Plus généralement, la psychologie cognitiviste a « pour objet de reconstituer et de décrire les différents processus internes, de nature psychologique, que l'on suppose à l'origine des conduites » (Launay M., Psychologie cognitive, 2004, p. 18).
Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme.
Le cognitivisme est une des grandes théories de l'apprentissage, visant à expliquer le processus cognitif de l'individu lorsqu'il apprend quelque chose. Le cerveau de l'apprenant y est considéré comme un super-ordinateur : il reçoit de multiples informations puis les traite, les assimile et les classe.
Quels sont les avantages et limites du cognitivisme ? Les théories cognitivistes permettent notamment de créer des modèles d'apprentissage afin de rendre l'assimilation des connaissances plus aisée. Un de ses principaux champs d'application est le domaine des sciences de l'éducation.
Le fondateur du cognitivisme :
Le courant pédagogique cognitivisme de Jean Piaget et la théorie de la croissance cognitive de Jérôme Bruner étaient deux théories influentes dans le cognitivisme en psychologie. Jean Piaget était un psychologue suisse et le créateur des études cognitives.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
Les limites : Le modèle cognitiviste a une limite importante, liée au fait qu'un matériel bien structuré n'est pas suffisant pour assurer un apprentissage. La motivation des élèves est un facteur déterminant puisqu'il fournit l'énergie nécessaire pour effectuer les apprentissages.
"La psychologie cognitive considère que l'apprentissage est un processus actif et constructif". Selon la conception cognitive, le sujet joue un rôle primordial dans l'apprentissage. Non seulement il doit être actif mais il doit être constamment conscient de ce qui se passe à l'extérieur et à l'intérieur de lui.
apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme). apprendre c'est construire des images de la réalité dans des situations d'action (le constructivisme);
Cette cognition a différents rôles (mémoriser, parler, bouger, etc.) : ce sont les fonctions cognitives, c'est-à-dire les différents grands rôles de notre cognition. Cette cognition a pour fonction de percevoir, de prêter attention, de mémoriser, de raisonner, de produire des mouvements, de s'exprimer.
La théorie sociale cognitive (TSC, ou SCT en anglais), ou théorie sociocognitive, utilisée en psychologie, éducation et communication, pose qu'en partie l'acquisition de connaissances d'un individu peut être directement liée à l'observation d'autrui dans le cadre des interactions sociales, des expériences, et en dehors ...
Les motifs et ambitions du behaviorisme sont énoncés par un psychologue américain, John Broadus Watson (1878-1958), considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Pour Piaget, la pensée humaine prend son origine dans le développement des capacités motrices. Ce n'est donc pas seulement la perception mais bien l'action et les transformations que l'enfant peut opérer sur le monde qui lui permettent d'acquérir ses premières connaissances.
Les trois stratégies d'apprentissage les plus célèbres sont les stratégies mnémoniques, structurelles et génératives.
En effet, leur objectif est de spécifier les conditions et les processus par lesquels l'environnement (S) contrôle le comportement (R), sans faire référence à des variables internes considérées comme non observables et hypothétiques.
Une origine plus profonde
La psychologie cognitive est aussi née grâce aux écoles et aux débats antérieurs en matière de traitement de l'information, de perception, de mémoire, etc. Longtemps, l'introspection a été l'unique moyen d'accès à la compréhension du traitement des informations par le cerveau.
Donc, le béhaviorisme étudie la façon dont les comportements visibles et concrets sont acquis, alors que le cognitivisme analyse le fonctionnement des connexions complexes et invisibles qui régissent l'esprit humain.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage fondée sur l'idée que la connaissance est construite par l'apprenant sur la base d'une activité mentale. Les apprenants sont considérés comme des êtres actifs cherchant à donner du sens et des significations à ce qu'ils perçoivent à partir de leurs expériences.
Le rôle de l'enseignant est de faciliter l'apprentissage en aidant les élèves à apprendre à apprendre. Berger et Thomas Luckmann sont les fondateurs du constructivisme. Cette théorie croit que toute connaissance humaine est de nature sociale. Par conséquent, elle nécessite une interaction avec d'autres personnes .
La critique la plus largement adressée au connectivisme est celle de son statut de théorie de l'apprentissage : en intégrant des éléments du behaviorisme, du cognitivisme et du constructivisme et en examinant leurs limites à l'aune de la révolution numérique, ce courant apparaît moins comme une théorie qu'une approche ...
Sa théorie
Plus simplement, Vygotski dit que l'intelligence se développerait grâce à certains outils psychologiques que l'enfant trouverait dans son environnement parmi lesquels le langage (outil fondamental). C'est donc en se socialisant que l'enfant construit ses connaissances.