Avec ce guide, Caroline Paufichet s'adresse aux femmes qui ont un cancer et sont en cours de traitement, mais aussi à leur entourage. Sur un ton résolument positif, elle s'inspire de son expérience personnelle et apporte des réponses pratiques à toutes les questions que chacune est en droit de se poser.
Utilisez des mots simples mais justes, nommez la maladie. Expliquez la maladie simplement en partant du début, « du comment ça a commencé »…, qu'on a découvert une boule (une tumeur), que cette boule est faite de mauvaises cellules et que ça s'appelle un cancer.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
Votre cancer est en rémission lorsque, suite au traitement, votre état de santé s'améliore et que vous ne présentez plus aucun signe de la maladie. Au bout d'un certain temps, qui diffère selon le type de cancer, la rémission devient guérison.
La confiance en soi
En l'associant pleinement aux décisions familiales ou professionnelles difficiles, on évitera de donner au patient le sentiment qu'il sort fragilisé ou diminué de sa maladie. Réaliser que les autres lui rendent sa place, pleine et entière, l'aidera à reprendre progressivement confiance en lui.
La chimiothérapie va espacer ou arrêter vos règles. Cela n'exclut pas un risque de grosses- se et une contraception efficace est donc nécessaire pendant toute la durée du traitement et dans les mois qui suivent. Une grossesse peut être envisagée après un délai d'un à deux ans à compter de la fin du traitement.
Des jolis coussins : pour mettre un peu de douceur dans un intérieur et être bien confortable à la maison. Un plaid tout doux : pour se blottir dessous devant un bon film ou en lisant un bon livre. Des bougies pas trop parfumées : pour leur lumière douce et leur effet réconfortant.
L'étude « Face », menée en partenariat avec la Société Française de Psycho-Oncologie (SFPO), confirme le rôle essentiel de l'entourage : 82 % des patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent compter sur le soutien moral de leur noyau familial qui fait bloc contre la maladie. Le conjoint est le principal soutien.
Le médecin peut (doit) être clair, précis, gentil, compatissant, attentif. Le patient, de son côté peut (doit) pressentir le diagnostic ou la rechute, exprimer ses craintes. Mais, même lorsqu'il parvient à en parler, il ne peut pas intégrer à la première personne cette mort qui se profile à l'horizon de sa maladie.
Évitez de dire : « Je sais comment tu te sens. » | Dites plutôt : « Je ne peux pas imaginer comment tu te sens, mais je suis là pour te soutenir. » Chaque expérience de cancer est unique.
Manger léger, porter des vêtements agréables et amener un passe-temps plaisant font aussi partie d'une routine procurant du confort pendant la séance.
Ne rien cacher à l'entourage ou le moins possible, parce que si la situation n'évolue pas comme on le souhaite, le mensonge renforce l'inquiétude. Avoir un discours clair, honnête, raisonnable. Un patient doit dire la vérité à l'entourage sur la maladie. En ce qui concerne l'employeur, mieux vaut agir avec prudence.
On parle de guérison lorsque plus aucun signe de maladie n'est détecté à l'issue d'une période de 5 ans (10 ans ou plus pour certains cancers) de suivi du patient après fin des traitements.
Mais on ne parle de guérison qu'après un certain délai supplémentaire, qui varie en fonction du type de cancer. En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
En général, la plupart des cancers qui réapparaissent (récidivent) le font dans les 2 ou 3 premières années qui suivent la fin du traitement. Après 5 ans, le risque de récidive diminue. Malheureusement, il peut aussi arriver que certains cancers réapparaissent plusieurs années après la fin du traitement.
«Des personnes déjà opérées de leur tumeur, qui respectent leur traitement et qui, en parallèle, reprend-il, contrôlent leur poids, font une activité physique, mangent des fruits et légumes, limitent la viande, réduisent le risque de rechute de leur maladie et augmentent leurs chances de survie de manière significative ...
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Si vous devez éviter les produits trop sucrés, sachez que les baies sont excellentes pour tuer les cellules cancéreuses. On imagine aisément qu'elles protègent aussi notre organisme de l'apparition de certaines maladies. Mettez-donc à votre menu baies, fraises, framboises, myrtilles et mûres !
C'est le sucre (glucose) qui fournit l'alimentation nécessaire à chaque cellule de l'organisme, même les cellules cancéreuses.