L'intérim vous permet d'intégrer une grande diversité d'entreprises et donc de diversifier vos expériences mais aussi de développer votre réseau. Par ailleurs, lorsque la mission d'intérim se termine, vous touchez une indemnité de fin de mission équivalente à 10% de la rémunération brute totale.
L'inconvénient du travail temporaire est la précarité. L'intérimaire ne sait jamais quand il retrouvera une mission. Il doit s'adapter à chaque nouvel environnement et chaque nouvel employeur et ses revenus sont irréguliers. Enfin, un autre inconvénient du travail en intérim est le relationnel avec les banques.
Le deuxième avantage financier est l'indemnité compensatrice de congés payés (ICCP), également versée en fin de mission. Elle représente 10 % de votre rémunération brute totale, augmentée de l'IFM. Elle est donc supérieure à son équivalent dans le format CDI.
La prime de précarité, aussi appelée “indemnité de fin de mission”, est due aux intérimaires et aux salariés en CDD dont leur contrat de travail a pris fin à la date prévue. Elle représente 10% de la rémunération brute totale versée pour la mission effectuée et est destinée à compenser sa situation de précarité.
Vos périodes de travail intérimaire sont prises en compte pour votre retraite. Si votre salaire annuel permet de valider 4 trimestres, votre durée d'assurance sera la même que si vous aviez travaillé en continu.
En tant qu'intérimaire, vous avez le droit de bénéficier des allocations chômage, après une mission ou pendant la durée de votre contrat de travail temporaire.
Par exemple : un intérimaire effectuant une mission de 75 heures et payée 14€ net/h recevra un salaire intérim net de 1050€ à l'issue de ladite mission. Attention / Les heures effectuées par l'intérimaire sont calculées chaque semaine.
Sa fixation doit cependant être conforme au code du travail. Le taux horaire intérim s'élève obligatoirement à 10,15 euros brut minimum, soit le montant du SMIC. En multipliant le taux horaire par le nombre d'heures travaillées, vous obtiendrez le montant de votre rémunération totale brute.
La paie intérim est versée en deux fois : par acompte automatique le troisième jour ouvré du mois suivant le mois travaillé, et par versement du solde le 11 du mois, dans le respect du calendrier communiqué aux intérimaires. Cependant vous pouvez bénéficier d'acomptes sur demande au cours du mois.
Avoir travaillé pendant au moins 6 mois (soit 130 jours et 910 heures) au cours des 2 dernières années. Ou des 3 dernières années si vous aviez plus de 53 ans au moment du précédent contrat de travail ; Avoir un âge inférieur à l'âge de la retraite (62 ans).
A quelles conditions un intérimaire peut-il toucher le chômage ? Pour avoir droit à l'indemnisation, un salarié intérimaire doit avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures au cours des 24 derniers mois (durée portée à 36 mois pour les salariés de plus de 53 ans).
L'intérim permet de disposer de salariés qualifiés et formés
En effet, l'agence d'intérim dispose des compétences et d'un budget de formation. Elle peut les utiliser pour recruter les candidats qui nécessitent une formation professionnelle sur des qualifications spécifiques à des métiers de l'entreprise.
Le contrat d'intérim permet aux sociétés ne possédant pas de département dédié aux ressources humaines pour assurer la gestion de son personnel. Cela englobe par exemple le recrutement et les différentes démarches liées à l'administration. L'intérim présente de nombreux avantages sur le plan financier et administratif.
Ainsi, un salarié sous CDI intérimaire est un salarié embauché et rémunéré par une ETT qui le met à la disposition d'une entreprise utilisatrice pour une durée limitée, dénommée mission.
Le mode de calcul du treizième mois (ou autre prime comme la prime de vacances) est proratisé. Cette prime est calculée au prorata du temps de présence effectif. La prime de treizième mois sera donc proratisée à l'heure et payée à chaque heure travaillée.
Le salaire d'un intérimaire ne peut être inférieur au salaire d'un salarié classique sur le même poste. Vous êtes en droit de demander une négociation de salaire comme l'agence d'emploi est en droit d'accepter ou de refuser.
Premiers points à clarifier : oui, si vous êtes intérimaire, vous êtes concerné·e par l'impôt sur le revenu. Comme tous les autres salariés et les indépendants, vous êtes soumis·e au prélèvement à la source à partir de 10 226€ de revenu annuel imposable.
Exemple (calcul chomage brut net) :
Un salaire mensuel perdu de 1.100 € net, l'allocation nette atteindra 79 % de l'ancien salaire. Pour un salaire mensuel perdu de 3 000 € net, l'allocation nette sera de 64 % de l'ancien salaire.
Allocation chômage : quelques exemples de taux
qu'en moyenne, l'allocation nette représente 72 % de l'ancien salaire. Pour les petits salaires (1 150 € net), le taux est d'environ 79 %. Pour les hauts salaires (3 000 € net), le taux est d'environ 64 %.
La durée maximale d'une mission est de 36 mois.
Selon la règlementation, il est possible de travailler en intérim dès l'âge légal, c'est-à-dire 16 ans. D'ailleurs, cette règle vaut également pour tout type de contrat de travail que ce soit CDD, CDI ou alternance.
Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 144,47 € brut par an, soit 678,71 € brut par mois.