Si vous en avez assez des réincarnations, c'est à Varanasi, sur les rives du Gange, qu'il faut venir pousser votre dernier soupir.
Fleuve de l'Inde, long de 3 090 km, qui draine un bassin de 2 165 000 km2. Le Gange draine le plus vaste des bassins fluviaux indiens (auquel on peut ajouter celui du Brahmapoutre, qui mêle ses eaux à celles du Gange dans un delta commun).
Les bains ont lieu à la confluence de trois fleuves sacrés: Gange, Yammuna et Saraswati. Les pélerins pensent que se baigner dans ces eaux ôte leurs péchés et les libère du cycle des réincarnations.
Dans les replis de l'Himalaya, le Gange n'est encore qu'une simple rivière de montagne appelée Bhagirathi. C'est de ce cours d'eau pure à l'onde d'un blanc laiteux que naîtra, plus bas, le plus vénéré des fleuves d'Inde, renforcé par des affluents boueux.
Le Citarum, jadis un fleuve majestueux, est aujourd'hui considéré comme l'un des plus pollués du monde, voire le plus pollué (pour les macro-déchets au moins).
Les pèlerins hindous préfèrent se baigner à Varanasi, l'endroit le plus putride sur le chemin. Lorsque le Gange atteint cette ville, la plus sacrée de l'Inde, elle est recréée le long de trois kilomètres de parcours urbains.
"Toute eau impure qui entre dans le Gange est purifiée grâce aux bactéries spéciales que compte le fleuve, explique Ram Krishna Dwivedi, ingénieur et dévot venu à la Kumbh Mela. Le Gange sera donc toujours pur et vous pouvez boire son eau.
Eaux usées, résidus industriels, cendres voire corps de défunts… Malgré les plans d'action, la plus sacrée des rivières indiennes reste sale et voit son débit réduit.
Il coule depuis l'Himalaya en direction du sud-ouest et se jette dans la mer d'Oman. L'Indus fait partie des sept rivières sacrées de l'Inde.
Ganga, selon la mythologie hindoue, est la déesse du Gange, le fleuve sacré de l'Inde. Elle est la fille ainée du roi de l'Himalaya, Himavant, et de l'Apsara Menaka. Ganga est la plus sainte des trois déesses du fleuve, les autres étant Yamuna et Sarasvati.
WWF Inde a estimé que si 5 % des surfaces en riz dans la région du Gange étaient remplacés par le sorgho, une céréale traditionnelle en Inde avec des besoins en eau huit fois inférieurs au riz, l'eau économisée permettrait de restaurer les écosystèmes du Gange.
Le fleuve Gange (2500 km) et la rivière Yamuna (1370 km), cours d'eau sacrés du nord de l'Inde, sont désormais considérés comme des entités vivantes ayant le statut de personne morale avec les droits et les devoirs correspondants.
Se plonger dans ses eaux est un rituel de purification que tout hindou essaye de faire au moins une fois dans sa vie. L'eau du Gange est associée à de nombreux rituels et l'on y jette les cendres des défunts après leur incinération. Des festivals religieux rassemblent d'incroyables foules sur ses rives.
À l'aide de deux flotteurs mis au point à partir de bouteilles en plastique récupérées (210 de chaque côté), le Toulouse Clean-up permet de faire barrage aux détritus, qui sont ensuite simplement redirigés grâce à la mise en mouvement d'un tapis roulant vers un bac prévu à cet effet.
Le Gange est considéré comme sacré par les hindous : l'immersion dans le Gange libère le croyant de ses péchés et répandre des cendres dans le fleuve peut apporter un futur meilleur et même permettre d'atteindre le moksha ou délivrance, c'est-à-dire la sortie du monde phénoménal.
Ces usines ajoutent de l'arsenic, du chrome, du mercure, ainsi que d'autres métaux aux centaines de millions de litres d'eaux usées non traitées que le fleuve charrie encore quotidiennement. Les déchets plastiques ne sont que l'outrage le plus récent.
L'actuelle présidente de la République est Droupadi Murmu, issue du Bharatiya Janata Party, investie le 25 juillet 2022.
L'Empire britannique des Indes (1858-1947)
Les habitants de l'Inde sont donc appelés les Indiens et les Indiennes. Mais qu'en est-il du terme Hindou ? Il s'agit en réalité du terme qui se rapporte à l'une des religions les plus pratiquées en Inde : l'hindouisme. Un hindou (ou une hindou) est donc une personne adepte de cette religion.