Un immense nuage de poussières toxiques entraîna une baisse de la température mondiale moyenne de 1 °C, provoquant des dérèglements climatiques ressentis jusqu'en Europe en 1452-1453.
Les populations médiévales n'ont pas vécu mille ans sous un climat humide et glacial. Elles ont même connu une longue période de réchauffement climatique ! En fait le climat a évolué au cours du Moyen Âge, tantôt favorisant les cultures tantôt entraînant mauvaises récoltes et famines.
Comparaison entre âge glaciaire et période actuelle sur l'Atlantique Nord. Il y a 20.000 ans, au maximum glaciaire, lorsque la température moyenne était de 5°c de moins qu'aujourd'hui: Plusieurs kilomètres de glace recouvraient l'Amérique et l'Europe du Nord.
La température moyenne de la France, sur les douze mois de l'année, était de 11,4 °C en 1901-1910 ; elle est passée progressivement à 12 °C en 1941-1950 – les années de guerre et d'après-guerre. À signaler quand même, malgré ce qui vient d'être dit, les trois grands hivers de 1940, 1941 et 1942.
À l'époque médiévale entre le XIVe et le XVe siècle, le climat connait un brutal refroidissement qui va rendre la vie des habitants difficile sur le continent européen jusqu'au XIXe siècle.
Ainsi, par analyse des signes précurseurs passés, la prochaine période glaciaire ne devrait pas apparaître dans quelques dizaines de milliers d'années mais dans seulement... 1 500 ans, c'est à dire demain, à l'échelle de l'histoire climatique de la Terre !
Il y a 56 millions d'années, notre planète a subi l'un des changements climatiques les plus importants et les plus rapides de son histoire. Il s'agit de la plus forte perturbation climatique de toute l'ère cénozoïque, la nouvelle ère terrestre, qui a commencé il y a 65,5 millions d'années et se poursuit aujourd'hui.
En 2050, trois valeurs anticipées sont proposées par météo France : la valeur basse établie à 24.4 degrés, la valeur médiane de 25.1 degrés, et une valeur haute, affichée à 26 degrés.
L'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980.
Les climats tropicaux et arides, en particulier, verront leur part augmenter dans l'ensemble de la masse terrestre : Les climats tropicaux pourraient passer de 23 % à 25 % d'ici à 2100 ; Les climats arides passeraient de 31 % à 34 % d'ici à 2100.
D'après les experts, d'ici la fin du siècle, la température sur Terre devrait prendre 1,5°C et la fréquence des épisodes de forte chaleur devrait être multipliée par quatre.
29 °C à Mont-de-Marsan et Périgueux, 28 °C à Cognac et Dax, 27 °C à Agen, Royan, Biarritz et Pau. Le record de température à cette date est battu notamment à la Rochelle (28 °C , presque 5 °C de plus que le précédent record).
En conséquence, selon l'évaluation de l'OMM, le record officiel de la température la plus élevée jamais observée à la surface du globe s'établit à 56,7 °C et a été enregistré le 10 juillet 1913 à Greenland Ranch (Vallée de la mort), en Californie, aux États-Unis d'Amérique.
Le maximum glaciaire a été atteint il y a environ 21 000 ans. Extension des inlandsis dans l'hémisphère nord lors de la dernière glaciation. L'Europe au dernier maximum glaciaire, il y a environ 21 000 ans.
De 350 à 300 millions d'années : Des climats chauds et humides à la glaciation du permo-carbonifère. À la fin du Dévonien, il y a environ 350 millions d'années, et pendant l'ère Carbonifère (jusqu'à environ 300 millions d'années), le climat est à la fois très chaud et très humide sur Terre.
Le climat méditerranéen serait remonté jusqu'à la région du centre de la France, attirant de nombreux touristes à Mâcon, Dijon ou Beaune. Les lacs et les cascades du Jura seront idéaux pour se rafraîchir. La baie de Somme, elle, remplacerait la destination du bassin d'Arcachon, dont l'air serait devenu trop suffocant.
Depuis les années 1980, chaque décennie est plus chaude que la précédente. Cette tendance devrait se poursuivre à l'avenir. Les huit années les plus chaudes ont toutes été enregistrées depuis 2015, les années 2016, 2019 et 2020 arrivant en tête du classement.
L'expression “réchauffement climatique” apparaît pour la première fois, cette année-là. Elle a été inventée par le climatologue Wallace Broecker dans la revue Science. A la fin des années 1970, la science a produit des modèles généraux de circulation atmosphérique mondiale.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
Comment la France se prépare à vivre avec + 4 degrés en 2100. En 2100, les habitants de la moitié nord de la France pourraient connaître de 40 à 50 nuits tropicales par an (avec une température au-dessus de 20 degrés) ; quand les territoires les plus exposés, le pourtour méditerranéen notamment, en subiront 90.
La température moyenne de la Terre a dépassé de plus d'un degré Celsius (1,8 F) le niveau de référence de l'ère préindustrielle. Ce nouvel état climatique persistera très probablement pendant des siècles, car il s'agit de la période la plus chaude depuis plus de 100.000 ans.
Les dinosaures n'étaient pas des reptiles à sang froid. Ils n'étaient pas non plus exclusivement terrestres. Enfin, certains d'entre eux vivaient sous des climats particulièrement froids et ont très probablement admiré leur territoire couvert de neige en hiver.
Effectivement, non seulement la Terre se réchauffe mais elle se réchauffe à vitesse grand V, c'est-à-dire en quelques centaines d'années et non comme avant, c'est-à-dire progressivement sur quelques milliers d'années. Comparons l'énergie solaire reçue par la Terre et la température moyenne à la surface du globe.