examen de l'angle d'écoulement du liquide intraoculaire (ou humeur aqueuse) par gonioscopie ; observation de la tête du nerf optique (appelée papille optique) par ophtalmoscopie (fond d'œil) ou tomographie par cohérence optique (ou OCT) ; évaluation du champ visuel.
En France, les opticiens ne peuvent pas pratiquer l'ensemble des examens nécessaires au dépistage et au diagnostic complet, et au suivi d'un glaucome. En cas de valeur élevée lors d'un dépistage, il est donc conseillé de consulter un ophtalmologiste.
Comment se mesure la tension des yeux (tension oculaire) ? La mesure de la tension oculaire est appelée tonométrie. Elle se réalise en cabinet ophtalmologique. Le praticien utilise un tonomètre à air ou à aplanation.
Déroulement de l'examen
L'examen se déroule en position assise avec visualisation d'un balayage laser peu éblouissant. Cette exploration papillaire par OCT et par OCT-Angiographie peut être réalisée sur le même appareil. Le cumul des zones d'exploration entraine une acquisition plus longue.
Avec un ophtalmoscope, les médecins diffusent une lumière dans l'œil pour examiner la cornée, le cristallin, l'humeur vitrée (la substance gélatineuse qui remplit la partie postérieure de l'œil), la rétine, le nerf optique et les artères et veines rétiniennes (voir Structure et fonction des yeux.
Les causes de tension oculaire
Malheureusement, il n'y a pas qu'une seule cause de tension oculaire, mais trois ! Une surproduction/mauvaise évacuation de l'humeur aqueuse, ce qui augmente la pression intra-oculaire. L'uvéite : une inflammation à l'intérieur de l'œil qui affecte une ou plusieurs parties de l'uvée.
Le bilan comprend 5 étapes. En effet, il y a un bilan de la vue, une mesure de la tension oculaire, une pachymétrie et une photographie du nerf optique. Enfin, la dernière étape consiste à réaliser un champ visuel indispensable au suivi.
Passé un certain âge, on peut prescrire un OCT pour vérifier si une DMLA n'est pas en train de se développer. On peut donc diagnostiquer ou suivre l'évolution de la DMLA chez le patient. L'OCT permet par ailleurs de préciser le diagnostic entre une DMLA sèche (atrophique) et une DMLA humide (exsudative).
On peut faire une IRM pour : connaître la taille de la tumeur à l'œil; savoir si le cancer de l'œil s'est propagé à des parties du corps voisines de la tumeur; savoir si le cancer de l'œil s'est propagé à des régions éloignées de la tumeur, dont le cerveau et la moelle épinière.
Les examens pour détecter le glaucome
Ces examens sont complétés par des examens d'imagerie du fond d'oeil : rétinophotographie, Tomographie en Cohérence Optique (OCT) de la tête du nerf optique et des cellules ganglionnaires maculaires.
Sous l'effet d'une tension trop élevée dans l'œil, le nerf optique se détruit progressivement. La conséquence de cette destruction est la réduction irréversible du champ visuel. C'est une maladie grave lorsqu'elle est évoluée car le nerf optique ne peut pas se régénérer.
La fatigue et la tension oculaires sont dues à une exposition aux écrans prolongée et sans aucune pause. Les symptômes les plus courants sont une vue floue ou double, des flash, des yeux secs et des maux de tête.
3) Dormir sur un oreiller, tête surélevée, permet également de diminuer la pression intraoculaire. 4) Maintenir une alimentation variée et équilibrée, apportant les nutriments essentiels au bon fonctionnement visuel. Privilégiez les aliments « dépuratifs » naturellement drainants.
Au cours de la journée, la pression oculaire varie de façon cyclique. D'ordinaire, elle est plus élevée le matin et baisse dans la soirée. Chez les patients glaucomateux, ces variations sont encore plus importantes et parfois décalées.
La réalisation d'un OCT se déroule de la façon suivante : le visage est calé contre l'appareil, grâce à un appui frontal et à une mentonnière. L'œil fixe une cible lumineuse, et un balayage des structures oculaires est effectué par la lumière infra-rouge.
L'IRM est effectivement en mesure de visualiser tous les « tissus mous » du corps humain, comme le cerveau, les muscles, la moelle épinière… Mais également les os et les articulations. Au delà du cerveau, l'IRM peut être utilisé pour observer d'autres parties du corps, comme la région pelvienne ou la zone lombaire.
L'imagerie orbitaire est alors un élément capital dans l'orientation diagnostique et éventuellement thérapeutique, permettant de visualiser le processus en cause : sa localisation, ses mensurations, ses extensions et ses répercussions peuvent être notées.
Si vous voyez des lignes déformées, qui paraissent ondulées ou courbes, des tâches sombres au centre de votre vision ou une diminution de l'acuité visuelle, prenez rapidement rendez-vous avec votre ophtalmologue (moins d'une semaine).
Qu'est-ce qu'une angiographie rétinienne ? Cet examen consiste à prendre des photos du fond de l'œil après avoir injecté un colorant (fluorescéine ou indocyanine). Ainsi, il visualise l'état des vaisseaux sanguins de la rétine (membrane au fond de l'œil sensible à la lumière).
La rétinographie est toujours couplée à un examen à la lampe à fente et peut être complété par un OCT permettant d'obtenir des informations complémentaires sur la macula et le nerf optique par l'acquisition d'images de l'œil en coupe.
Vos yeux fatiguent, votre vision est floue et vous ressentez une légère gêne ? Ce sont peut-être les premiers signe d'un problème de vue. Essayez d'identifier si cette gêne est passagère ou s'il s'agit de quelque chose de plus régulier.
FRÉQUENCE DE CONSULTATION
Adultes avant 50 ans : tous les 2 à 3 ans (selon corrections et pathologies) ou à n'importe quel moment si troubles visuels récents. Adultes après 50 ans : tous les 1 à 2 ans (selon corrections et pathologies) ou à n'importe quel moment si problème.
Le premier traitement par collyre
Au bout de quelques mois de traitement, ils peuvent entraîner une modification de la coloration de l' iris (qui apparaît plus sombre) et accélérer la pousse des cils. Un collyre bêtabloquant peut également être prescrit en première intention sauf contre-indication (timolo par exemple).
Les personnes stressées ont généralement une tension artérielle plus élevée. Celle-ci engendre, par effet de ricochet, une élévation de la tension oculaire. Cette hypertension oculaire entraîne des douleurs oculaires, des maux de tête et des troubles visuels.
La Pression Intra Oculaire (PIO) normale est de 15 +/- 6 millimètres de mercure (mmHg) soit 9 à 21 mmHg. Au-delà de 21 mmHg, on peut donc parler d'hypertonie intra-oculaire, bien que cette valeur seuil soit arbitraire.