Quelles sont les conditions requises pour obtenir une reconnaissance ? Ci-après la liste des conditions à remplir par le salarié en burn-out : Il doit prouver que sa maladie est directement liée à son travail ; Le taux d'incapacité de travail lié au burn-out doit être supérieur ou égal à 25 %.
La victime doit justifier d'un taux d'incapacité (IPP) de 25 % et prouver un lien de causalité essentiel et direct.
Si le burn-out est reconnu comme maladie professionnelle, l'indemnisation est de 100 % pour les soins et un meilleur revenu de remplacement (indemnités journalières) qu'en cas de maladie non professionnelle.
Symptômes du burn out
Le burn out se caractérise par trois dimensions, selon la définition de l'OMS : un sentiment de fatigue intense et d'épuisement, des sentiments négatifs ou cyniques liés au travail, une efficacité professionnelle réduite.
Le burn-out est très souvent synonyme d'arrêt maladie longue durée, d'impossibilité de reprendre le travail, en sus de dépressions, d'où l'intérêt qu'il soit reconnu comme une maladie professionnelle. C'est une maladie classée dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels.
Sur la partie physique, le burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardiovasculaire, des muscles et du squelette. Sur les séquelles cognitives du burn-out, celui-ci peut affecter la mémoire, la logique et la concentration, au travail mais aussi dans la vie quotidienne.
Parfois, le temps nécessaire pour de se reposer n'est pas très long et l'arrêt de travail pour burn-out ne dure que quelques jours. Si le burn-out est plus avancé, votre médecin peut décider de vous arrêter plus longtemps.
Cet état de fatigue émotionnelle et physique que l'on appelle le burn-out ne figure pas dans les tableaux des maladies professionnelles de l'Assurance maladie. Il n'est donc pas reconnu directement comme une maladie professionnelle.
Le burn out n'est pas une maladie mentale.
C'est un ensemble de symptômes (syndrome) résultant de la dégradation du rapport subjectif au travail. Cela se traduit par : Un épuisement émotionnel, physique et psychique.
Lorsqu'un travailleur se blesse au travail et qu'il est incapable de travailler le reste de la journée, l'employeur doit lui payer 100 % de son salaire net habituel.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Combien de temps un arrêt de travail pour dépression peut durer ? Le médecin définira la durée de l'arrêt en fonction de l'état psychologique et physique de la victime. Généralement les arrêts peuvent varier entre 15 jours et 6 mois.
La difficile reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. le salarié doit prouver un lien direct entre la maladie et son travail habituel ; la maladie doit avoir entraîné une incapacité permanente partielle (IPP) d'au moins 25%.
En effet, la dépression n'est pas indiquée dans les tableaux des maladies professionnelles, sa reconnaissance n'est pas automatique. Ainsi, pour faire reconnaître une dépression comme une maladie professionnelle, il faut en faire la demande à la CPAM.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
«Le burn-out touche souvent les individus très engagés, qui ont tendance à se surpasser et à toujours privilégier la performance au détriment de leurs besoins, confirme la Dre Barlet-Ghaleb. Ce syndrome affecte également souvent les personnes perfectionnistes ou celles qui ont un besoin prononcé de contrôle.»
Pour bien négocier votre rupture conventionnelle, vous devez avant tout rester en arrêt maladie, afin de vous protéger. Il apparait en effet difficile de cumuler les conséquences d'un burn-out et la pression inhérente à une négociation menée physiquement. La prise de distance constituera donc votre première protection.
En principe, vous pouvez percevoir au maximum 360 jours d'IJSS par période de 3 ans (autrement dit, sur une période de 1095 jours). Cela vaut qu'il s'agisse d'une seule et unique maladie, ou de plusieurs maladies successives.
L'indemnité journalière reçue pendant l'arrêt maladie longue durée est égale à 50 % du salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant l'arrêt de travail. Le salaire maximum pris en compte équivaut à 1,8 fois le Smic mensuel (2 885,62 € bruts en 2022).
Le burn-out n'est pas un accident du travail
Et même si le burn-out n'est pas inscrit dans le tableau des maladies professionnelles, il peut être reconnu comme telle (article L. 461-1 du Code de la sécurité sociale).
«En phase de burn-out, vous êtes comme asphyxié, note Lionel Pagès, ostéopathe et gérant d'Up'Forme, centre spécialisé dans le traitement du burn-out. Pratiquer une activité sportive intensive comme la natation ou la course à pied va revitaliser l'organisme et redonner rapidement de l'énergie physique puis mentale.»
Optez pour la rupture conventionnelle
L'abandon de poste n'étant pas une solution recommandée (elle peut aussi nuire sur la suite de votre parcours professionnel) vous pouvez choisir la rupture conventionnelle. Ce dispositif met un terme à votre contrat de travail, d'un commun accord entre le salarié et l'employeur.
Les conséquences d'un burn out
La réduction de l'accomplissement personnel. Une attitude détachée. La dépersonnalisation. Un sentiment d''avoir perdu son autonomie.