La guerre d'Algérie, aussi connue sous les appellations événements d'Algérie, révolution algérienne, guerre d'indépendance algérienne et guerre de libération nationale, est un conflit armé qui se déroule de 1954 à 1962 en Algérie française, colonie française à partir de 1830, divisée en départements en 1848.
Quelles sont les causes de la guerre d'Algérie ? L'Algérie revendique depuis longtemps son indépendance alors qu'un large mouvement de décolonisation a lieu après la Seconde Guerre mondiale dans le monde entier. Le passage à la lutte armée du FLN (front de libération nationale) est le déclencheur.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 : une série d'attentats frappe le territoire algérien. Œuvre d'un groupe de militants indépendantistes, le Front de Libération Nationale (FLN), ces événements inaugurent une guerre de presque huit ans, qui met un terme à la colonisation française en Algérie.
La France finit par gagner la guerre sans pour autant rétablir l'ordre. À partir de 1957, le contrôle est repris dans les grandes villes (« bataille d'Alger »), sur les frontières (1957-1958), puis dans les campagnes, par étapes, jusqu'en Kabylie (1959-1960), grâce à la pratique des « camps de regroupement ».
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
François Mitterrand, qui est devenu Président de la République en 1981, reste une figure marquante, avec celle de Guy Mollet ou de Robert Lacoste, dans la conduite de cette guerre. Il était, en 1956, le numéro 2 du gouvernement, ce que l'on avait largement oublié.
Révélations. Un livre dévoile le rôle du ministre François Mitterrand pendant la guerre d'Algérie. Le 12 juin 1957 ne fut pas un bon jour pour François Mitterrand : Maurice Bourgès-Maunoury, son ex-collègue du gouvernement Guy Mollet, est investi de la présidence du Conseil.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
La guerre d'Algérie est une guerre qui, de 1954 à 1962, a opposé l'armée française à des insurgés nationalistes algériens tous des civils regroupés dans l'ALN (Armée de libération nationale) encadrée par le FLN (Front de libération nationale).
La guerre d'Algérie n'a ainsi été désignée que par différentes périphrases et litotes : « les événements d'Algérie », « les opérations de police », « les actions de maintien de l'ordre », « les opérations en Afrique du Nord » ou « la pacification ».
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Plus de 250 000 Algériens sont tués dans cette guerre (dont plus de 140 000 combattants, ou membres du FLN), et jusqu'à 2 000 000 envoyés dans des camps de regroupements (sur une population de 10 000 000 de personnes). Près de 25 600 militaires français sont morts et 65 000 blessés.
L'ensevelissement du conflit dans la mémoire française
Les 800 000 pieds-noirs rapatriés se font discrets par peur d'être associés à l'OAS. Surtout, ils ont perdu la plupart de leurs biens en Algérie et dépendent désormais de l'État pour subsister, une situation qui fait honte à beaucoup d'entre eux.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
Originaires de Kabylie, région montagneuse du nord de l'Algérie, les Kabyles sont des Algériens constituant un peuple et un groupe ethnique à part entière. Ils forment depuis le 19e siècle le plus important groupe berbérophone en Algérie.
Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132. Ce nombre lui permet alors d'être la nation européenne avec le record de victoires, et ce dans le monde entier.
1. États-Unis. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis dominent le reste du monde sur le plan militaire.
Parmi les 185 batailles que la France a livré au cours des 800 dernières années, ses armées auront gagné 132 d'entre elles, et en auront perdu 43, ne laissant que 10 batailles indécises donnant ainsi aux militaires français le record de victoires en Europe et donc dans le monde.