La psychologie de la santé est aujourd'hui un domaine reconnu de la psychologie. Elle se définit comme l'étude des processus complexes et interdépendants (biologique, psychologique, sociaux) qui interviennent à la fois dans le maintien de la santé et dans le déclenchement et l'évolution des maladies.
La psychologie a comme objet d'étude les comportements ou conduites de l'homme (parfois de l'animal) placé dans un environnement, dans un milieu, en interaction avec des objets. L'ambition de la psychologie, on l'a vu, est de décrire, d'expliquer et de conceptualiser le fonctionnement humain.
Elle a pour objet l'étude des troubles mentaux, alors que la psychiatrie s'intéresse surtout au sujet malade ou troublé. La psychologie pathologique utilise ses connaissances du sujet normal pour comprendre le fonctionnement du sujet malade.
Elle a pour objet l'étude des rapports entre le corps et l'esprit qui sont les composantes de la nature humaine. Comme toutes les sciences humaines sont intéressées à ce problème, on pourrait admettre qu'elles convergent toutes vers la psychologie.
Marilou Bruchon-Schweitzer, qui en était la présidente lors de sa création, est à l'origine des premiers travaux de psychologie de la santé sur notre territoire. L'ouvrage Introduction à la Psychologie de la Santé, paru aux éditions PUF en 1994, marque le début d'une série de publications dans ce domaine en France.
Le dépistage des maladies, l'observance thérapeutique, l'éducation thérapeutique, la prévention routière, l'étude du stress, l'alcoolisme, la pratique d'une activité physique, une bonne hygiène alimentaire ne sont que quelques exemples des nombreux travaux développés dans le champ de la santé.
La psychologie de la santé, basée sur des recherches scientifiques rigoureuses, a un rôle important à jouer dans la pratique clinique. Elle se révèle efficace à différents niveaux : attitude face à la maladie, ou gestion de la douleur, par exemple.
Le père de la psychologie moderne
On remarque deux périodes dans les travaux de Sigmund Freud durant le XXe siècle. La première, qui va jusqu'en 1920, le voit développer sa théorie dite de la première topique.
Une des premières définitions de la psychologie sociale est celle d'Allport (1924) : « la psychologie sociale a pour objet l'étude des relations réelles ou imaginées de personne à personne dans un contexte social donné, en tant qu'elles affectent les personnes impliquées dans cette situation ».
Objet de la psychologie sociale : En général, la psychologie sociale vise à comprendre et à expliquer la manière dans laquelle les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencées de la présence des autres.
La menace d'atteinte à l'intégrité physique du malade introduite par la maladie, va entrainer une forte inquiétude et un grand stress perçu : Sur l'évolution de la maladie. Sur la perte d'une fonction ou d'une autonomie. Sur la disparition ou la diminution des satisfactions personnelles (frustrations).
La préparation psychologique du malade est d'une importance dans la prise en charge des malades elle améliore la qualité de vie, diminue le risque de complications, le stress ainsi que la durée d'hospitalisation, et capte la confiance et convainc le malade.
Son intérêt est d'identifier les dimensions socio-psychologiques (facteurs psychosociaux) et leurs répercussions biologiques de manière à aider l'individu à trouver en lui et autour de lui des ressources pour faire face à la maladie et à adopter des comportements préventifs.
Plus concrètement, la psychologie du travail se préoccupe de questions telles que la santé et le bien-être au travail, l'accompagnement professionnel des salariés ainsi que les nouvelles formes de travail et nouveaux modèles d'activité apparus à la suite d'évolutions sociétales récentes.
1. Discipline qui vise la connaissance des activités mentales et des comportements en fonction des conditions de l'environnement. 2. Connaissance empirique, intuitive des sentiments, des idées, des comportements humains : Cet homme manque de psychologie.
Si la psychologie étudie l'homme, la psychologie sociale s'intéresse quant à elle à l'homme en société. Elle porte en effet sur les nombreux comportements de l'être social que nous sommes.
Elle s'intéresse à l'influence d'autrui, personnes réellement présentes ou personnes imaginaires, à l'influence de la publicité et des campagnes de sensibilisation sur ce qui se passe dans la tête des gens dans la mesure où ces processus mentaux ont des conséquences sur les comportements.
L'effet Pygmalion (ou l'effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice (le fait de croire en quelque chose augmente les possibilités qu'elle se réalise) qui permet d'augmenter les performances d'un sujet, en fonction du degré de croyance en sa réussite venant d'une autorité ou de son environnement.
Les psychologues les plus influents incluent Sigmund Freud, Carl Jung, B.F. Skinner et Jean Piaget.
Wilhelm Wundt est connu comme le père de la psychologie. Il a ouvert le premier laboratoire consacré à l'étude des phénomènes psychologiques à Leipzig, en Allemagne, en 1879.
L'introduction de la psychologie en France aurait certainement été encore plus tardive sans la ténacité du fondateur de la psychologie scientifique française : Théodule Ribot (1839-1916).
Probablement pas, aussi l'apport de la psychologie positive dans les démarches de psychologie de santé pourrait consister justement à créer les conditions d'un environnement dans lequel les individus seraient en situation d'augmenter leur niveau de satisfaction, d'émotions positives ou de bien-être.
La psychologie clinique est une discipline de la psychologie qui étudie de manière approfondie le patient et dans sa globalité, et qui est habilitée à évaluer et traiter sa souffrance psychique dans toutes ses dimensions (dépression, stress, anxiété, phobie, psychose, démence, handicap, traumatisme, etc).
La psychologie contribue à l'amélioration de l'enseignement et de l'apprentissage au sein de la classe qui sont étroitement liés aux facteurs sociaux et comportementaux du développement humain, ainsi qu'à la connaissance, la motivation, l'interaction sociale et la communication.