Œstrogène végétal: le soja, les graines de lin et le trèfle rouge contiennent des substances analogues aux œstrogènes, qui atténuent les bouffées de chaleur. Le millepertuis: des études établissent l'effet antidépresseur du millepertuis, surtout sous forme d'extrait concentré.
L'estradiol est l'estrogène le plus utilisé en France actuellement. Il est le plus souvent prescrit en association avec la progestérone ou un de ses dérivés (voir ci-dessous). L'estriol (PHYSIOGINE) est un estrogène également prescrit dans le traitement de la ménopause.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
De nombreux compléments alimentaires destinés aux femmes ménopausées contiennent des phyto-estrogènes issus du soja, de la sauge, de la luzerne, du trèfle ou du houblon. Ces composés naturels sont recherchés car leur action dans l'organisme ressemble à celle des hormones féminines.
En cas de règles irrégulières, de bouffées de chaleur, de sueurs nocturnes, d'insomnies, de sécheresse vaginale, de baisse de la libido, d'irritabilité, de maux de tête et de peau sèche, il se peut que le niveau d'œstrogène soit bas.
La vitamine B6 à l'arrivée de la ménopause
La pyridoxine (vitamine B6) agit contre les fluctuations entre œstrogènes et progestérone. Elle contribue aussi à lutter contre les nombreux signes de la ménopause, telle que la fatigue.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
Des médicaments sans hormones ? Un seul médicament non hormonal est indiqué en France contre les bouffées de chaleur : l'Abufène (bêta-alanine). Cet acide aminé, prescrit sur ordonnance, a une efficacité « très légèrement supérieure à un placebo », selon le Dr Drapier-Faure, gynécologue au CHU de Lyon.
Il vaut mieux le prendre dès le début de la ménopause
D'abord, c'est le moment où les symptômes comme les bouffées de chaleur sont les plus fréquents et les plus sévères. Par ailleurs, les études sont assez claires : commencer en début de la ménopause réduit le risque d'effets indésirables.
Malgré toutes les controverses, le traitement hormonal de la ménopause (THM) est le seul qui ait prouvé son efficacité contre les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les troubles de l'humeur et en prévention de l'ostéoporose. Son intérêt a été confirmé en 2013 par une conférence de consensus internationale.
Plus précisément, la diminution de la fonction des ovaires qui se produit à la ménopause cause une diminution de la dépense énergétique associée au métabolisme de base, et ce sans changement à la dépense énergétique par l'activité physique ou à autre (1).
La prise d'un traitement hormonal substitutif à la ménopause accroît légèrement les risques de thrombose veineuse. Il s'agit de la formation d'un caillot dans une veine, provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire. Une thrombose artérielle (formation d'un caillot dans une artère) est également possible.
Manque d'énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d'humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu'un aperçu des conséquences possibles d'un manque de progestérone.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
Attention toutefois, car si la spiruline correspond tout particulièrement aux besoins des personnes d'âge mûr, un excès chronique de fer ou un traitement anticoagulant peuvent constituer des contre-indications à sa consommation, en raison de la richesse de la spiruline en fer assimilable et en vitamine K.
«Nous avons déterminé que la ménopause accélère le vieillissement cellulaire de 6% en moyenne», précise le Dr Horvath. «Cela ne semble pas énorme mais fait une différence en s'accumulant au cours de la vie des femmes», souligne-t-il.
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Elle dure environ 5 ans avant l'interruption définitive des règles, et peut parfois déjà donner quelques bouffées de chaleur, de la fatigue, une irritabilité, ou des troubles du sommeil.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).