En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
Contrairement au judaïsme et à l'islam, le christianisme n'a pas défini d'interdits quant à la consommation de viande.
6 Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine, mais qui n'a pas de sabots fendus : vous le considérerez comme impur. 7 Vous ne mangerez pas le porc, qui a des sabots fendus mais qui ne rumine pas : vous le considérerez comme impur.
Ainsi figurent nommément dans le Lévitique, comme espèces interdites, le chameau, le daman (petit mammifère), le lièvre et le porc. Parmi les poissons, sont défendus « ceux qui n'ont pas de nageoires ou d'écailles » (Lv 11,10).
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Les animaux impurs
Correspondent à ces critères le porc, le chameau, le lion, l'ours, l'éléphant, le singe, la chauve-souris, le hérisson, le lièvre et reptiles de type lézard et tortue.
La consommation de viande halal ne contredit en rien les principes des religions chrétiennes, qui n'ont pas de prescription spécifique sur ce domaine pratique.
On peut supposer que Jésus a mangé de l'agneau à Pâque durant sa vie, puisque c'était la pratique habituelle. » M. Tabor voit plutôt la Cène de manière allégorique. « Jésus, en proposant de manger son corps, demande de s'abstenir de manger de la viande, de remplacer l'agneau pascal par l'eucharistie. »
Ils les obligent à jurer qu'en toutes choses ils exécuteront la volonté des chefs. Or, selon la doctrine du Christ, non seulement l'homme ne peut pas tuer ni exercer une violence quelconque, il ne peut même pas s'opposer par la force à la violence. Il ne peut pas faire de mal à son prochain, même à ses ennemis.
Paul dit à son disciple Timothée : « Cesse de boire uniquement de l'eau, mais prends un peu de vin pour faciliter ta digestion, puisque tu es souvent malade » (1 Timothée 5,23). Seul l'abus qui conduit à l'ivresse est considéré comme un péché.
Ainsi, selon les interprétations, le fruit défendu serait une pomme, une poire, une figue ou une grenade (principalement en Arménie). La référence fréquente à la pomme pourrait être due au fait qu'en latin, pomum signifie « fruit », le terme propre pour désigner les pommes étant malum, mala.
Autrement dit, la mise à mort d'un animal domestique n'était licite que sous la forme d'un sacrifice. Et, dans ce contexte, l'abolition des sacrifices sanglants dans la religion chrétienne a pu être interprétée logiquement comme une interdiction de consommer de la viande.
L'interdiction de consommer de la viande de porc remonte aux textes bibliques fondateurs, communs aux trois grandes religions du Livre ; elle est explicite dans le Pentateuque, que les Juifs nomment la Torah (rédigée entre le IXe et le ivc siècle avant J. -C), et plus précisément dans le Lévitique et le Deutéro-nome.
Il est recommandé d'éviter la consommation de viande crue ou peu cuite (viande hachée de cheval ou de bœuf, steak tartare, barbecue sans cuisson à cœur, viande de volailles pas suffisamment cuite…) en particulier par les personnes sensibles : jeunes enfants, femmes enceintes et personnes âgées ou immunodéprimées.
Selon les religions, tout le monde ne mange pas la même viande. Les musulmans et les juifs, par exemple, n'ont pas le droit de manger de porc. Les hindous, pour qui la vache est sacrée, ne mangent pas de bœuf. Il y a aussi des végétariens qui choisissent de ne pas manger d'animaux, ni viande ni poisson.
Pour certains croyants musulmans ou chrétiens, l'Halloween est une fête païenne. Certains l'associent même au satanisme. En raison de leur conviction, ils s'opposent à ces célébrations et évitent de laisser leurs enfants faire du porte-à-porte.
En règle générale, quatre grands courants et confessions sont distingués : l'Église catholique, l'Église orthodoxe, les Églises protestantes (anglicanes, luthériennes, calvinistes, méthodistes) et les Églises chrétiennes évangéliques (baptistes, pentecôtistes, charismatiques).
1 - DIEU NE PEUT PAS MENTIR - Nombres 23 :19 - Dieu n'est point un homme pour mentir, ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t-il pas ?
" Jésus se nourrissait de poissons, d'oeufs et de laitages. Il n'a jamais mangé l'agneau pascal ", assure l'abbé Pierre des animaux.
Ainsi, Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive. Jésus est aussi représenté par un agneau dans l'Apocalypse. L'agneau symbolise également la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, ainsi que les vertus d'innocence, de douceur et de bonté.
Pour ce jour de la mort du Christ, l'Église demande à ses fidèles de “faire maigre” lors des repas le vendredi et plus particulièrement le Vendredi saint. Ils doivent donc s'abstenir d'aliments riches comme la viande en mémoire du sacrifice de Jésus et dans une démarche de pénitence.
La viande halal est ce qui est « permis » (la traduction exacte du mot étant « licite ») pour les musulmans, par opposition à ce qui est harâm (« interdit »). En termes de boucherie, seuls les ovins, bovins, caprins et camélidés peuvent être halal, ainsi que les chevaux, les lapins et certaines volailles.
La viande halal est consommée par les musulmans, tandis que la viande casher est consommée par les juifs. Toutefois, tous les animaux ne peuvent pas être mangés. Chez les deux religions, la viande de porc est considérée comme impure.
Pour qu'une viande soit halal, il est impératif que la bête soit vivante au moment de l'abattage. Sa tête doit alors être tournée vers la Mecque. Les avis divergent, cependant, sur le fait que la bête doit être consciente (et non étourdie) lors de l'abattage.