Dans la partie supérieure de l'oreillette droite se trouve le nœud sino-auriculaire (ou nœud sinusal de Keith et Flack) qui commande le mécanisme de régulation des battements cardiaques.
Le rhombencéphale comprend le pons et le bulbe rachidien. Cette structure permet le contrôle du rythme respiratoire, de l'activité cardiaque et du niveau de glucose dans le sang.
Fonction du cœur
Chaque battement, le cœur expulse du sang dans les artères. C'est ce qui crée le pouls. D'abord, l'oreillette droite se remplit du sang appauvri en oxygène provenant du corps (des muscles, des organes, du cerveau et même du cœur). Lorsque l'oreillette est pleine, elle se contracte.
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre.
Une activité électrique qui se propage
Spontanément, le nœud sinusal produit des décharges électriques, environ 100 par minute. Son activité électrique est contrôlée par un nerf, le nerf vagal, qui tend à la ralentir et à la stabiliser autour de 70 décharges par minute (au repos).
La source de ce courant électrique est le nœud sinusal, un ensemble de cellules situé au niveau de l'oreillette droite. C'est le centre régulateur du rythme cardiaque. Chaque impulsion produite par le nœud sinusal se répand de cellules en cellules dans la partie supérieure du cœur, au niveau des oreillettes.
Le cœur est alimenté en sang par les artères coronaires, qui bifurquent sur l'aorte.
Le coeur. Le coeur dispose de son propre réseau de neurones semi-autonomes, qui sont comme des petits cerveaux à l'intérieur du corps. L'actions des hormones, telles que l'adrénaline, sur le myocarde, se répercute ensuite directement sur le cerveau.
Les artères conduisent le sang du cœur vers les tissus. Les artères transportent en général le sang riche en oxygène vers les organes. Seules les artères de la circulation pulmonaire contiennent du sang pauvre en oxygène.
L'insuffisance cardiaque. L'insuffisance cardiaque est cette incapacité du coeur à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l'organisme. C'est un problème de santé grave qui se traduit, entre autres, par un essoufflement et une fatigue disproportionnés par rapport à l'effort produit.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
L'infarctus du myocarde est une nécrose du myocarde se manifestant lorsqu'une ou plusieurs artères coronaires s'obstruent. De ce fait une partie du cœur n'est plus approvisionnée en sang et en oxygène.
Heureusement, le mécanisme des battements n'est pas un acte qui obéit à la volonté. En effet, si la peur peut accélérer un cœur… le cerveau, lui, ne sait pas l'arrêter. Faire battre un cœur, c'est en fait synchroniser les milliards de cellules qui le composent.
69% des Français estiment que le coeur est l'organe le plus important du corps humain, selon un sondage réalisé par l'institut Ifop pour la Fédération français de cradiologie (FFC), et rendu public le 14 octobre. Le deuxième organe le plus important du corps humain serait le cerveau, cité par 25% d'entre eux.
Le cortex moteur est loin d'être la seule région du cerveau impliquée dans la commande et le contrôle des mouvements. Il faut également mentionner le rôle important des ganglions de la base et du cervelet. Les ganglions de la base interviennent dans une boucle complexe reliant différentes aires corticales.
"Non, le cœur ne contient pas de mémoire", explique un neurobiologiste, mais une greffe peut agir sur l'état émotionnel.
Il existe au sein du cœur un certain nombre de structures neuronales organisées sous forme de plexus. Des circuits neuronaux locaux (interneurones) au sein de ganglions intracardiaques permettent l'intégration et le traitement d'informations nerveuses assurant la modulation de la fonction cardiaque.
Notre ventre abrite plus de 200 millions de neurones connectés qui transmettent des ordres. Ce « cerveau du bas », qui règne sur une impressionnante colonie de bactéries, décide-t-il de nos humeurs ?
Du thé vert. Une étude de 2006 a trouvé que la consommation de thé vert est associée à une réduction de la mortalité cardiovasculaire. Chez les femmes, celles qui buvaient plus de cinq tasses de thé vert par jour réduisaient de 31 % leur risque de décès cardiovasculaires.
Une étude2 a montré que la mûre et la framboise se classaient premiers et deuxièmes, parmi les fruits, pour contrer l'oxydation du cholestérol LDL, dont le taux élevé est un facteur de risque cardio-vasculaire.
Le cœur a la forme grossière d'une pyramide renversée à trois faces. De sa base s'échappent 2 vaisseaux : l'artère pulmonaire, qui relie le cœur aux poumons, l'aorte, qui relie le cœur au reste du corps : organes nobles, viscères, muscles, tissus.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.