C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
L'initiative européenne pour plus de sécurité sur la toile préconise les durées suivantes : De 0 à 3 ans : maximum 5 minutes. De 4 à 6 ans : maximum 20 minutes (mais pas tous les jours) De 7 à 10 ans : maximum 30 à 45 minutes chaque jour.
Google a conçu Family Link, un service qui permet de gérer à distance le téléphone de l'enfant, de surveiller le temps d'usage et de fixer des limites de fonctionnement. Il faut installer l'application sur le smartphone de l'enfant et sur le vôtre. Chacun doit disposer d'un compte Google au sein d'un groupe familial.
En effet, le psychiatre Serge Tisseron proscrit un temps d'écran supérieur à 1 h 30 min par jour pour les enfants de 3 à 5 ans et 2 heures pour les plus de 6 ans et recommande la règle du « 3-6-9-12 ». Le neuroscientifique Michel Desmurget, plus alarmiste, note des effets délétères dès 30 minutes.
Un temps d'écran accru…
Plus précisément, les résultats indiquent – après pondération des données – des temps d'écran quotidiens moyens (avec un intervalle de confiance placé à 95 %) de 56 min chez les enfants de 2 ans ; de 1 h 20 chez ceux de 3 ans et demi ; et de 1 h 34 chez ceux de 5 ans et demi.
une anxiété voire une panique lorsque le téléphone portable est inaccessible, un besoin constant de vérifier le téléphone, même en l'absence de notifications, une difficulté à se concentrer car le téléphone occupe les pensées, un sentiment d'isolement ou de déconnexion lorsque le téléphone ne peut être utilisé.
L'un des comportements addictifs liés à l'utilisation du téléphone portable porte désormais un nom, la nomophobie (addiction au téléphone portable). Un phénomène émergent, renforcé par la crise sanitaire en cours, et qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans l'addiction au portable. Le diagnostic et le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable.
Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d'écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45.
Alors, comment gérer le temps d'écran sur Android, Samsung et Apple ? C'est simple, c'est dans les réglages que cela se passe. Depuis l'application Paramètres, vous aurez une rubrique "Temps d'écran" ou "Bien-être numérique". Vous aurez ainsi accès à toutes les informations sur une sorte de tableau de bord.
Mieux vaut déterminer un moment précis et limité dans le temps plutôt qu'un peu tout le temps. Si possible, débranchez les écrans et rangez-les quand ils ne servent pas. Hors de la vue, ils sont moins tentants. Fermez la télévision et les autres écrans durant les repas.
Deux spécialistes font le point. Cette étude a été menée auprès de 14 000 enfants, de l'âge de 2 ans à 5 ans ½. Comme d'autres études, elle a montré que plus les enfants passent de temps devant des écrans, plus cela peut avoir un impact négatif sur leur développement cognitif.
Limiter le temps passé sur certaines applications, restreindre l'accès en fonction de l'âge et des contenus prévient donc l'apparition de cette addiction et protège les enfants et adolescents de conséquences néfastes sur leur bien-être, leur santé mentale et leur développement.
Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente. Concernant les jeux vidéo, ceux « en réseau », notamment en mode multi-joueurs, sont réputés plus addictogènes que les autres.
nomophobe
Se dit de quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir.
Elle concerne surtout les adolescents et les moins de 25 ans mais pas seulement. Elle touche aussi des salariés angoissés par leur performance professionnelle qui se sentent obligés d'être constamment joignables dans le cadre de leur travail.
L'écran, quelle que soit la forme qu'il prend, est effectivement un objet qui crée une expérience sensorielle et qui stimule le cerveau, avec des incitations permanentes à rester devant l'écran, à parcourir de nouvelles pages, à continuer à jouer, etc.
Une envie irrépressible de passer du temps sur écran, au point de ne plus pouvoir la contrôler et de vouloir augmenter davantage son exposition. Un isolement social et/ou comportemental s'installe : décrochage scolaire, détournement d'activités habituellement appréciées, repli sur soi, augmentation de la sédentarité…
Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
Limiter le temps d'utilisation le plus possible et ayez un œil très vigilant sur le contenu des programmes que vous lui proposez et limitez les heures d'utilisation des écrans par jour. Privilégier les écrans « actifs » (jeux sur tablette, smartphone) aux écrans « passifs » (télévision, dessins animés…)
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.