Si, dans un premier temps, elle admire Robespierre pour sa droiture d'esprit et son sens du devoir public, à partir de 1793 (année où la Terreur est mise en place) elle le décrit comme accroché au pouvoir et tyrannique.
Devenue l'égérie des Girondins, Madame Roland oriente la politique de son mari, rédigeant notamment en son nom la célèbre lettre au roi du 10 juin 1792 dans laquelle Roland adjure le roi de renoncer à son veto et de sanctionner les décrets, lettre qui lui valut d'être renvoyé trois jours plus tard.
Entre 1791 et 1793, opposés aux Montagnards, ils s'engagent en faveur de l'entrée en guerre de la France contre ses ennemis européens, prônent un libéralisme économique et expriment une défiance envers le mouvement populaire parisien.
Particulièrement brillante, elle reçoit une éducation de haut niveau. Lorsque survient la Révolution, elle s'implique avec enthousiasme dans le mouvement. Elle y joue un rôle clé, par l'intermédiaire de son mari, Jean‑Marie Roland, élu député puis nommé ministre, en corédigeant notamment tous ses discours.
Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Des femmes de milieux aisés, de l'aristocratie, de la noblesse et de la bourgeoisie se regroupent en comités et en clubs, elles organisent des réunions publiques et privées, écrivent des cahiers de doléance, commentent les journaux et les lois. Et appellent aussi les hommes à agir.
Elles participent à la vie politique dans les assemblées de section, au sein de clubs masculins ou en créant des clubs féminins. La sociabilité et la parole publique devenant politiques, les femmes jouent ainsi leur rôle dans la constitution de l'opinion publique, dans les stratégies et les luttes pour le pouvoir.
Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.
Elles ont désormais le droit de signer des contrats, d'entrer en justice, de se marier sans autorisation parentale et d'agir sans l'accord d'un homme. Votées entre 1791 et 1794, les différentes lois sur les successions placent les femmes à égalité avec les fils de famille.
Leur pratique politique est caractérisée par une présence assidue dans les assemblées révolutionnaires, qu'il s'agisse de réunions de quartier, de débats à l'Assemblée nationale ou au Tribunal révolutionnaire.
Installée à Paris avec son mari (1791), elle fut, plus que lui, la conseillère et l'âme du mouvement girondin, dont les membres, tels Barbaroux, Buzot, Brissot, Condorcet, Pétion de Villeneuve, se réunissaient dans son salon. Son influence et son rôle furent considérables lors du ministère girondin (mars-juin 1792).
Pendant la Révolution, un groupe politique mené par des députés de la Gironde, partisans d'une organisation fédérale de l'Etat qui venait de naître, prit le nom de Girondins. D'abord alliés à Robespierre, ils s'en séparèrent et leur chute fut précipitée lors d'une insurrection en partie contrôlée par les Montagnards.
Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.
Installée à Paris avec son mari (1791), elle fut, plus que lui, la conseillère et l'âme du mouvement girondin, dont les membres, tels Barbaroux, Buzot, Brissot, Condorcet, Pétion de Villeneuve, se réunissaient dans son salon. Son influence et son rôle furent considérables lors du ministère girondin (mars-juin 1792).
Cette loi ordonnait l'arrestation de tous les ennemis avoués ou susceptibles de l'être de la Révolution (nobles, parents d'émigrés, fonctionnaires destitués, officiers suspects de trahison, et accapareurs).
Avec la Déclaration de 1789, les femmes sont libres de leurs opinions, de leurs choix et bénéficient de l'abolition de l'ordre, de la hiérarchie, de l'esclavage.
Le saviez-vous ? Olympe de Gouges, guillotinée en 1793 avait milité pour l'égalité entre les femmes et les hommes dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne publiée en 1791 : Article 1 : "La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
La Chanson de Roland illustre un idéal moral, la nécessité d'une guerre contre les païens. Ainsi, l'ivresse de la conquête territoriale se transforme vite en guerre sainte. L'héroïsme est au service de Dieu. Certains critiques considèrent que le texte a été écrit pour donner un fondement historique aux croisades.
Manon Roland est accusée de s'être détournée de sa nature de mère en délaissant sa fille, Eudora, née en 1781. Cette républicaine convaincue est ici comparée aux femmes aristocrates de l'Ancien Régime, régulièrement attaquées pour avoir renoncé à leur maternité en confiant leurs enfants à des nourrices.
Sous la pression, les députés votent la suspension des pouvoirs du roi et la rédaction d'une nouvelle Constitution. Cette journée marque la fin de la monarchie constitutionnelle.
La parité entre les femmes et les hommes en politique progresse en France. Les femmes représentent 37 % des députés, 45 % des conseillers municipaux, 49 % des députés européens français, 49 % des conseillers régionaux et 51 % des conseillers départementaux. En revanche, seuls 20 % des maires sont des femmes.
Elles étaient naturellement évincées des droits civiques, sous le poids des préjugés sur la nature des femmes et de la perception de la frontière entre espace privé et public, l'ordre des rapports naturels et sociaux. Les lieux communs sur la nature des femmes sont nombreux.
Elle ne revendique pas une place prépondérante des femmes en politique et s'en tient elle-même au rôle discret d'inspiratrice de la politique girondine. Ainsi, dans ses Mémoires, à propos de ses salons, elle écrit : « je savais quel rôle convenait à mon sexe, et je ne le quittai jamais.
Particulièrement brillante, elle reçoit une éducation de haut niveau. Lorsque survient la Révolution, elle s'implique avec enthousiasme dans le mouvement. Elle y joue un rôle clé, par l'intermédiaire de son mari, Jean‑Marie Roland, élu député puis nommé ministre, en corédigeant notamment tous ses discours.