« Vous êtes un castor, lui explique-t-il. Les castors vont en bande et ils ont l'esprit constructeur. » En anglais, la prononciation du nom Beauvoir peut en effet se confondre avec celle de beaver (castor). Désormais, ses amis l'appelleront Le Castor ou tout simplement Castor – Jean-Paul Sartre en tête.
Elle était surnommée Castor
Si Jean-Paul Sartre et son ami René Maheu la surnommaient ainsi, c'est avant tout en référence à son nom de famille, Beauvoir, assez proche dans l'orthographe et la prononciation de « beaver » qui signifie castor en anglais.
Cette tribune, "La République du silence", publiée dans Les Lettres françaises le 9 septembre 1944, un an après la parution de son oeuvre monumentale L'Être et le Néant, Sartre la lit ici dans une version radiophonique, diffusée sur la BBC.
Écrivain prolifique, fondateur et directeur de la revue Les Temps modernes (1945), il est connu aussi bien pour son œuvre philosophique et littéraire qu'en raison de ses engagements politiques, d'abord en liaison avec le Parti communiste, puis avec des courants gauchistes, au sens léniniste du terme, plus ...
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter." "En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable."
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Un des personnages, le Mendiant, y compare les Érinyes, les déesses de la vengeance, représentées dans la pièce sous la forme de petites filles dont la croissance très rapide apparaît comme surnaturelle : « On dirait des mouches ! » Dans la pièce de Sartre, ces mouches, qui symbolisent la culpabilité des habitants, ont ...
Kierkegaard, père de l'existentialisme, à l'abbaye.
L'être et le néant
Publié en 1943, ce traité philosophique a profondément influencé la philosophie française durant les années 50 et 60. Dans ce livre dense et parfois difficile, Jean-Paul Sartre se livre à un dialogue critique avec quelques-uns des philosophes les plus célèbres : G. W. F.
Mais savez-vous comment on appelle un bébé castor ? Les bébés castors sont appelés chatons, ou « kits » en abrégé. Nés au printemps, les petits sont appelés « yearlings » lorsqu'ils atteignent l'âge d'un an.
Rien de plus libre, en apparence, que la relation entre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Au point qu'elle fascina plusieurs générations. La lecture des écrits posthumes oblige aujourd'hui à reconsidérer cette belle construction. Ils auraient pu tomber dans un banal mariage bourgeois.
Simone de Beauvoir décrit son éducation dans une famille bourgeoise désargentée et déclassée, puis son virage par rapport à la vie toute tracée que sa famille lui propose, grâce à la littérature et la philosophie ainsi qu'à des relais humains (Zaza, son cousin Jacques, Herbaud).
Pour elle, la maternité n'est pas un destin, une norme ou une conséquence impérative de la nature des femmes. C'est ce qu'elle disait dès 1949, dans Le Deuxième Sexe : les femmes ne doivent pas être asservies à leur disposition physiologique.
De Beauvoir défend la thèse suivante : l'inégalité homme/femme est historiquement et idéologiquement construite. Les femmes doivent reprendre possession de leur destin, non en tant que femme, mais en tant qu'homme comme les autres.
Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.
Philosophie qui affirme le primat de l'existence vécue et qui refuse de réduire ce vécu à un concept, une définition ou une essence. L'existentialisme s'oppose donc à l'essentialisme. On distingue en général deux grands courants à l'intérieur de ce courant philosophique.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Dans L'existentialisme est un humanisme, Sartre explique que l'être humain, par ses choix, définit lui-même le sens de sa vie (l'existence précède l'essence).
L'asticot est la larve apode de certaines mouches qui font partie des diptères.
Oreste succéda à son père et annexa Argos et Lacédémone à son royaume. Il épousa Hermione, fille d'Hélène et de Ménélas, et mourut d'une morsure de serpent.
Concernant la mouche domestique, celle qui vit dans nos maisons françaises, à l'état larvaire, elle se nourrit de matières organiques en décomposition et de matières fécales. Sensibles à la lumière, les larves cherchent à pénétrer profondément dans la nourriture, ce qui les placent également à l'abri des prédateurs.
Parce que Sartre est athée et que pour lui l'existence de l'homme témoigne de l'inexistence de Dieu. A la différence des objets créés avec une finalité et des règles préétablies, l'homme n'est pas déterminé : il n'a pas de « nature » qui préexisterait à son existence.
Aux yeux de Sartre, la liberté constitue la condition de l'homme à laquelle il ne peut pas échapper c'est pourquoi il dit que « l'homme est condamnée à être libre » car il ne choisit pas de naître mais une fois au monde, il ne peut pas ne pas choisir. En effet, même refuser de choisir est un choix.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.