En Europe, l'abattage rituel est aujourd'hui interdit en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
Le but de cette technique est de drainer plus efficacement le sang du corps de l'animal, afin que la viande soit plus hygiénique, car selon les croyances de l'époque de l'institutionnalisation de la pratique, le sang est un vecteur de maladie.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
Il n'existe pas de différence de qualité entre viande non halal et viande halal. La méthode d'abattage n'influe pas sur les qualités gustatives et organoleptiques de la viande. Du côté de l'hygiène, les abattoirs pratiquant l'abattage rituel sont soumis aux mêmes contrôles vétérinaires et sanitaires que les autres.
La viande halal est non seulement plus saine, elle est également plus tendre et a meilleur goût, car elle reste fraîche plus longtemps en raison de l'absence de sang, ce qui la rend résistante aux bactéries.
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût. La preuve manifeste de cette différence serait la clarté de la viande halal comparée à la couleur rouge de la viande vendue dans les boucheries non islamique.
La viande halal est ce qui est « permis » (la traduction exacte du mot étant « licite ») pour les musulmans, par opposition à ce qui est harâm (« interdit »). En termes de boucherie, seuls les ovins, bovins, caprins et camélidés peuvent être halal, ainsi que les chevaux, les lapins et certaines volailles.
Sur chaque emballage de viande vendue en supermarché figure le numéro d'abattoir commençant par les deux chiffres de son département. Si celui-ci fait partie de la liste de l'OABA, cela signifie qu'il ne pratique pas l'abattage rituel et, donc, que la viande que vous avez devant vous provient d'un animal étourdi.
Dans bon nombre de pays, les animaux sont supposés être d'abord étourdis pour qu'ils ne souffrent pas, ou moins, lorsqu'ils sont tués. Les animaux sont également soumis à de terribles souffrances psychologiques dans les abattoirs.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
Le futur marié se rend avec sa famille chez les parents de la femme pour demander à son tuteur sa main et offrir des cadeaux (fleurs, pâtisseries, parfum, vêtements, bijoux, etc.) à sa future épouse.
Le pistolet à tige perforante (ou matador) est principalement utilisé pour l'étourdissement des bovins, mais également pour celui des moutons, chèvres, porcs, chevaux… Posé sur le front de l'animal, l'outil permet de perforer le crâne jusqu'au cerveau, ce qui génère une onde de choc et la destruction des tissus.
Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi. La tête de l'animal doit être tournée vers la Mecque et des paroles sacrées doivent être prononcées par le sacrificateur au moment où il coupe la carotide et les jugulaires.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
Chez KFC, le poulet servi n'est pas certifié halal car notre vocation est de proposer une offre universelle. C'est d'ailleurs dans cet esprit que nous avons développé une gamme de produits à base de poisson, afin de pouvoir satisfaire tous les goûts.
Halal : l'Institut Marocain de Normalisation IMANOR certifie l'abattoir qui fournit la viande des produits poulet de McDonald's Maroc et lui octroie son Label Halal.
Néanmoins, l'école de jurisprudence hanafi interdit la consommation de fruits de mer autres que le « poisson ». Les théologiens hanafi sont en désaccord sur le point de savoir si les crevettes sont des « poissons », mais conviennent que les crocodiles, les crabes, les homards et les mollusques ne le sont pas.
Pour les musulmans sunnites non-hanafites, soit près de la moitié de la population musulmane, le poisson et les produits de la mer sont halal en soi, sans restrictions particulières : « Le gibier de la mer et la nourriture qui s'y trouve vous sont permis : c'est une jouissance pour vous et les voyageurs » (Coran, V, 96 ...
Au total, 34% de l'ensemble des abattoirs en France sont autorisés à effectuer des abattages rituels. Ce qui ne signifie absolument pas que ce taux est applicable à l'intégralité des viandes consommées. La viande produite par ces abattoirs habilités n'est en effet pas nécessairement halal.
Pour obtenir une viande halal ou casher, l'animal sacrifié doit être abattu selon un rituel précis. Chez les juifs, le rite ne peut être effectué que par un shohet, un sacrificateur formé et reconnu par un rabbin. Ce dernier saisit l'animal et doit lui sectionner la trachée et l'œsophage sans les couper totalement.
Pourquoi ? Parce que le "tout halal", dans certains cas, coûte beaucoup moins cher. Au lieu de procéder à un abattage conventionnel, de l'interrompre, de nettoyer les chaînes, puis de procéder à un abattage halal, il est plus simple de faire du halal sans interruption.
Le terme, dans son acception la plus courante, recouvre tous les aliments autorisés aux fidèles, essentiellement d'origine animale. Sont ainsi « halal » les viandes des espèces ovines, bovines, caprines et cameline, de même que la viande de cheval, de volaille ou de lapin. Les produits de la mer sont également permis.