Si après la signature de la vente définitive, l'acquéreur découvre que le vendeur a fait preuve de ruse ou de tromperie pour le convaincre à conclure la vente, il dispose d'une action en nullité de la vente. L'acquéreur doit avoir été trompé sur les qualités principales du bien immobilier.
Après avoir signé le compromis de vente , l'acheteur dispose d'un délai de rétractation de 10 jours durant lesquels il peut demander l'annulation du document sans avoir à justifier sa décision ou à payer des pénalités.
En cas de compromis de vente, l'acquéreur dispose d'un délai de rétractation pouvant faire annuler la vente. Depuis la loi Macron (2015), le délai de rétractation est passé à 10 jours, s'appliquant le lendemain de la réception du contrat.
Il peut s'agir d'un officier public, un huissier de justice ou encore un notaire. C'est le cas le plus courant d'actes authentiques que l'on souhaite contester.
Vous devez envoyer au vendeur un courrier par lettre recommandée avec avis de réception. Vous devez y indiquer le type de remboursement et l'indemnisation souhaitée. Votre courrier doit être accompagné, notamment, des justificatifs suivants : bon de livraison, ticket de caisse, etc.
Qu'est-ce qui est considéré comme un vice caché ? Les vices cachés désignent les malfaçons qui rendent le logement impropre à son usage d'habitation. On considère également que les vices sont cachés si l'acquéreur n'aurait pas acheté (en tout cas, pas au même prix) le bien immobilier en connaissance de ces malfaçons.
La présence d'un vice caché sur une voiture d'occasion est un motif légal d'annulation de la vente ou de réduction du prix d'achat. La charge de la preuve du vice caché automobile incombe cependant à l'acheteur.
Afin de solliciter l'annulation de la vente immobilière, vous devez avoir délivré une assignation devant le tribunal judiciaire territorialement compétent. Il faut alors faire la preuve cumulative de l'existence de ce vice caché et de son incidence particulièrement importante dans le vice du consentement.
Vice caché, non-délivrance en conformité, vice du consentement ou lésion… Il existe en tout 4 cas possibles pour faire annuler une vente immobilière après la signature de l'acte authentique.
On ne peut pas annuler un acte notarié. Sauf si des informations ont été dissimulées (dol). Dans ce cas il faut l'annuler en justice. Voyez avec votre avocat.
Violence, erreur dans l'appréhension des conditions de la vente, dol ou encore fausses déclarations peuvent par exemple être relevées pour appuyer la rétractation. Vendeur, sachez de plus que si l'acquéreur manque à ses obligations contractuelles, vous pouvez demander l'annulation du compromis.
La rétractation de l'acheteur entraîne l'annulation automatique du compromis de vente ou de la promesse, sans pénalité. Le cas échéant, le dépôt de garantie ou l'indemnité d'immobilisation de 5 à 10 % versé à la signature lui est intégralement remboursé.
La constatation de vices cachés ou l'existence de vices du consentement sont des motifs pouvant aboutir à l'annulation du compromis de vente.
L'annulation d'une vente de maison a généralement lieu dans les jours qui suivent la signature de l'offre d'achat. La résolution de la vente peut avoir lieu s'il y a un vice du consentement, la présence d'un vice caché, le non-respect des obligations de livraison ou une lésion.
Un délai mentionné dans l'avant-contrat
En général, il est d'au moins trois mois, mais les deux parties peuvent le placer à une échéance beaucoup plus éloignée si elles le souhaitent. A l'inverse, il peut être réduit si l'acquéreur n'a pas recours à un prêt bancaire, sans passer en dessous de 2 mois minimum.
Seul le cocontractant peut invoquer la nullité du contrat.
Le droit d'annuler un compromis de vente après 10 jours permet à l'acquéreur de se rétracter sans formuler de raison nécessaire. Ce droit qui était auparavant de 7 jours s'exerce dans un délai strict qui court à compter de la notification par le vendeur par lettre recommandée avec avis de réception.
Peut-on se retourner contre un vendeur particulier de sa maison ? Oui, c'est tout à fait possible lors de la constatation d'un vice caché immobilier. C'est à l'acheteur de prouver la présence de celui-ci et d'en demander réparation.
Il suffit alors de prouver que le vice était connu du vendeur (faisant preuve de mauvaise foi). Il devra, en plus du remboursement du prix, verser des dommages et intérêts à l'acheteur pour tous les préjudices occasionnés par le vice caché (article 1645 du code civil).
Le vendeur professionnel est obligé de respecter les 2 garanties légales : la garantie de conformité et la garantie des vices cachés. En revanche, le vendeur particulier est uniquement tenu à la seule garantie légale des vices cachés.
Qu'est-ce qu'un vice caché ? Un vice caché dans l'immobilier est une malfaçon qui endommage fortement l'habitation.
Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage, que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il les avait connus.
Un dégât des eaux ou une infiltration persistante peuvent être le signe d'un vice caché.
Il s'agit du temps écoulé entre la signature du compromis de vente et la conclusion de l'acte définitif de vente. En général, ce délai est de trois mois. Cela permet à l'acheteur d'effectuer toutes les démarches nécessaires pour réaliser les conditions suspensives stipulées dans le compromis de vente.