Catherine de Médicis importe notamment de Florence la recette du canard à l'orange.
En semaine, les Allemands commencent la journée avec un café, du pain accompagné de confiture, ainsi que des œufs coque. On ajoute volontiers du fromage et/ou de la viande. Le week-end, les céréales, les yaourts et les fruits viennent souvent compléter l'assiette.
Le petit-déjeuner est donc généralement composé de sandwichs chauds avec du jambon blanc du fromage type Hollande, de pain grillé tartiné de saindoux ou arrosé d'huile d'olive, de tortilla, de chorizo, de poivrons frits, le tout accompagné de café noir (café solo) ou de café au lait (cafe con leche).
Le matin, les Allemands mangent traditionnellement salé et copieux ! Ils consomment des brötchen et des bretzels (petits pains, souvent au seigle) avec du fromage et de la charcuterie, ainsi que du muesli. Ils boivent du café ou du thé.
Le petit-déjeuner des Italiens est léger, rapide et sucré. Essayez le cornetto, délicieuse pâtisserie du petit-déjeuner. Il ressemble à un croissant, sans toutefois en être un : beaucoup plus sucré, un peu comme une brioche, il est souvent garni de crème, de confiture ou de Nutella.
Le petit-déjeuner traditionnel japonais est un repas à l'image du déjeuner et du dîner, composé d'une succession de petits plats salés. On y retrouve les mêmes aliments : riz, poisson grillé, natto et soupe miso, accompagnés de thé vert.
Le pain est un incontournable des repas espagnols ainsi qu'un café pour terminer le déjeuner. Le goûter concerne environ 40% de la population espagnole, et notamment les enfants.
Le déjeuner est pris entre 14 et 15 heures. Le goûter se prend vers 18 heures, tandis que le dîner est servi entre 21 heures et 22 heures 30.
L'alimentation est de type méditerranéen, à base d'huile d'olive, de féculents, de charcuterie, de fromages, de fruits et légumes. Les restaurants servent donc des repas jusqu'à très tard dans l'après-midi et la soirée, ils sont très fréquentés car les Espagnols aiment sortir le soir, manger léger, boire un verre…
Jusqu'au XXe siècle, le dîner était généralement chaud, le plus souvent “copieux et rustique”. Une habitude alimentaire qui a évolué en Abendbrot dans les années 1920, quand les ouvriers ont commencé à déjeuner sur leur lieu de travail. Mangeant chaud le midi, ils se sont habitués à manger froid le soir.
Le mot « Abendessen » veut dire le manger (das Essen) du soir (Abend). C'est souvent un repas froid: on met différentes sortes de pains, de la charcuterie, du fromage, des confitures et des salades ou des gros cornichons sur la table et chacun se sert comme il veut.
Le pain noir, ou Schwarzbrot, est de nos jours reconnu mondialement comme une spécialité allemande, au même titre que la saucisse et la choucroute.
Ces saveurs réveillent en nous des réflexes archaïques : le sucré est synonyme de source d'énergie, le salé sert à maintenir notre équilibre électrolytique, l'acide est le signe de la maturité des aliments, l'amer de leur toxicité et l'umami est la saveur des protéines, indispensables à notre organisme.
Les mange-tard
Les Argentins sont les derniers à passer à table, après 22h. Leurs voisins brésiliens, mexicains et uruguayens dînent à 22h précises. Dans l'hémisphère nord, les Espagnols sont connus pour compléter leur soirée tapas avec un dîner à 21h passé, tout comme les Egyptiens d'ailleurs.
Les horaires décalés et les repas tardifs des Espagnols s'expliqueraient par la décision du général Franco en 1940 d'aligner le fuseau horaire de l'Espagne sur celui de l'Europe centrale.
Paella valencienne.
Ce plat sans aucune introduction, typique de la culture espagnole et fièrement exposé dans tous les restaurants du pays. C'est un plat plein d'ingrédients et très savoureux.
En effet, les habitants subissent ce que l'on appelle un « décalage solaire ». Ils bénéficient alors de soirées à rallonge qui les poussent certainement à dîner plus tard, s'autorisant un apéritif en terrasse en fin de journée pour profiter des derniers rayons du soleil avant de rentrer dîner.
La France a pour sa part banni tous les additifs du pain dit «de tradition», laissant cela à la production industrielle. On a longtemps considéré que la qualité d'un pain tenait pour 10% au blé, 15% à la farine – le reste étant laissé à la virtuosité du boulanger. Des spécialistes démentent aujourd'hui.
Pourquoi le pain est bon qu'en France ? La qualité d'un pain français est améliorée par certaines, mais pas toutes, boulangeries artisanales réputées qui utilisent des temps de fermentation prolongés. Lorsque la levure fermente pour faire lever le pain, elle produit de l'alcool, qui donne des arômes et des saveurs.
Les Japonais consomment principalement trois types de viande : le bœuf, le porc et le poulet. Ce dernier est le plus prisé, notamment à travers le succès ces dernières années des « blancs de poulet en salade » en vente dans les supérettes.
Les plats les plus typiques sont les sushi et sashimi, les nouilles udon et soba, les plats à la sauce teriyaki, ainsi que le tōfu et le nattō. Les Japonais ont aussi importé des recettes qui ont été adaptées et sont ensuite devenues des classiques comme les fritures tenpura, le katsudon, le riz au curry ou les rāmen.
Il y a même des tables thématiques : celle des boissons, des accompagnements, des pâtes, des kimchi…, des soupes… C'est un repas très varié (féculent, légumes, protéines…) et équilibré. Traditionnellement chacun mange sur une petite table individuelle, avec des baguettes et une cuillère (pour les soupes).
Huile d'olive et fibres
Par rapport à la France "où la culture culinaire est très riche en graisses, avec les fromages ou le beurre, en Italie la base c'est l'huile d'olive, on a plus conscience que c'est de la graisse, on la voit avant de l'ajouter à un plat", a estimé la nutritionniste.