L'Unité de recherche sur la neurobiologie de l'anxiété et de la peur s'est récemment intéressée aux mécanismes de défense générés par notre cerveau. Une nouvelle étude publiée dans Cell souligne le rôle de l'amygdale face à une situation menaçante.
L'amygdale représente un centre essentiel dans ce réseau. Elle est d'ailleurs capable de générer une réponse physiologique à un danger avant même que celui-ci ne soit perçu consciemment. La peur se fraye plusieurs chemins dans le cerveau, mais tous passent par l'amygdale.
Les organes correspondent à différentes émotions
la JOIE et le CŒUR ; la TRISTESSE et le POUMON ; la PEUR et le REIN ; le SOUCI, lié à la RATE et à l'ESTOMAC.
Le poumon et le gros intestin : la tristesse
Ces organes sont liés à la mélancolie, à la tristesse et à l'affliction. Les poumons régulent la respiration et l'intestin s'occupe de la digestion, de l'absorption des nutriments et de l'immunité de l'organisme.
Le foie et la vésicule biliaire sont liés à la gentillesse, la générosité, la colère, la frustration. Le cœur et l'intestin grêle sont liés à la joie, l'amour, la haine, l'impatience, l'agressivité. L'estomac et la rate/pancréas sont liés à la confiance, l'ouverture, la rumination, l'anxiété.
Le cerveau est constitué de trois grandes parties : le néocortex, le système limbique, et le système reptilien. Ce dernier représente le cerveau primaire, responsable des instincts (survie, fuite…). Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire.
Une étude de l'INSERM(3) montre, par exemple, que les micro-organismes pourraient transmettre au cerveau la sensation de satiété. Ils indiqueraient aussi le sentiment de faim pour signaler le besoin de nourrir l'organisme. Il y a ainsi une connexion constante entre intestin et cerveau.
Nos émotions en médecine traditionnelle chinoise sont liées à nos organes internes comme la colère est liée au foie ; la joie au cœur ; les soucis à la rate ; la tristesse au poumon et la peur aux reins.
Le système limbique, le centre des émotions. Le système limbique est la zone du cerveau la plus fortement impliquée dans les émotions. Celui-ci contribue également à la mémoire et aux apprentissages.
Le foie est en relation avec colère le Coeur est en relation avec la joie, La Rate est en relation avec l'excès de pensée, Le Poumon est en relation avec la tristesse, Le Rein est en relation avec la peur. En médecine occidentale on confirme le lien entre douleur et émotions notamment à travers la fasciathérapie.
Quand nous ressentons de la peur, nous avons besoin d'être rassuré. e, de nous sentir en sécurité. Comme toutes les émotions fondamentales, la peur engendre de nombreuses émotions dérivées. La peur te signale un danger potentiel et te permet d'adapter ton comportement pour te mettre en sécurité.
Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie. Cela conduit a encore plus de peur parce que vous devez désormais aussi faire face à des problèmes de santé.
Pour calmer une crise d'angoisse, le relâchement musculaire est très efficace. En début de crise, prenez une grande inspiration puis contractez les muscles de votre corps pendant 10 secondes. Relâchez ensuite cette tension en expirant profondément. Renouvelez l'exercice pendant au moins 3 minutes.
Les bases neurobiologiques de la peur
Une fois qu'une menace est détectée, l'amygdale active le système nerveux sympathique, ce qui déclenche la libération d'adrénaline et d'autres hormones du stress.
La définition généralement acceptée décrit la peur comme étant une émotion déplaisante et intense en réponse à un danger ou à une menace. S'ensuit une réaction physiologique qui nous prépare soit à affronter cette menace, soit à la fuir. Cette réaction se nomme la « réponse combat-fuite ».
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales.
Dans le cas de la peur, les informations provenant de l'amygdale sont traitées par le cortex préfrontal. Cette région frontale serait impliquée dans un processus d'extinction de la peur conditionnée. Ceci implique un apprentissage et une fonction de prise de décision face à un danger.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Tout comme la tristesse, le chagrin est associé au Poumon et au Métal. Quant à la panique, tout comme la peur, elle est associée au Rein mais aussi au Cœur et à l'Eau.
Le blocage émotionnel est simplement lié à des perceptions que vous avez eu en lien avec des émotions. Et plus ses émotions sont fortes, plus le blocage sera ancré et stocké dans votre subconscient. Votre pensée + votre émotion associée va créer des croyances.
Du point de vue de la médecine chinoise, les reins sont surtout attaqués par la peur et / ou le stress.
Le cerveau
Sa fonction principale est d'assurer la régulation de toutes les fonctions vitales. Pour ce faire, le cerveau reçoit des informations de l'ensemble du corps humain par les nerfs afférents, pour ensuite les analyser.
Le mal à dire
Lorsque nous avons du mal à dire les choses avec des mots, lorsqu'on ne tient pas suffisamment compte d'un mal-être ou d'une souffrance… Le corps va l'exprimer à notre place avec des maux. Symboliquement les maux s'exprimeront sur telles ou telles parties du corps.
Dans la mythologie chinoise et indienne, le ventre est considéré comme le siège de l'âme. C'est aussi là où naît la vie. Comme l'a écrit Victor Hugo, "le cerveau a la pensée, le coeur a l'amour, le ventre a la paternité et la maternité". Même dans la Bible, son rôle est très symbolique.
Une personne qui est dans le contrôle, par peur de l'imprévisible, aura plus tendance qu'une autre à se constiper. D'après Lise BOURBEAU, célèbre métaphysicienne, « le fait de retenir ses selles indique que l'on se retient souvent de faire quelque chose par peur de déplaire ou de ne pas être correct,… »