Parfois, une envie fréquente de faire pipi peut cacher des troubles chroniques ou plus graves comme un fibrome utérin (qui appuie sur la vessie), le syndrome de la vessie douloureuse (aussi appelé cystite interstitielle), un diabète ou la sclérose en plaques.
Pourquoi on a des envies fréquentes d'uriner ? Plusieurs facteurs peuvent influencer ce chiffre : les médicaments, les aliments, les boissons, car l'alcool et la caféine augmentent la production d'urine, ainsi que certaines maladies. L'âge et la taille de la vessie comptent aussi.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Le stress et l'anxiété en cause
Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner. Ces personnes ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu'elle se remplit, la tension devient insupportable. Elles perçoivent cela comme un besoin pressant d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie. Si vous prenez énormément de boissons, buvez moins et moins souvent. Observez ensuite si vos symptômes s'estompent.
Se réveiller deux, trois voire quatre fois dans la nuit à cause d'une envie irrépressible d'aller aux toilettes, c'est le quotidien des personnes souffrant de nycturie. Ces perturbations du sommeil induisent une grande fatigue, handicapante au quotidien pour les personnes qui en souffrent.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
La réponse de l'expert. Souvent une personne diabétique urine beaucoup s'il y a trop de sucre dans son sang, donc si son diabète est déséquilibré. Je vous conseille donc vivement de voir rapidement votre médecin. En effet le sucre entraîne de l'eau dans la vessie (si l'on peut dire !)
Qu'est-ce qu'une vessie hyperactive ? Une vessie hyperactive décrit une série de problèmes liés à l'urgence d'uriner. Notez que cette affection n'implique pas de fuites urinaires ou des accidents nocturnes. Cela signifie simplement que la personne ressent un besoin plus fréquent de vider sa vessie.
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.
Les personnes qui ont bu de l'alcool avant d'aller se coucher ronflent plus fréquemment. En effet, la consommation d'alcool provoque un relâchement de la musculature des voies respiratoires.
Boire pendant les repas serait même bénéfique, car cela permet une liquéfaction des aliments secs, ce qui facilite l'action des sucs digestifs. Enfin, boire de l'eau au cours tout en mangeant nous aide à ingérer la nourriture moins vite et à mieux mastiquer.
Les fruits sont riches en fibres. Privilégiez les fruits doux, ou moins acides, comme la banane et la poire. Cependant, des fruits assez doux aggravent les symptômes chez certaines personnes incontinentes. C'est le cas de la pomme (et du jus de pomme), des fraises, du raisin et des pêches.
La vessie neurogène est un dysfonctionnement (vésical atone ou spastique) provoqué par des lésions neurologiques. Les symptômes peuvent comprendre une incontinence par regorgement, une pollakiurie, des mictions impérieuses, une incontinence par impériosité et une rétention.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Plus encore, l'alcool car il irrite la vessie ! On parlera plutôt de boissons à privilégier comme une eau riche en bicarbonates voire additionnée de pur jus de citron pour alcaliniser le pH des urines. Le citron aura une vertu antibactérienne non négligeable même si la quantité utilisée est faible.
En règle générale, tous les fruits et légumes riches en eau ou en antioxydant, les légumes à feuilles vertes, les noix et les grains entiers sont considérés comme des diurétiques. Betterave, carotte, tomate, myrtille, poivron, oignon, céleri : vous avez donc l'embarras du choix !
Le traitement médicamenteux
On retrouve plusieurs médicaments qui aident à soulager la vessie hyperactive comme : Les anti-muscariniques ou antispasmodiques : qui vont prévenir les spasmes du detrusor, le muscle qui tapisse la paroi intérieure de la vessie et provoque ces envies fréquentes d'uriner.