Important! La lettre h ne correspond à aucun son (phonème) en français, toutefois cette lettre peut être muette ou aspirée.
En français, la lettre 'h' ne se prononce pas. Mais, associée à la lettre 'c' elle donne le son /ch/ ou /k/, associée à la lettre 'p' elle donne le son /f/.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
Mais voici une liste des mots importants qui commencent par un H aspiré (ce H aspiré est marqué par un astérisque dans le dictionnaire) : hache, hachisch, haine, haïtien, haleter, hall, halle, halte , hamac, hamburger, hameau, hamster, hanche, hand-ball, handicapé, hangar, hanneton, hara-kiri, harceler, hard, harem , ...
Les mots huile, huître et huit commencent tous par un H sans qu'il n'existe aucune raison étymologique à cela. Ce H provient en effet du temps où l'on écrivait parfois les U comme des V. Sans le H, on confondait alors à l'écrit huit avec vit, huître avec vitre et huile avec vile.
Placé au début d'un mot, le ''h'' peut être muet, vraisemblable vestige étymologique, il ne correspond alors effectivement à aucun son. Il peut aussi être aspiré, trahissant son origine germanique ou anglo-saxonne. Cela induit un léger mouvement d'air soufflé qui interdit élision et liaison avec le mot qui le précède.
Le h aspiré bloque non seulement l'élision (l'apostrophe), mais aussi la liaison à l'oral. Ainsi, quand on lit à haute voix nous les haïssons, on ne doit pas prononcer le son [z] après le pronom les. Au contraire, on doit le faire devant un h muet : nous les [z] habillons.
La majorité des h en début des mots s'appellent h muets, car ceux-ci n'ont aucun effet sur la prononciation. Il est possible d'effectuer une liaison avec le h muet puisqu'il n'existe pas en tant que véritable consonne.
Le hibou ; le hall ; le haut ; le haricot ; le hangar ; le hameau ; le hameçon etc . s'écrivent avez un " h " aspiré . par contre , il y a d'autres mots qui s'écrivent avez un" h " muet : l'honneur ; l'homme ; l'heure ; l'hôpital ; l'habitude ; l'hôtel ; l'horaire etc .
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
Origine. En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Au pluriel, il faut donc faire particulièrement attention à l'absence de liaison entre le déterminant et le nom : dans des haricots , on ne prononce pas de [ z ]. On ne prononce donc pas [ dezaʁiko ] (« dé-za-ri-co »), mais bien [ deaʁiko ] (« dé-a-ri-ko ») !
H, l'enthalpie en thermodynamique ; H, représente l'excitation magnétique. H, est utilisé dans le modèle standard de la physique des particules, pour représenter le boson de Higgs.
h se prononce avec une légère expiration de l'air, mais il est devenu assez rapidement muet. j se prononce "y" comme dans "yeux", on peut le remplacer par i (les Romains n'avaient pas de j) m et n se prononcent comme en français mais la voyelle qui précède n'est jamais nasalisée.
Liaison - cours. Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
Avec un accent circonflexe sur le o ! Cet accent a été introduit au XVIIIe siècle pour noter la prononciation longue de la voyelle o , une prononciation particulière qui a disparu aujourd'hui. Dans ce rôle, l'accent circonflexe a remplacé le s de l'ancienne forme hospital , provenant elle-même du mot latin hospitalis .
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.