Après « je pense que » à la forme affirmative, on emploie l'indicatif. Ce choix entre indicatif et subjonctif après des verbes exprimant la subjectivité est parfois difficile à justifier. Mais : j'ai peur qu'il vienne – je veux qu'il vienne – je souhaite qu'il vienne.
Attention : les verbes tels que penser que et croire que à la forme négative sont suivis du subjonctif : Je ne pense pas qu'il soit si vieux. Elle ne croit pas que je puisse arrêter de fumer.
À la différence de « avant que », la locution « après que » est toujours suivie d'un temps composé de l'indicatif : ici, le passé antérieur.
- au subjonctif : après un verbe principal exprimant la volonté, le doute (Il veut que tu croies en lui. Il demandait que tu cédasses), après un verbe principal exprimant un fait simplement envisagé ou souhaité (Je ne crois pas que l'amour soit suffisant.
Les verbes croire, penser, trouver, être certain, être sûr, espérer expriment des opinions. Ils sont suivis de l'indicatif ou du subjonctif selon que la phrase est affirmative, négative ou interrogative. Quand le verbe est à la forme affirmative, il est toujours suivi de l'indicatif. Victor pense que Marcel est fou.
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Le subjonctif se conjugue à quatre temps, deux temps simples (présent et imparfait) et deux temps composés (passé et plus-que-parfait).
Le subjonctif présent est un temps qui permet de décrire une action comme incertaine pouvant ou non se réaliser alors que le présent de l'indicatif relate des faits réels. : Il a du retard : c'est une certitude. l'ordre : qu'il parte ! l'indignation : hors de question que je fasse des excuses !
Le mode impératif est celui que vous utilisez lorsque vous donnez un ordre ou un conseil à quelqu'un. Les 2Be3 le chantaient, souvenez-vous : Donne, donne un sens à ta vie, oublie ce qu'on t'a appris !
Après que (+ indicatif) locution conjonctive Je l'ai reconnu après qu'il eut parlé. (l'emploi du subjonctif est critiqué) Après (+ infinitif passé).
À la différence de avant que, qui implique une notion d'éventualité, après que, marquant que l'on considère le fait comme accompli, introduit une subordonnée dont le verbe doit être mis à l'indicatif. Je rentrerai après que la nuit sera tombée. Il est parti après que nous l'avons tous salué.
Utilisation. Le subjonctif est utilisé dans la subordonnée quand le verbe de la principale est subjectif et exprime généralement un sentiment : le souhait, le désir, la peur, le regret, la volonté, la crainte, l'incertitude, le doute, Exemples: Je désire que tu viennes.
10 exceptions : aller, avoir, être, faire, falloir, pleuvoir, pouvoir, savoir, valoir et vouloir.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
Le subjonctif imparfait est formé à partir du radical du passé simple de l'indicatif et des terminaisons en : -sse, -sses, -^t, -sions, -siez, -sent. Ex. : Que je parlasse, que tu rendisses, qu'il envoyât, que nous fussions, que vous vinssiez, qu'ils eussent.
Pour reconnaître un verbe conjugué au conditionnel présent, tu dois mettre le verbe dans une phrase où il y a "si". Ex: Si tu veux venir, il faudrait que tu aies une invitation. Comme tu vois, le verbe conjugué au conditionnel présent est "falloir''. J'espère que ça t'aidera!
Pour former le conditionnel présent des verbes du premier groupe et des verbes en -ir suivant le modèle du verbe finir, on peut, bien souvent, ajouter la terminaison de l'imparfait à la forme du verbe à l'infinitif : Jouer - je jouerais. Oublier - tu oublierais. Finir - il finirait.
L'impératif puise ses formes presque exclusivement dans celles du présent de l'indicatif, et exceptionnellement dans celles du présent du subjonctif.
En général, le subjonctif présent se forme du radical du verbe + les terminaisons du présent de l'indicatif -e, -es, -e, -ent et celles de l'imparfait -ions, -iez.
Dans une phrase où la proposition principale est à l'imparfait de l'indicatif, on utilise le plus-que-parfait du subjonctif dans la subordonnée pour rester cohérent avec la concordance des temps.