Le capital contribue à la croissance économique car introduire davantage de machines dans la combinaison productive permet d'augmenter les quantités produites, donc la croissance. Par exemple si une usine de production automobile double le nombre de ses chaînes de production, la production double donc croissance.
En général, il a un rôle positif dans la croissance ce qui signifie que les entreprises investissent et accroissent leur capital physique. Très souvent son rôle est plus important que celui du facteur travail mais moins que la productivité globale de facteurs (voir ces notions).
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Le capital humain, priorité numéro un
Le développement du capital humain joue un rôle déterminant pour mettre fin à l'extrême pauvreté et renforcer l'inclusion sociale. Pour cela, il faut investir dans la nutrition, les services de santé, une éducation de qualité, l'acquisition de compétences et l'accès aux emplois.
L'investissement privé est une condition préalable indispensable à la croissance économique : il est en effet le moteur qui entraîne les rouages de la machine économique en permettant aux entrepreneurs de réunir les ressources nécessaires pour produire des biens et des services.
L'augmentation du stock de capital (ou investissement) semble essentielle à la croissance car le capital nouveau a un double effet : Il augmente le volume de capital disponible pour la production. Il intègre de nouveaux procédés, de nouvelles techniques qui le rendent encore plus productif.
La croissance économique de la France est calculée à partir de l'évolution du produit intérieur brut (PIB). Il représente l'addition des valeurs ajoutées de l'ensemble des entreprises et des administrations d'un pays, ainsi que les droits de douane.
En économie, le capital est un des facteurs primaires de production (à côté du travail et des ressources naturelles). Il est un stock de richesse (les machines) qui, avec les ressources financières (trésorerie, prêts), est le point de départ de toute activité productive.
Pour obtenir la croissance réelle du PIB, il faut intégrer l'augmentation des prix. On obtient alors le PIB en volume (PIB réel). Sauf période de déflation, il est toujours inférieur au PIB nominal (puisqu'amputé de l'inflation).
Les leviers de la croissance sont la quantité de travail, la quantité de capital et le progrès technique mis en œuvre dans un pays donné. La croissance est un phénomène relativement récent.
Les ressources naturelles, le climat de consommation, la paix sociale, la démographie et la gouvernance sont aussi des éléments qui ont vocation à stimuler la croissance. En effet, une population confiante dans l'avenir sera plus encline à consommer, ce qui permettra de créer de la richesse dans une économie.
On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l'accumulation du facteur travail, l'accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
L'augmentation de capital physique dans les entreprises entraîne des gains de productivité ; ces gains peuvent être redistribués sous forme de salaire et de baisse de prix ce qui accroît le pouvoir d'achat des ménages et stimule la hausse de leur demande consommation, composante de la demande globale.
Joseph Stiglitz [2] définit le capital humain comme « l'ensemble des compétences et de l'expérience accumulées qui ont pour effet de rendre les salariés plus productifs ».
Le facteur capital regroupe les biens nécessaires à la production. Il s'agit d'un ensemble de biens et de services qui peuvent être utilisés lors de plusieurs cycles de production. En effet, ils ne sont pas détruits au cours d'un de ces cycles (exemple : machines, matériel de transport).
Le capital social sert à financer l'exploitation de l'activité Le capital social constitue l'un des principaux moyens de financement à long terme pour une entreprise. Il prend essentiellement deux formes d'apports : les apports d'argent (apports en numéraire) ou les apports de biens (apports en nature).
Afin de produire, les entreprises utilisent deux facteurs de production que sont le travail et le capital technique. Le capital technique se décompose en capital fixe et en capital circulant. Le capital circulant désigne le capital qui est transformé ou détruit au cours du processus de production.
On parvient ainsi à une première définition du capital comme « valeur en procès » : le capital est la valeur qui non seulement se conserve mais encore s'accroît comme valeur, en passant de la forme argent à la forme marchandise et réciproquement, en un procès indéfiniment recommencé.
Cette baisse s'explique par le ralentissement des prix des services et de l'énergie sur un an. La consommation des ménages en biens se replie en octobre (−0,9 % après +0,0 %), toujours inférieure à son niveau d'avant-crise (−4,9 %).
Le développement de marchés : une offre existante sur de nouveaux marchés. Le développement de produits : proposer une nouvelle offre sur des marchés existants. La diversification : s'engager sur des domaines d'activités dans lesquels nous ne sommes pas encore présents, tant en termes d'offres que de marchés.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Selon une première estimation de l'INSEE, la croissance économique a été de 0,9 % en 2023 en France, en baisse de 1,6 point par rapport à 2022. Face à cette situation, les réactions sont contrastées.
La croissance économique se manifeste par une augmentation significative et durable de la production de biens et de services. Cette variation positive se mesure grâce à l'évolution annuelle de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB), évalué en monnaie constante afin de prendre en compte l'inflation.
D) Quels sont les défis de la croissance économique ? 1) Le progrès technique peut engendrer des inégalités de revenus. 2) La croissance économique se heurte à des limites écologiques. 3) Mais les innovations contribuent à la soutenabilité de la croissance économique.