En moyenne, on pense qu'une personne non entraînée et ayant une bonne condition physique peut rester entre une minute et une minute trente sans respirer. Il existe cependant des personnes qui parviennent à rester sous l'eau pendant plus de 5 minutes : ce sont les apnéistes professionnels.
Des études et l'expérience quotidienne suggèrent qu'après avoir gonflé les poumons au maximum, nous ne pouvons généralement pas retenir notre respiration plus d'une minute environ. Pourtant, les poumons à eux seuls contiennent en théorie suffisamment d'oxygène pour assurer le métabolisme pendant près de quatre minutes.
Onze minutes et 35 secondes, c'est le record du monde d'apnée statique sous-marine. Son détenteur depuis 2009, le Français Stéphane Mifsud, serait bien incapable d'enregistrer ce temps en surface.
La respiration dite carrée s'exécute en 4 temps égaux : temps d'inspiration = temps de rétention (apnée poumons pleins) = temps d'expiration = temps de rétention (apnée poumons vides).
L'apnéiste Stig Severinsen a établi un nouveau record du monde Guinness Book en mer. Sans inhaler d'oxygène avant l'immersion, le Danois de 47 ans a parcouru 202 mètres en apnée avec une monopalme, au large de la ville mexicaine de La Paz. Réalisé en novembre dernier, l'exploit a été rendu public le 7 janvier 2021.
Pour faire de l'apnée, le but est de développer en priorité sa puissance aérobie et sa capacité anaérobie. Une préparation physique comme la course, le vélo ou le ski de fond sera bénéfique, surtout en début de saison pour habituer son corps à l'effort.
La majorité des personnes peuvent aisément retenir leur respiration entre une et deux minutes. Il peut être dangereux de tenter de retenir sa respiration plus longtemps, particulièrement sous l'eau. Pour survivre, notre organisme a besoin d'oxygène (O2) et de dioxyde de carbone (CO2).
Les valeurs normales de fréquence respiratoire chez l'adulte sont comprises entre 12 et 20 cycles par minute. Au delà on parle de tachypnée, en deçà de bradypnée. Une personne en arrêt respiratoire est en apnée.
On parle d'insuffisance respiratoire lorsque, à l'analyse des gaz du sang qui se trouve dans les artères : la pression partielle du sang en oxygène (PaO2) est inférieure à 60 mmHg ; la pression partielle en dioxyde de carbone (PaCO2) est supérieure à 45 mmHg.
La capacité vitale (CV): c'est le volume d'air contenu dans votre poumon entre une inspiration et une expiration maximum. Chez le sujet sain ce volume représente environ 30% du volume total .
Physiologie. Nouveau record du monde: le 14 février, le Zurichois Peter Colat est resté sous l'eau sans respirer pendant 19 minutes et 21 secondes! Son secret: inhaler de l'oxygène pur dix minutes avant la plongée. Car sans ce «truc», impossible de résister si longtemps: le record d'apnée statique simple est de 11' 35” ...
La respiration passe par le nez, équipé de filtres, d'humidifiants, et d'une climatisation qui régule la température de l'air inspiré. Mais pour l'apnée, le port du masque ou du pince-nez justifie la ventilation buccale.
Si nous sommes stressés, nous respirons plus vite et de manière superficielle. Si nous avons peur, la respiration se fait moins profonde. Si nous sommes soudain effrayés, la respiration se bloque. Ces réactions sont commandées par le système neurovégétatif en fonction de notre état psychique et physique.
L'apnéiste doit retenir le plus longtemps possible sa respiration, la tête dans l'eau. L'apnée statique est pratiquée en surface, en position allongée et immobile. Stéphane Mifsud détient un record du monde incroyable de 11'35″, qui tient depuis plus de 12 ans.
Pour réussir à rester en apnée longtemps, il faut brûler son oxygène le plus lentement possible et pour cela, il ne faut pas faire d'efforts sous l'eau. Ainsi, les champions d'apnée sont capables de rester 8 minutes sans respirer mais sans bouger.
Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Respirer moins de six fois par minute est une indication plus forte d'un problème cardiaque potentiellement mortel. À l'inverse, une respiration très rapide peut être un signe précoce de problèmes cardiaques.
La fréquence de respiration normale est de 12 à 20 respirations par minute. Les schémas sont aussi un indice. La respiration haletante suivie d'une pause, puis d'une expiration brève et trop courte peut indiquer un problème plus important.
La tachypnée est un terme médical qui désigne une augmentation de la fréquence respiratoire. Elle se traduit par une respiration rapide avec une hausse du nombre de cycles respiratoires (inspiration et expiration) par minute.
L'apnée peut se révéler être un sport dangereux si elle n'est pas maîtrisée et si le plongeur est imprudent. Entre la noyade et le barotraumatisme en passant par la syncope, il est possible que les répercussions sur l'organisme soient très graves.
Le syndrome d'apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS, autrefois appelé SAOS, syndrome d'apnées obstructives du sommeil) est un trouble du sommeil où le dormeur souffre de pauses respiratoires ou de diminution du débit respiratoire.
Un syndrome fréquent et plutôt masculin
L'incidence du syndrome d'apnées du sommeil augmente de façon quasiment linéaire en fonction de l'âge chez les adultes : 7,9% des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7% des 45–64 ans et 30,5% des personnes de plus de 65 ans sont concernées.