A 6-8 ans, privilégier les sports individuels symétriques (gymnastique, natation, ski, danse). A partir de 8 ans, encourager les sports individuels de coordination et d'opposition (tennis, judo, karaté, athlétisme) et les sports d'équipe (football, basket, handball, rugby).
Un enfant opiniâtre trouve souvent dans le tennis matière à se défouler, tant physiquement que psychologiquement. Le tennis développe la musculature, comme l'endurance. Il apprend à anticiper, autant qu'à réfléchir et réagir vite. C'est un excellent sport pour prendre confiance en soi.
Le sprint, la boxe ou le squash. Efficace sur le moment, la gesticulation agressive n'apaise ni ne modifie en profondeur le tempérament colérique.
Misez sur le sport
"La marche à pieds, le jogging, le vélo, le yoga, le fit ballet, le roller derby ou encore la danse sont d'excellentes manières de vous défouler et de réguler l'anxiété", note Amélia Lobbé.
Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress : natation, tir, yoga, tai chi, équitation, sports nautiques, etc. Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.
Poussez les tables, les chaises, les meubles : faites de la place, l'objectif est de bouger au maximum. Faites les sauter, courir sur place, taper dans les mains, monter les genoux, comme une vraie séance de sport ! Et pratiquez avec eux, dans la joie et la bonne humeur.
Encourager les enfants, les valoriser, leur renvoyer une bonne image d'eux-mêmes, avoir un regard bienveillant et aimant permet de leur donner confiance en eux.
Judo, karaté, boxe française, etc : il y a en a pour tous les goûts. Le fait de s'engager physiquement et de remporter - parfois - des combats, s'avère extrêmement satisfaisant et permet de prendre conscience de ses capacités physiques et mentales.
Judo, karaté, aïkido, jujistsu… : avec ces sports, votre enfant ou ado affrontera avec plus de confiance les étapes clés de sa vie.
Il est possible de démarrer le basket dès 4 ans, c'est ce qu'on appelle le Baby Basket (4-6 ans), ensuite le mini basket (Mini-Poussins) de 7 à 9 ans, et les Poussins jusqu'à 11 ans. Pour les adolescents, ce sont les catégories Benjamins (11-13), Minimes (13-15) et Cadets (15-17).
Serge Durali : Entre 3 et 6 ans, un enfant a des capacités d'apprentissage de base de la nage. Le plus important, c'est d'acquérir des réflexes de respiration. Pour la plupart des gens, apprendre à nager, c'est commencer par mettre la tête sous l'eau et souffler.
La pratique du Judo – encadrée par des professeurs de Judo-Jujitsu diplômés d'Etat – peut commencer dès l'âge de 4 ou 5 ans. On parlera alors d'un éveil au Judo, avec une découverte progressive de la discipline et un parcours pensé pour accompagner les progrès successifs.
Le yoga, le Pilates sont de très bons sports à pratiquer à la maison, à l'intérieur ou à l'extérieur au grand air dans son jardin. Ces sports d'introspections seront très efficaces réalisés seuls, à votre rythme. Ces sports doux améliorent la concentration, la tonicité, la souplesse, quelque soit votre âge.
Les sports de précision : le tir à l'arc ou le tir de fléchettes qui font travailler la concentration. Les sports qui permettent d'apaiser l'activité cérébrale : le yoga et la danse qui permet d'entretenir l'intellect et la vivacité.
Améliorer les apprentissages scolaires ou prévenir Alzheimer
Dans tous les cas, l'exercice physique améliore plus la mémoire que l'inaction. En apportant des données neuroscientifiques précises, ces études permettent d'envisager de nouvelles stratégies d'amélioration ou de préservation de la mémoire.
Choisissez une activité que vous aimez, pas une qui plait aux autres ou est à la mode. Réfléchissez aux activités que vous avez déjà essayées ou vues pendant votre enfance, comme le vélo ou le basket-ball, la natation, et qui vous donnaient envie. Si c'est le cas, vous savez quel sport est fait pour vous.
Pour calmer les nerfs à fleur de peau, maîtriser ses émotions et oublier ses angoisses, l'idéal est de se tourner vers le yoga, le stretching ou la gymnastique douce. Ces disciplines, où les techniques de respiration sont primordiales, permettent de faire baisser la tension musculaire et favorisent le lâcher prise.