Si vous souhaitez exercer seul, les formes juridiques d'entreprises les plus appropriées sont les EURL, SARL, la micro entreprise ou la SASU. A l'inverse si vous travaillez avec des associés, les formes juridiques les plus appropriées seront les SAS ou les SARL.
La création d'une SASU ou d'une EURL
Ce sont des sociétés à associé unique, qui permettent donc de créer une société en étant seul. Vous avez la possibilité de créer une SASU, société par actions simplifiées unipersonnelle, ou une EURL, entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
L'EURL, entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, est une SARL avec un seul associé. Il s'agit donc d'une société unipersonnelle. Ce statut nécessite donc de procéder à la création de société, il y aura donc une personnalité morale qui détient un patrimoine distinct de celui du chef d'entreprise.
La SARL unipersonnelle : création et fonctionnement. Ce dossier a été mis à jour pour la dernière fois le 21 avril 2021. La SARL unipersonnelle est une SARL qui ne compte qu'un seul associé. Cette forme juridique est plus communément appelée EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée).
Vous avez le choix entre vous installer en entreprise individuelle, avec la possibilité de choisir le régime ultra simplifié du micro-entrepreneur ou de créer seul une société : EURL ou SASU. Nous vous aidons à faire le bon choix ! Attention ! Entreprendre seul ne signifie pas "travailler seul".
Il n'existe aucune disposition spécifique concernant le nombre d'associé. Une SAS peut donc être constituée par un seul associé, il s'agira alors d'une SASU, et aucun plafond n'est prévu par la loi. La durée de la société est librement fixée par les statuts et de 99 ans maximum.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS). Pour conclure, il n'y a pas de statut avantageux par excellence. En effet, chaque forme sociétaire a sa propre particularité et ses avantages.
Lorsque l'on souhaite se lancer seul dans un projet de création d'entreprise, il existe plusieurs statuts juridiques possibles pour exercer son activité : l'entreprise individuelle, l'EIRL (statut supprimé depuis le 16 février 2022), l'EURL, la SASU.
Voici les différents statuts d'entreprises que vous pouvez utiliser pour créer votre activité : entreprise individuelle, EIRL, SARL et EURL, SAS et SASU, SA et SNC.
Quels sont les inconvénients de la SASU ? Le grand inconvénient de la SASU se trouve dans les charges sociales élevées à payer sur la rémunération du président. Il est néanmoins possible de moduler ses charges en usant de diverses techniques (par exemple, se rémunérer sous forme de dividendes).
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est une SAS qui ne comporte qu'un seul associé. Le nombre de SASU créées augmente régulièrement car cette forme juridique a des caractéristiques intéressantes pour un créateur d'entreprise qui souhaite entreprendre seul.
Les sociétés offrent une meilleure protection du patrimoine du dirigeant. Dans une entreprise individuelle, le patrimoine personnel de l'entrepreneur est confondu avec celui de l'entreprise. Par conséquent, les dettes sont aussi celles de l'entrepreneur.
La SASU, comme bon nombre de sociétés, permet de limiter sa responsabilité à l'apport au capital effectué. Les créanciers n'ont en aucun cas le droit de saisir votre patrimoine. Ils peuvent seulement procéder à la saisie de celui de l'entreprise.
Le régime de la micro-entreprise est un régime unique et simplifié résultant de la fusion des régimes micro-social et micro-fiscal. Il permet de bénéficier de formalités simplifiées pour la création de votre activité, mais aussi pour vos obligations de déclarations et de paiement.
En effet, la SASU possède les mêmes caractéristiques que la SAS, à l'exception qu'elle est créée par un associé unique. Société ou entreprise individuelle, quelle différence ? La SASU, à la différence de l'entreprise individuelle, est une personne morale distincte.
Pourquoi une SAS plutôt qu'une SARL ? La SAS se distingue par une grande liberté statutaire. Le dirigeant ou la dirigeante de la SAS profite d'un statut social plus protecteur qu'en SARL, celui d'assimilé salarié.
Selon la forme juridique que vous souhaitez lui donner, votre entreprise pourra être à responsabilité limitée (SELARL), à forme anonyme (SELAFA), par actions simplifiée (SELAS) ou en commandite par actions (SELCA). Vous pouvez également opter pour une SCP (Société civile professionnelle).
Capital social des SARL (et EURL) : aucun minimum. Capital social des SAS (et SASU) : aucun minimum. Capital social des SA : un montant minimum de 37 000 euros est obligatoire.
La publication d'une annonce légale de création.
Le tarif varie de 144 à 168 € en fonction du département. L'immatriculation de votre SARL. Les frais s'élèvent à 37,45 € (+ 15 € si vous envisagez d'exercer une activité artisanale). La déclaration des bénéficiaires effectifs.
Demander l'immatriculation de la SARL
Le coût de la demande d'immatriculation d'une SARL est de 29,42 €. En complément, une inscription au registre des bénéficiaires effectifs est obligatoire pour identifier les personnes physiques exerçant un réel contrôle sur la société. Les frais d'inscription sont de 21,41 €.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Micro-entrepreneur
Il n'y a pas de différence au niveau de la forme juridique, dans les deux cas il s'agit d'une entreprise individuelle. L'entreprise individuelle se caractérise par le fait que son dirigeant et elle ne forment qu'une seule et même personne.
Quand transformer sa micro-entreprise en SASU ? L'une des raisons principales qui peuvent inciter un micro-entrepreneur à changer de statut juridique pour créer une SASU est le dépassement des seuils du chiffre d'affaires au-dessus du plafond autorisé.