Un simple compte courant à votre nom suffit, à condition que ce dernier soit bien réservé à votre activité professionnelle. En effet, en tant qu'auto-entrepreneur, vous réalisez vos factures et payez vos impôts en votre nom, et non pas au nom d'une société. Ceci explique qu'un compte courant soit suffisant.
Compte bancaire dédié à votre activité professionnelle : facultatif pour les entreprises individuelles. Les fondateurs d'entreprises individuelles sont exemptés de l'obligation d'ouvrir un compte courant dédié à leur activité professionnelle puisque leur entreprise n'a pas de capital social.
> L'auto entrepreneur et micro entrepreneur doit tenir un journal des recettes au jour le jour : Pour sa comptabilité l'auto entrepreneur et micro entrepreneur doit renseigner chronologiquement le montant et l'origine des recettes de son client en indiquant le mode de règlement (espèces, carte bancaire, chèque, ...). >
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
Quelle distinction entre compte professionnel et compte personnel ? Comme on peut le deviner avec son nom, le compte professionnel s'adresse aux entreprises (personnes morales). Les autoentrepreneurs peuvent aussi y prétendre. D'un autre côté, le compte personnel est destiné aux particuliers (personnes physiques).
Micro-entreprise : un régime unique et simplifié
Depuis la loi Pinel du 1er janvier 2016, il n'existe plus aucune différence entre auto-entrepreneur ou micro-entreprise. Les deux régimes ont été rassemblés pour former un seul statut : la micro-entreprise.
Pour rappel, le micro-entrepreneur ne facture pas de TVA jusqu'à certains niveaux de chiffre d'affaires : 85 800 € (seuil limite) et 94 300 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les ventes de marchandises ; 34 400 € (seuil limite) et 36 500 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les prestations de services.
la TVA pour les frais et charges d'eau, d'électricité et de gaz peut être récupérée au prorata de la surface dédiée à l'activité professionnelle de l'auto-entrepreneur ; les frais de déplacements n'ouvrent pas tous la possibilité de récupérer la TVA pour auto-entrepreneur.
Le statut social du micro-entrepreneur est celui de Travailleur Non Salarié (TNS), affilié à la sécurité sociale des indépendants. Son régime social est celui du « micro-social », qui est un régime simplifié de calcul et de paiement des cotisations et contributions sociales obligatoires.
En effet, en tant qu'auto-entrepreneur, il n'est pas possible de dépasser un montant de 72.600€ de chiffre d'affaires pour les prestations de service et 176.200€ de chiffre d'affaires pour des activités d'achat et vente de produits.
Si vous dépassez le seuil proratisé la première année, vous devrez facturer la TVA à compter du 1er janvier de l'année suivante. En revanche, si vous dépassez le seuil maximal (34 400 € ou 85 800 €), vous devrez facturer la TVA dès le 1er jour du mois de dépassement.
En tant que micro-entrepreneur, vous êtes soumis au régime fiscal de la micro-entreprise et vous êtes imposé sur votre chiffre d'affaires ou vos recettes bruts (c'est-à-dire encaissés) et non sur votre résultat. Vous ne pouvez donc déduire aucune charge professionnelle pour un montant réel.
pour les revenus compris entre 0 € et 45 250 € en 2022 (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale ), le taux augmente progressivement entre 1,50 % et 6,50 % ; pour les revenus supérieurs à 45 250 € en 2022 (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale), le taux est fixé à 6,50 %.
Aide à la reprise ou à la création d'entreprise (ARCE)
Cette aide consiste à recevoir vos allocations chômage sous forme de capital. Elle est versée le jour de la création de l'activité. Son montant est égal à 45 % du montant des droits à l'ARE restant à verser lors du début de l'activité.
Accord écrit du client
L'auto-entrepreneur doit disposer d'un accord du client, ici sous forme écrite, appelée " mandat de débours ". Celui-ci précise en effet la demande de réaliser un achat ainsi que le budget alloué.