Aliments de longue conservation (pâtes, riz, conserves, etc.) Huile végétale & vinaigre. Eau & lait.
Réserves d'urgence pour environ une semaine
Stockez les aliments au sec, à l'abri de la lumière et au frais. Les denrées alimentaires dans le congélateur sont considérées comme réserves d'urgence, car elles peuvent aussi être consommées en cas de coupure de courant.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Le miel. Le miel est l'aliment impérissable par excellence. Il risque de se cristalliser au courant des mois ou années, mais en le faisant chauffer quelques minutes au bain marie, il retrouve facilement son état liquide d'origine. Conservez-le dans un récipient bien fermé et à l'abri de la chaleur.
C'est donc le seul aliment qui ne périme jamais, à condition qu'il soit conservé dans un endroit sec. On raconte même que du miel vieux de 2000 ans retrouvé dans les pyramides égyptiennes est encore propre à la consommation (même s'il n'a plus aucun goût).
À la liste, nous pouvons également ajouter la volaille, à cause de la grippe aviaire qui a frappé la France et l'Europe depuis le début de l'année ainsi que les frites et les chips, conséquence directe de la pénurie d'huile de tournesol, qui sont eux aussi touchés par la pénurie.
L'Islande. Située à plus de 1 700 kilomètres du continent européen, l'Islande se révèle être l'un des endroits les plus sûrs en cas de guerre civile ou mondiale. L'indice de paix globale établi en 2016 la place en tête du classement.
N'importe quel bâtiment en dur, sans fenêtre de préférence
En cas d'attaque, le gouvernement recommande de se cacher dans un bâtiment en dur, souterrain et sans fenêtre de préférence.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Parmi les produits qui pourraient subir les plus fortes hausses, on retrouve donc les produits de boulangerie-pâtisserie, en raison de la flambée du cours du blé, ainsi que le porc et l'huile, à cause de la production de maïs et de tournesol qui pourrait être bloquée en Ukraine ces prochains mois.
Les pâtes, les viandes surgelées, farines et huiles sont les plus touchées.
Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ). La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
Ainsi, leur point d'indice a augmenté de 3,5% en juillet 2022, mais cela ne se verra qu'à partir d'août. Les pensions de retraite de base, le RSA, la prime d'activité, les allocations adulte handicapé et les allocations familiales seront augmentées de 4% pour le 1er juillet 2022.
Moutarde, vinaigrette, sandwichs...
Celle-ci arrive en tête avec un taux de rupture de 21,2 % depuis que la guerre a débuté en Ukraine. Les vinaigrettes, qui contiennent de la moutarde, sont aussi concernées (- 14 %). Viennent ensuite les produits pour le feu (-12 %), ainsi que les graisses à cuisiner (-11,1 %).
Les pois chiches et le houmous
Plombée par le climat et la guerre en Ukraine, la production de pois chiche devrait diminuer de 20 % en 2022. Dans un pays comme l'Égypte où le pois chiche fait partie des aliments de base, cette pénurie est une véritable catastrophe.
De multiples épisodes de sécheresse, de chaleur et d'inondations en 2020, 2021 et 2022 liés au changement climatique ont considérablement nui à l'approvisionnement et aux réserves alimentaires mondiales, ce qui a rendu le système alimentaire moins résilient face à des chocs comme la guerre en Ukraine.
Le sucre n'est soumis à aucune date limite de consommation dans le temps car il ne périme pas ou ne moisit pas : les bactéries ne peuvent pas s'y développer et le sucre fait donc partie des aliments non périssables.
Michel Albouy : C'est 4,5 % à mars 2022 sur un an effectivement. Alors comment ça s'explique ? Fondamentalement, ce qui a augmenté, c'est le prix de l'énergie. L'énergie a augmenté de 28,9 % sur un an, l'alimentation 2,8%, les produits manufacturés 2,1% et les loyers 0,4%.