Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
Le temps de la narration sera au passé. Si on veut que le narrateur soit « dans » l'histoire, l'effet recherché est celui dit de « focalisation externe », à savoir que le narrateur ne connaît du monde que ce qu'il en voit et rien de plus, comme s'il était un personnage lui-même de l'histoire.
Lorsqu'un écrivain raconte une histoire au passé, il utilise l'imparfait, le passé simple, le plus-que-parfait: L'imparfait est un temps du passé qui présente l'action passée en train de se réaliser. On utilise généralement l'imparfait pour : -décrire une toile de fond dans le passé.
Il est fortement recommandé de commencer le récit par une introduction. Celle-ci va nous permettre de « planter le décor » : nous informer du lieu et de l'endroit où se passe l'action, nous présenter le personnage central, nous donner le ton général du récit. Exemple : C'était l'hiver, nous étions en 1948.
Le rythme du récit correspond à la différence entre le temps de la fiction et le temps de la narration. Ainsi, il peut être accéléré (ellipse et sommaire) ou au contraire ralenti (scène, pause).
Utilisez des termes précis et des verbes d'action qui vont animer les scènes. Des termes généralistes ne suscitent aucune émotion. Faites en sorte que votre lecteur voie, sente, goûte, touche, entende ce que vous écrivez. Un récit vivant c'est aussi un récit auquel on croit.
Le passé simple est un temps littéraire, utilisé presque exclusivement à l'écrit. Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
L'imparfait est utilisé pour décrire le cadre du récit et les actions qui ne le font pas avancer. Le passé simple est utilisé pour raconter l'histoire, les actions qui font progresser le récit.
L'imparfait est principalement utilisé pour exprimer une action passée pouvant durer, être habituelle ou répétée. Il peut avoir trait au déroulement d'une action et être également employé pour faire état de descriptions.
Le passé simple, le temps à durée déterminée
Le passé simple est le temps idéal pour décrire un événement soudain dans le récit et dont le début et la fin sont clairement exprimés. La foudre s'écrasa sur le paratonnerre de la tour d'en face.
On utilise le passé composé pour raconter les actions qui se sont déroulées avant l'action en cours.
Un bon récit sera un bon récit lorsque ceux qui l'auront apprécié, l'auront apprécié précisément parce que le travail de l'auteur aura porté ses fruits : il aura souhaité que l'on ressente telle ou telle émotion à tel ou tel moment et c'est ce que l'on ressentira.
Un récit est construit en suivant une structure déterminée par l'auteur. Traditionnellement, une séquence narrative suit cinq mouvements : la situation initiale, l'élément perturbateur ou déclencheur, les péripéties ou les actions, l'élément de résolution et la situation finale.
L'ellipse est importante parce qu'elle détermine le rythme d'un récit : les événements sur lesquels on va s'attarder et ceux que l'on passera sous silence. Attention, c'est à la fois une figure de style (engageant un jeu linguistique) et un procédé narratif.
l'élément modificateur ; les péripéties ; l'élément rééquilibrant ; la situation finale.
Il utilise le pronom "je" pour faire parler son personnage principal. Le récit à la 1ère personne permet au lecteur de découvrir les sentiments du héros et d'entrer dans sa vie. Pour écrire à la 1ère personne, il faut se mettre dans la peau de son personnage et imaginer ses sentiments, ses réactions comme au théâtre.