Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
Parmi eux, certains pays n'ont quasi pas de ressources en eau : le Koweït, Bahrein, Malte, Gaza, les Emirats Arabes Unis, Singapour, la Jordanie, la Lybie. En chiffres, cela donne selon UNESCO : - 2.4 milliards de personnes sont privées de systèmes d'assainissement de base.
Yémen : La population est privée d'accès aux services de base et à l'eau potable. Le manque d'accès à l'eau peut être généralisé à tout un pays. C'est le cas du Yémen, les conflits ont un impact direct sur la capacité des populations à se nourrir, à avoir accès à l'eau et à une vie digne.
La ressource en eau est sous pression dans de nombreux pays et particulièrement, à Chypre qui a connu des épisodes de grande sécheresse et dans d'autres pays comme la Bulgarie, la Belgique, l'Espagne, l'Italie et Malte qui exploitent plus de 20 % de leurs ressources en eau par an.
Ainsi, 29% de la population du continent, soit environ 353 millions de personnes, n'ont pas accès aux services d'eau potable de base. L'Érythrée, le Soudan, la Guinée-Bissau, la Somalie, le Tchad et le Niger sont les pays classés en bas de la liste.
Des années de conflit en Ukraine ont fragilisé les infrastructures et laissé de nombreuses familles et enfants vulnérables, luttant tous les jours pour avoir accès aux besoins vitaux comme l'eau potable.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
La cause principale de cette tendance est évidemment l'assèchement des sols. Depuis l'ère pré-industrielle, près de 80% des zones humides auraient disparu. Et sur les 20 dernières années, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29%.
Ce diagramme montre le classement des pays ayant le plus faible produit intérieur brut (PIB) par habitant dans le monde en 2022, soit la liste des 21 pays les plus pauvres dans le monde. Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
L'eau de la planète bleue est à 97,2 % salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L'eau douce, elle, représente donc 2,8 % de l'eau totale du globe.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
Mais ici, rien à voir avec le PIB de chaque pays. C'est plutôt le climat qui explique pourquoi certaines régions abondent en eau alors que d'autres souffrent de sa rareté. Ainsi, les régions les plus arides sont situées près des Tropiques, le Moyen-Orient par exemple mais aussi l'Australie.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Il faut 600 000 litres d'eau chaque année pour alimenter et faire vivre un habitant de la planète, soit 137 litres par jour. Les plus gros consommateurs d'eau par habitant sont les Américains. Cette moyenne est une estimation établie par l'UNICEF.
Un impact environnemental conséquent
De plus, les usines de dessalement produisent de la saumure (une eau très chargée en sel) qui a tendance à détruire la faune et la flore, pourraient avoir des conséquences sur le réchauffement des océans. Une solution peu viable sur le long terme.
Conformément à ce qui a été dit sur la différence entre consommation et prélèvement, l'agriculture est le plus gros consommateur d'eau et compte pour la moitié des volumes consommés.
L'automne dernier, la situation a été pire que d'habitude car de septembre 2021 à avril 2022, nous avons observé un déficit de pluviométrie et de neige entre 30 et 40% selon les régions. Donc là encore, les nappes ne se sont pas rechargées et les cours d'eau ont perdu du débit.
On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d'eau a aussi une origine économique. C'est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l'insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie. Résultat: en 2012, un Terrien sur sept n'a pas accès à une eau potable de qualité.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
C'est la présence de l'eau qui a été à la source de la vie sur Terre. La quantité d'eau présente sur la Terre est toujours la même depuis plus de 4 milliards d'années.
La Terre perd-elle son eau, comme Mars dans le passé ? Oui, mais lentement. Dans la haute atmosphère, le rayonnement solaire brise la molécule d'eau, et l'hydrogène, trop léger, diffuse vers l'espace. Par ce mécanisme, trois mètres d'eau seulement auraient disparu depuis la création de la Terre ; rien de préoccupant.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète.