L'ancienneté professionnelle est la période d'emploi d'un salarié, de son entrée dans l'entreprise à la fin de son contrat de travail. L'ancienneté professionnelle n'est pas définie par le Code du travail.
L'ancienneté est déterminée en tenant compte du travail effectué auprès du même employeur de manière ininterrompue (sauf dispositions conventionnelles plus favorables au salarié). Certaines périodes de suspension de contrat sont prises en compte et d'autres sont exclues pour la détermination de l'ancienneté.
L'ancienneté, appliquée au monde du travail, c'est la durée de présence du salarié dans l'entreprise. Elle se compte en nombre d'années et se calcule de la signature du contrat de travail jusqu'à la rupture de ce dernier.
3243-1 du Code du travail ne prévoit pas que l'ancienneté d'un salarié fasse partie des mentions obligatoires du bulletin de paye.
La date d'ancienneté d'un employé fait référence à sa date d'entrée dans l'entreprise, ou si vous préférez, le jour où votre employé a pris ses fonctions au sein de votre entreprise. Elle doit figurer sur ses bulletins de paie. Elle sert de base de calcul à différentes choses : primes annuelles, ainsi que licenciement.
L'ancienneté peut se calculer en jours, en mois d'ancienneté et en année d'ancienneté. Un salarié entré dans l'entreprise le 14 juin 2021 aura 1 an 3 mois et 4 jours d'ancienneté le 17 septembre 2022.
L'ancienneté professionnelle est la période d'emploi d'un salarié, de son entrée dans l'entreprise à la fin de son contrat de travail.
En règle générale, l'ancienneté acquise dans le corps, le cadre d'emploi ou dans l'échelon est strictement égale à la durée de l'expérience professionnelle exercée durant la période de disponibilité. nombre d'heures demandé, l'ancienneté acquise reste strictement la même.
Un salarié a une ancienneté de 10 ans, sa prime d'ancienneté est de 57 euros. Par ailleurs, la prime d'ancienneté s'ajoute au salaire minimum légal (SMIC) ou au salaire minimum conventionnel si plus favorable. La date de changement de taux est définit par la convention collective, l'accord collectif ou l'usage.
L'ensemble du personnel doit pouvoir bénéficier de la prime, elle ne doit pas être réservée à quelques salariés. Néanmoins, le versement constitue également un usage s'il ne vise qu'une catégorie bien définie de salariés (ou un service ou un atelier de l'entreprise).
Lorsqu'ils ont effectué des CDD, vous avez l'obligation légale de reprendre l'ancienneté ainsi acquise seulement si les contrats se succèdent sans interruption. Pour autant, la date indiquée sur les bulletins de paie de vos salariés peut faire présumer une reprise d'ancienneté même en l'absence de contrats successifs.
14% après 14 ans d'ancienneté ; 15% après 15 ans d'ancienneté ; 17% après 20 ans d'ancienneté.
Reprise de l'ancienneté Lorsque le poste semble incertain, il est aussi possible de négocier une période de garantie d'emploi, qui porte en général sur un an. Le principe est simple : si vous êtes licencié au bout de 6 mois, l'entreprise s'engage à vous verser 6 mois de salaire en plus des indemnités de licenciement.
– 20 ans de service : 340 € minimum ; – 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
Exemple : Un salarié a 4 ans d'ancienneté dans son entreprise et le salaire minimum conventionnel correspondant à son poste est de 2 200€ brut / mois. La prime d'ancienneté pour ce salarié est donc de : 4% x 2 200€ = 88€ brut par mois.
De nombreux salariés confondent l'ancienneté et l'expérience. Si l'ancienneté représente la durée passée en entreprise, l'expérience exprime la capacité d'un salarié à tirer profit des leçons de son travail. L'expérience est constituée de succès et d'échecs.
19 000 euros + 600 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 20 et 24 ans ; 19 000 euros + 700 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 25 et 29 ans ; 19 000 euros + 800 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est supérieure à 30 ans.
L'avocate Marijke Granier-Guillemarre rappelle en préambule que « l'employeur n'a aucune obligation d'augmenter les salaires, tant qu'ils sont au-dessus du SMIC et des minimas de la convention collective nationale applicable ».
Les primes et gratifications ne constituent pas un élément du salaire si elles ne sont pas obligatoires. C'est le cas, par exemple, d'une prime de résultats, d'un bonus variable décidé par l'employeur ou de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat.
Coefficient ou échelon 3 : niveau expert – atteint lorsqu'un collaborateur réalise des performances exceptionnelles, ou bien en cas de grande ancienneté sur son poste.
L'ancienneté conservée correspond à la durée de votre ancienneté non reprise lors de votre dernier passage d'échelon. Cette durée est donc à soustraire aux durées réglementaires pour l'échelon suivant.
Condition d'attribution de la prime d'ancienneté
Le versement d'une prime d'ancienneté n'étant pas prévu par la loi, le salarié qui souhaite en bénéficier doit au préalable vérifier si le versement de cette prime est prévu par la convention collective, un accord collectif ou une clause du contrat de travail.
6 % après 6 ans d'ancienneté dans l'entreprise ; 9 % après 9 ans d'ancienneté dans l'entreprise ; 12 % après 12 ans d'ancienneté dans l'entreprise ; 15 % après 15 ans d'ancienneté dans l'entreprise.
Le versement de la prime intervient normalement à partir d'une durée minimum d'ancienneté dans l'entreprise. Celle-ci est calculée en fonction de la date d'embauche du salarié. La prime d'ancienneté est en général prévue dès 3 années de présence dans l'entreprise.