L'inconscient ne nous veut ni du bien ni du mal. En effet, l'inconscient est seulement présent pour vous refuser de laisser pénétrer dans la sphère du conscient un élément qui peut vous faire du mal, vous blesser, vous faire peur ou vous donner une mauvaise image des personnes que vous aimez par exemple.
L'inconscient est défini par Freud comme ce qui échappe entièrement à la conscience. C'est une réalité vécue qui refuse de se dévoiler à la suite d'une histoire individuelle (un désir refoulé, une scène traumatisante, par exemple).
L'inconscient est un peu comme un disque dur auquel nous n'avons pas accès directement (consciemment), il s'exprime lors de nos rêves, de nos fantasmes ou de nos peurs. Il est dirigé par nos croyances. L'inconscient est très puissant et il prendra toujours le dessus sur le conscient.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
On le voit : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause l'idée même de liberté. Si le principe des actions n'est plus la seule volonté rationnelle du Moi, mais des motifs inconscients qui nous déterminent secrètement, alors nos actions ne sont plus effectuées librement.
Elles se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient.
Pour Freud, il y a là une illusion : « L'inconscient est le psychisme lui-même et son essentielle réalité ». Nous avons un rapport imaginaire à nous-même lorsque, disant « je » ou « moi », nous croyons que le sujet est un et transparent à lui-même. La conscience de soi n'est pas connaissance mais méconnaissance de soi.
Le rôle premier de l'inconscient est de nous maintenir en vie. L'inconscient active chaque seconde toutes nos fonctions vitales (respiration, battement du coeur, système immunitaire…etc…).
Nous sommes capables de manipuler des représentations symboliques sans conscience, tels les nombres et les mots, et d'en déterminer la signification mais aussi de nous livrer à l'interprétation, la déduction, l'analyse, de produire des analogies, des jugements.
Les états inconscients peuvent être envisagés comme l'une des raisons de l'inadéquation de la connaissance que nous pouvons avoir de notre propre esprit. Prendre connaissance de ce que sont ces états ne m'apporte rien quant à la connaissance que j'ai d'être ce que je suis en tant que chose pensante.
En effet, l'inconscient est seulement présent pour vous refuser de laisser pénétrer dans la sphère du conscient un élément qui peut vous faire du mal, vous blesser, vous faire peur ou vous donner une mauvaise image des personnes que vous aimez par exemple.
L'acte manqué est aussi une expression de l'inconscient puisqu'il touche autant l'intention consciente que l'intention inconsciente. Exemple : un homme d'affaire ne se souvient pas du nom d'un ami d'enfance et collègue mais ce collègue a épousé celle qu'il aimait enfant.
L'inconscient conduit les instants de notre vie, il détermine nos choix, les gens que nous prenons plaisirs à fréquenter, la manière dont nous allons interagir et nous comporter avec eux, mais aussi ce qui nous révulse et que nous ne supportons pas. Tout ce que nous faisons prend son origine dans notre inconscient.
L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ? Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ? Sur quelles raisons pouvons-nous nous appuyer pour admettre l'existence d'un inconscient ?
En philosophie, l'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité, et qui peut être entendu aussi bien en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, qu'en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.
L'inconscient est en effet une forme de réservoir à l'intérieur de notre être et qui nous fait agir sans que nous nous en rendions compte. Pour expliquer ce qu'il veut nous dire il prend l'exemple d'une vague et des mille bruits qu'elle contient.
Ce qui est logique pour le cerveau gauche est une fourberie pour le droit. C'est l'inconscient. Il gère 80% de nos comportements, habitudes et réactions. Il s'occupe également de traiter une moyenne de 40 000 pensées par jour chez chacun d'entre nous.
La théorie de Freud
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Rémy Amouroux: L'étymologie répond à la question: l'inconscient échappe totalement à la conscience alors que le subconscient se situe «à la limite» de la conscience. Mais, concrètement, cela revient au même: les deux définissent ce qui échappe à la conscience.
La notion de « limite » trouve sa genèse dans l'inconscient à partir de l'expérience de la perte de jouissance de l'objet, cette perte instaure un bord entre le moi et le monde extérieur et elle crée un espace subjectif qui sera celui de la pensée et par conséquent du jugement et de la représentation.
Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l'inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s'ouvre pas à sa propre falsification.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
L'inconscient aussi se reconnaît à ses œuvres : « actions manquées, rêves, symptômes psychiques, idées incidentes et résultats de pensée dont l'élaboration nous est restée cachée ».
Choisissez un endroit familier, comme votre bureau par exemple ou la pièce où vous étudiez. Décorez les lieux avec des affiches motivantes et positives. Plus vous en mettrez, plus vous éliminerez les pensées négatives et plus votre subconscient intégrera ces pensées positives.