On appelle « prolapsus » la descente d'un ou plusieurs organes du bassin vers l'entrée vaginale. Ces organes peuvent être la vessie, le vagin, l'utérus ou encore le rectum. Ce phénomène est dû au relâchement ou à l'endommagement des structures (ligament, muscles du plancher pelvien, etc.)
gêne ou sensation de lourdeur du périnée, difficulté à uriner avec jet faible et sensations de mal vider la vessie, envies fréquentes et/ou impérieuses d'uriner, infections urinaires à répétition (causées par une mauvaise vidange de la vessie).
Les grossesses, les charges physiques importantes ou le surpoids favorisent l'apparition d'une descente de l'utérus, comme l'excès de pression dans la cavité abdominale en cas de constipation chronique ou de toux permanente (bronchite chronique), peuvent provoquer une descente de l'utérus.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l'utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s'étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d'un gros enfant, en particulier après un forceps.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Cherchez à sentir, au fond du vagin, un petit bout arrondi, avec une petite fossette en son centre. Il est plus probable que votre col se trouve vers la partie supérieure de la paroi vaginale (plus vers l'abdomen que vers que le dos) (1, 5).
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
"Une femme peut effectivement sentir son col en insérant ses doigts au fond du vagin jusqu'à l'atteindre. C'est physiquement possible mais difficile à mettre en pratique, surtout avec un gros ventre", observe la spécialiste.
Des complications urinaires : rétention aigüe d'urine (blocage de la vidange de la vessie), dilatation des reins avec insuffisance rénale potentiellement mortelle. Une ulcération de l'organe extériorisé.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Après avoir mis un mis un doigtier ou un gant stérile et lubrifié, le praticien introduit deux doigts jusqu'au fond du vagin. Il commence par palper le vagin, ses parois, puis le col de l'utérus.
Souvent, le pessaire est proposé en combinaison avec une rééducation périnéale. Durant celle-ci, le pessaire sert en quelques sortes d'amortisseur et permet un travail des muscles pelviens sans la pression sur les organes, les muscles du périnée étant déjà bien affaiblis par le prolapsus.
Une électro-stimulation des muscles faibles peut y être associée. Les oestrogènes: administrés par voie locale (ovules ou crèmes) ils redonnent du tonus aux muscles du périnée après la ménopause. Un traitement hormonal de substitution (THS) global n'est pas nécessaire.
La première, appelée rectopexie, consiste à remonter le rectum et à le fixer sur le sacrum (os du bassin) à l'aide de bandelettes synthétiques. Cette intervention est réalisée le plus souvent, par cœlioscopie à l'aide de 4 petits incisions sans grande ouverture du ventre. Cette intervention dure 1 heure.
Le traitement du prolapsus génital. Les prolapsus génito-urinaires peuvent être soignés de diverses manières : meilleure hygiène de vie, rééducation du périnée, intervention chirurgicale... Dans certains cas, les médecins choisissent de ne pas intervenir tout en maintenant une surveillance.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
La cervicite est une inflammation du col de l'utérus (la partie basse et étroite de l'utérus qui mène au vagin). Elle peut être provoquée par une infection ou une autre maladie. La cervicite est souvent causée par une infection sexuellement transmissible, mais peut être due à d'autres pathologies.
L'utérus est normalement antéversé, c'est-à-dire basculé vers l'avant. Son angle de version est situé en avant de l'axe formé entre le nombril et le coccyx. Il repose alors sur la vessie.
Derrière la sensation d'un ventre dur se cache en général une contraction. On en distingue deux types : les contractions non douloureuses qu'on appelle contractions de Braxton Hicks ; les contractions douloureuses qui sont les contractions d'accouchement.
Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
La cystocèle, ou descente de la vessie dans le vagin, est une complication gynécologique fréquente. Cette pathologie concerne majoritairement les femmes et peut se révéler être embarrassante et inconfortable au quotidien.