Née des émotions, elle module notre humeur, développe nos compétences, renforce les liens sociaux et peut même provoquer des orgasmes ! Amateurs ou professionnels, et quel que soit notre âge, nous possédons tous un cerveau musical qui ne demande qu'à nous aider au cours de notre existence.
Ce circuit, il nous fait produire de la dopamine (le neuromédiateur du plaisir et du désir), de l'ocytocine (hormone de l'amour), de la sérotonine, et des endorphines qui calment nos douleurs et nous procurent du bien-être.
Il nous semble que la musique peut avoir 4 principales fonctions : accompagner, évoquer, provoquer, structurer le temps/orienter dans le temps. L'utilisation d'une même musique peut cumuler plusieurs de ces fonctions.
Un tel effet est qualifié d'amorçage affectif et suggère que la musique modifie l'état affectif du sujet, ce qui le conduit à projeter l'émotion musicale ressentie sur le stimulus neutre. Dans ce type d'études, l'émotion musicale influe sur le comportement du sujet sans qu'il n'ait à exprimer ce qu'il a ressenti.
Elle traduit les institutions politiques, économiques. C'est un facteur de développement d'abord parce qu'elle aide à comprendre le milieu, géographique, social ; puis parce qu'elle est un facteur économique en ce sens qu'elle contribue à élever le niveau de vie de la communauté.
La musique provoque des effets sur le cerveau, en particulier une réaction chimique qui libère des substances associées au plaisir et à la récompense, telles que la dopamine, les endomorphines. Elle a aussi un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire.
La musique est capable de rassembler les gens, de créer du lien, de transmettre des émotions, de raviver des souvenirs, de donner de la force, de l'énergie, de déstresser. Elle soignerait même certains maux (la musicothérapie est actuellement en plein essor).
« La musique pénètre dans notre corps par les voies auditives et nous sommes tout simplement obligés de donner du sens au signal sonore.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Ils l'informent sur ce qui se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion.
En faisant appel à nos émotions, elle a la capacité de décomposer des questions complexes en des choses auxquelles nous pouvons tous nous identifier, comme l'amour, l'amitié, la peur ou la perte. La musique élargit ainsi nos horizons et ouvre notre esprit à de nouvelles idées.
Si quelques personnes voient la musique comme un moyen « de suivre la mode », 63 % l'apprécient pour ce qu'elle est et 78 % d'entre elles la considèrent comme un moyen de se relaxer. Ces premières statistiques soulèvent déjà quelques interrogations. 84 % des Français affirment écouter de la musique tous les jours.
Avec une portée symbolique et son efficacité à susciter les émotions, à soulever les masses et réunir les gens autour d'une nation, la musique sert aussi à l'instauration du collectif47.
Tout au long de la vie, la musique nous permet aussi de gérer notre humeur. Ainsi, on écoute souvent des airs tristes quand on se sent triste. C'est bizarre, mais cela nous aide à nous sentir mieux. En effet, ressentir plus fort une émotion permet de l'affronter pour la dépasser, plutôt que de l'étouffer.
Certaines notes de musique peuvent affecter notre système nerveux. C'est ce mécanisme qui explique l'effet de la musique pour se détendre : le corps s'adapte à la musique ambiante et dans certains cas, peut même nous plonger dans un profond sommeil !
La musique fait réagir les hémisphères du cerveau avec un effet direct sur le corps. Au contact d'une musique douce ou classique, le rythme cardiaque ralentit, la tension artérielle diminue, tout comme les niveaux d'hormone du stress. La respiration devient plus profonde et régulière.
Les musiciens consultent le plus souvent pour le syndrome de surmenage des tissus : des os, des tendons, des ligaments, des muscles, ce qui cause des douleurs. Et ce n'est pas parce qu'on a mal qu'on a forcément une tendinite », rassure la praticienne.
La musique ne possède pas un sens mais plutôt une tonalité affective, elle relève de l'expression plus que de la signification, elle correspond au moment subjectif de la communication tandis que le langage en serait le moment objectif. La musique pourrait ainsi être qualifiée de « Vecteur d'émotions et d'impressions ».
À l'écoute d'un air ou d'une chanson, certains neuromédiateurs comme la dopamine, la sérotonine ou l'adrénaline sont activés et génèrent de fortes émotions.
La musique favorise les relations au-delà des mots. Elle est intergénérationnelle et son action est multiple. Source d'expériences corporelles, sensorielles, sociales car son plaisir peut être partagé avec ses proches, elle marque les étapes de la vie émotionnelle et contribue à l'identité d'une personne.
La musique semble favoriser également le développement des compétences psychosociales et émotionnelles de l'enfant. 16Les études neuroscientifiques conduisent logiquement à anticiper des effets positifs à l'échelle sociale de la pratique musicale.